Quatre cols à VTT autour du Sirnitz

Vue sur la Forêt Noire depuis le Sirnitz 3 avril 2015

Vous le savez sans doute, mon dada c’est de franchir des cols muletiers avec mon VTT.

C’est pour cela que je suis membre (N°6785) du Club des Cent Cols depuis quelques années.

Le but du jeu est complètement farfelu puisqu’il consiste à franchir des cols souvent à la suite l’un de l’autre; ce qui fait dire à nos détracteurs que c’est fastoche ce qu’on fait là. Continuer à lire … « Quatre cols à VTT autour du Sirnitz »

Sans trucage

cliché vélomaxou

Non, la photo n’est pas truquée.
C’est une piste cyclable.
Et elle est balayée.
Pas de feuilles mortes qui empiètent sur le revêtement.
Je ne dis pas où elle se trouve.

On aura deviné. Continuer à lire … « Sans trucage »

Balade outre-Rhin

Comment dire?

C’est devenu une banalité d’aller se promener à vélo chez nos
voisins.

Et pourtant…et pourtant, le voyage comporte toujours une part
d’exotisme et suscite toujours la curiosité.

Ces grands chalands sur le Rhin nous transportent jusqu’à
Rotterdam en passant par la Lorelei si chère à Heine.

Peut-être devrions-nous un jour prochain nous transporter avec
nos vélos jusqu’à ce Rhin romantique…

Dans le passage souterrain de la voie ferrée de Müllheim, on
découvre une curieuse affiche qui dénonce l’activiste d’un néonazi
local, résurgence de vieux démons qui inquiète nos voisins!…Mais
cette vindicte n’est-elle pas aussi une méthode condamnable?

Vous pouvez voir mon diaporama en mode plein écran

Chemin faisant, Niederweiler nous dévoile son architecture
typique et enfin Badenweiler, malgré la froidure de l’hiver, est
animé par des promeneurs et des travaux d’embellissement.

Le chateau fort a toujours fière allure sur son piton rocheux
éclairé par le soleil qui rejoint l’horizon.

On rentrera vent dans le dos avec zéro degré au thermomètre mais
bien emmitouflés de la tête aux pieds.

Les belles couleurs automnales


Le long de l’Ill, les amas de feuilles mortes tapissent le
chemin.


Et crépitent sous le passage de nos roues.


La forêt se remplit d’une mosaïque de couleurs.


Badenweiler sur les hauteurs est en vue.


Le vignoble du Markgräflerland.


Niederweiler.


Vigne vierge à Badenweiler

 

Blauen

Le Blauen est toujours aussi
impressionnant
tant je le trouve dur.
Encore aujourd’hui, je m’y suis essayé.
En fait le Blauen s’appelle le Hochblauen et je crois que c’est
mieux ainsi.
1100 et quelques mètres. Dans la Schwarzwald après
Badenweiler.

  • Je n’ai pas d’indicateur de
    dénivellée, mais je pense qu’on doit avoir
    10% de pente
    en permanence pendant 10 km.
  • un fidèle lecteur nous apporte cette
    précision:

    •  Le Hochblauen fait en réel 11.6km de long en
      partant du pied à Niederweiler pour une pente moyenne de 8%
      !! Merci.

J’avais la chance au départ d’avoir un
cyclo allemand devant moi pour m’ouvrir la route. Le monsieur
m’avait doublé à Niederweiler…Mais au premier
embranchement, il a fait mine d’aller tout droit pour finalement
attendre que je passe devant.
Stratégiquement, il avait commis une erreur en passant
devant moi avec peu de réserve sous le pied.
Moralité, quand on n’est pas sûr de
soi
: rester derrière!
Bref, je n’avais plus de repère pour trouver mon pas.
Je ne l’ai pas revu: vu mon train, il a du changer
d’itinéraire car je montais vraiment lentement et à
la limite de l’équilibre (6/8km/h avec un cardio à
165).
Je sais, j’ai un cardio élevé, je n’ai que 8 à
10 pulsations d’avance avant d’être dans le rouge, mais c’est
le prix à payer si on veut faire de la côte.
Dans le Blauen, il n’y a pas de pause possible, pas de
replats.
Je n’ai pas l’expérience des grands cols, ni la force, mais
qu’est-ce que ça doit être dur!
Donc pente régulière et pas d’objectifs visibles: on
est en forêt et on tourne tout le temps.
Les deux derniers kms conduisent uniquement au
Blauen après le dernier carrefour et offrent un peu de baume
au coeur, la route est fraîchement refaite suite aux
éboulements.Rigueur allemande dans la
réfection.
Arrivé en haut, il n’y a plus qu’à sécher les
effets comme on peut et éponger la « tête
dégoulinante ».
Savourer le paysage dans la vallée
près du Self Service et deux barres de
céréales; enfiler son coupe vent et entamer la
descente…longue la descente; si on va trop vite, on a froid et on
mobilise des ressources en freinage et en attention; si on va
lentement, on trouve le temps long.Trouver le juste milieu.
Passer par la station thermale et susciter
l’attention des curistes, rejoindre Mülheim, longer le cours
d’eau jusqu’à la gare, passer sous les voies et rejoindre
Neuenburg.
Tout cela s’effectue plutôt en pente douce descendante et
c’est tant mieux.
Aborder le Rhin, puis Chalampé avec sa rue
neuve (moi je prends la ruelle que je trouve sympa).
Après, Bantzenheim, la route forestière, la route
militaire rapiècée (dommage), et enfin Balder.
75km.700à 800m de dénivellée.
Compter deux bidons d’un litre pour être à l’aise sur
le retour avec vent de face.
Je prends un litre avec fructose et un litre avec eau plate.
Pas d’EPO!
Bonne nuit les petits.