Il est là qui nous nargue toute l’année de l’autre coté de la frontière.
On part à son assaut chaque année.
Comme pour bien lui montrer qu’il ne nous fait pas (encore) peur.
Continuer à lire … « Hochblauen, notre voisin de Forêt Noire »Il est là qui nous nargue toute l’année de l’autre coté de la frontière.
On part à son assaut chaque année.
Comme pour bien lui montrer qu’il ne nous fait pas (encore) peur.
Continuer à lire … « Hochblauen, notre voisin de Forêt Noire »Casse-pattes, dites-vous le Blauen?
Tout faux, le casse-pattes est un tord-boyaux.
Alors faudrait savoir s’il nous casse les pattes ou s’il nous tord les boyaux, le Blauen. Continuer à lire … « Casse-pattes »
On n’a plus vingt ans, dit l’autre.
Alors qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui?
Un Blauen, ça te dirait?
?!!!!
On n’aime pas décevoir.
Commençons pas prendre la direction…on verra au pied du mur…
Arrivés à Neuenburg, on s’interroge… Continuer à lire … « Faut arrêter le délire! »
Les Mulhousiens vont volontiers ascensionner le Blauen ou le Sirnitz car ils sont proches de nous.
Le Blauen (1165m) s’escalade par deux faces.On le voit depuis chez nous, il est donc tentant…
Continuer à lire … « Hochblauen, tutoyer la montagne allemande »Il y avait encore un peu de neige sur les bas cotés, mais le
soleil brillait suffisamment pour nous permettre de cycler selon un
parcours dorénavant rodé qui nous conduit de Mulhouse à Chalampé,
puis de de Chalampé à Hartheim avec le retour par Fessenheim.
Bref, un parcours plat sans surprise!
Une crevaison à la douane nous aménera à expertiser avec minutie
le pneu en cause.
4 à 5 petits « corps étrangers » sous forme d’épine, de morceaux
de verre ou de silex seront retirés un à un de la bande de
roulement.
Ces images peuvent être visionnées en mode plein
écran
Notre accompagnateur du CCK nous recommande de combler ces
interstices avec de la colle dissolution; pourquoi pas?
Les pentes du Blauen encore enneigées et produisent un bel effet
depuis la piste cyclable.
Le retour vers Mulhouse se fera « en survitesse » pour moi, c’est
à dire à l’allure normale de nos amis du Cyclo Club Kingersheim
(CCK) soit à une moyenne de 26-28 km/h.
Je ne ferais pas cela tous les jours…je crois que je vais bien
dormir ce soir.
Curieux alignement de billes de bois chez
Dés qu’on aborde la pente à
Avant d’atteindre ce dernier carrefour ,
Enfin on arrive au Blauen avec son auberge,
Le Blauen est toujours aussi
impressionnant tant je le trouve dur.
Encore aujourd’hui, je m’y suis essayé.
En fait le Blauen s’appelle le Hochblauen et je crois que c’est
mieux ainsi.
1100 et quelques mètres. Dans la Schwarzwald après
Badenweiler.
J’avais la chance au départ d’avoir un
cyclo allemand devant moi pour m’ouvrir la route. Le monsieur
m’avait doublé à Niederweiler…Mais au premier
embranchement, il a fait mine d’aller tout droit pour finalement
attendre que je passe devant.
Stratégiquement, il avait commis une erreur en passant
devant moi avec peu de réserve sous le pied.
Moralité, quand on n’est pas sûr de
soi: rester derrière!
Bref, je n’avais plus de repère pour trouver mon pas.
Je ne l’ai pas revu: vu mon train, il a du changer
d’itinéraire car je montais vraiment lentement et à
la limite de l’équilibre (6/8km/h avec un cardio à
165).
Je sais, j’ai un cardio élevé, je n’ai que 8 à
10 pulsations d’avance avant d’être dans le rouge, mais c’est
le prix à payer si on veut faire de la côte.
Dans le Blauen, il n’y a pas de pause possible, pas de
replats.
Je n’ai pas l’expérience des grands cols, ni la force, mais
qu’est-ce que ça doit être dur!
Donc pente régulière et pas d’objectifs visibles: on
est en forêt et on tourne tout le temps.
Les deux derniers kms conduisent uniquement au
Blauen après le dernier carrefour et offrent un peu de baume
au coeur, la route est fraîchement refaite suite aux
éboulements.Rigueur allemande dans la
réfection.
Arrivé en haut, il n’y a plus qu’à sécher les
effets comme on peut et éponger la « tête
dégoulinante ».
Savourer le paysage dans la vallée
près du Self Service et deux barres de
céréales; enfiler son coupe vent et entamer la
descente…longue la descente; si on va trop vite, on a froid et on
mobilise des ressources en freinage et en attention; si on va
lentement, on trouve le temps long.Trouver le juste milieu.
Passer par la station thermale et susciter
l’attention des curistes, rejoindre Mülheim, longer le cours
d’eau jusqu’à la gare, passer sous les voies et rejoindre
Neuenburg.
Tout cela s’effectue plutôt en pente douce descendante et
c’est tant mieux.
Aborder le Rhin, puis Chalampé avec sa rue
neuve (moi je prends la ruelle que je trouve sympa).
Après, Bantzenheim, la route forestière, la route
militaire rapiècée (dommage), et enfin Balder.
75km.700à 800m de dénivellée.
Compter deux bidons d’un litre pour être à l’aise sur
le retour avec vent de face.
Je prends un litre avec fructose et un litre avec eau plate.
Pas d’EPO!
Bonne nuit les petits.