Les potins du lundi

le parti du vélo va t-il l’emporter?

Élections? vous avez dit élections?

L’abstention massive est à craindre aux prochaines élections municipales. Le coronavirus sera passé par là.

Je n’irai pas voter, mon vélo non plus, car la crainte sera grande d’être contaminé, lui et moi. Certains porteurs sont asymptomatiques (peut-être moi-même?), ils sont atteints sans forcément le savoir. Je plains les assesseurs.

C’est l’intérêt supérieur de l’État qui est menacé. Réussir dans la maîtrise de l’épidémie est en effet une exigence majeure pour le gouvernement. En décidant de braquer tous les projecteurs de l’actualité sur l’épidémie de coronavirus, plus rien d’autre n’est plus important que la garantie de l’intégrité des citoyens…mais on continue de maintenir les élections. Difficile à expliquer.

les bubons, et qu’on en finisse!

Reconnaissons que le Haut-Rhin s’est particulièrement distingué ces derniers jours à la suite de l’assemblée évangélique de Bourtzwiller à partir de laquelle la contamination s’est propagée massivement. Jusqu’en Guyane et dans les rangs de l’Assemblée Nationale. Mulhouse s’est ainsi taillé une belle réputation dont elle aurait pu se passer et les promoteurs de cette manifestation ne semblaient pas désolés d’une telle publicité au lendemain de leur prestation. Ce n’était plus le partage de la bonne parole mais le partage du coronavirus.

« Après tout, on n’en fait pas tant pour la grippe saisonnière »

Les plus incrédules à la dangerosité du coronavirus commencent à se poser des questions. « Après tout, on n’en fait pas tant pour la grippe saisonnière! » ne suffit plus à convaincre qu’on en fait trop face au Covid-19

Alors la bonne nouvelle, elle est pour la République en Marche (LRM) qui n’a pas encore commis de faux-pas dans la gestion de la crise épidémique. Au moins le désastre de la réforme des retraites aura servi d’apprentissage et permis la mise sous le boisseau pour un temps de la calamiteuse loi sur les retraites. Pourvu que l’épidémie dure!

Méfions-nous cependant de cette mise au pas autoritaire et dérogatoire à l’état de droit (confinement, quarantaine) de la société au nom de son bien!

Dimanche prochain il restera à découvrir les effets de l’épidémie sur les élections.On peut s’attendre à des abstentions massives. Surtout de la part des vieux électeurs les plus fragiles au virus (dit-on) et aussi de la part des plus fidèles aux bureaux de vote et au conservatisme républicain.

Relativisons, dans nombre de communes comme la mienne, le résultat du vote ne changera en rien notre destinée quotidienne puisque les deux listes en présence sont issues de la précédente mandature et appliqueront les mêmes recettes. Il y a donc une forte similitude dans les programmes.

N’en voulons pas trop à l’Alsace, sa représentation politique est conforme à un conservatisme qui ne place pas en tête les enjeux sociétaux.

Le bien-être, l’environnement, le dynamisme,…trois thèmes fourre-tout qu’on décline à l’envi dans toutes les communes de France.

A Thann les deux listes protagonistes achèvent leurs campagnes à fleurets mouchetés à coups de tracts distribués dans les boites à lettres qui auront bien du mal à convaincre ceux qui ne s’intéressent pas à la vie municipale. Ne parlons même pas des communes où seule une liste est en présence, comme à Illzach! A quoi bon aller voter si une alternative un tant soit peu radicale n’est pas présente?

Demain nous partagerons les agitations puériles de la cité, l’air de rien.

Les retraités pas contents

9641fe181115a96c34fbe3e81d9380.pngMa chronique macroniste

C’est un billet du 13 novembre 2017 qui redevient d’actualité tant les médias s’intéressent au sujet des retraites.

Je le republie avec délectation.

Malgré moi, Macron a réussi à devenir mon président. Le président des riches.

Je l’ignorais, maintenant je le sais, je suis riche.

Plus riche que riche? je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est que je ne suis pas encore assez riche pour m’exonérer de mes devoirs comme d’autres le font dans les Paradise Papers.

Je suis donc un riche couillon qu’on peut encore taxer sans vergogne pour renflouer les caisses sans fond de l’Etat.

Car figurez-vous que par un tour de passe-passe bercynéen, j’ai été versé à mon insu dans les 20% de ceux qui continueront à contribuer à la fameuse taxe d’habitation.

Je suis fier, je devrais être fier, et mon consentement à cet impôt doit être total depuis que j’ai appris que seulement deux sur dix d’entre-nous ont l’honneur suprême et le privilège de figurer parmi les bons cotisants au bien-être de la République.

Mais ce n’est pas tout, l’informatique est diabolique.

En même temps qu’elle permet aux heureux patrons de calculer d’un clic le coût d’un licenciement, elle permet aussi de savoir combien les bienfaiteurs de la taxe d’habitation vont devoir, en plus, casquer au titre de la CSG nouvelle réservée aux chers retraités.

Dans mon cas ce sera 750 euros.

A vos calculettes, c’est ici.

Les potins du lundi

ob_7db2a2_dessin-coco-retraite-femmes-1.jpgÇa avait bien commencé mais ça va mal finir.

En substance, nous parlons de Macron et de sa politique.

Je n’en fais pas une fixation car comme pour ses prédécesseurs, j’avais constaté leur incapacité à gouverner ce Pays.

Selon les experts, la France serait plus sensible que ses voisins aux questions socio-économiques. Par exemple, les Allemands se montreraient plus dociles aux phénomènes d’appauvrissement et aux boulots mal payés. Les lois Hartz IV sont passées par là. En France les lois El Khomri et la loi travail n’auraient pas encore fait toutes leurs preuves en terme de réussite. Alors la France ronchonne.

Pour Macron la dégringolade est encore plus rapide.  Le taux des mécontents de son action s’envole à 59% (+5) en juin.

Présenté comme un grand bourgeois formé aux belles lettres, il s’avère être en privé d’une vulgarité comparable à Sarkozy.

Sa dernière saillie sur le pognon de dingue dépensé pour les minimas sociaux en est l’illustration.

D’aucuns s’ingénient à espérer une victoire des Bleus au Mondial.

Comme quoi, pour nos contemporains, la politique c’est bien une foutaise. Comme si des footeux qui tapent dans un ballon allaient redonner du tonus au pays!

Il nous avait prévenu, la France d’avant c’est fini.

Vous allez voir ce que vous allez voir.

Effectivement on a vu.

La loi travail en premier, cette loi qui devait relancer le travail.

Pas l’ombre d’un frémissement de reprise.

Mais restons zen: l’emploi en France est rare depuis longtemps.

Depuis Giscard, c’est à dire depuis des temps immémoriaux pour la plupart d’entre-nous.

Exit la loi travail, passons à la SNCF.

Il fallait faire la peau aux cheminots, c’est fait.

Maintenant les trains vont pouvoir rouler et arriver à l’heure.

Attendons de voir!…

Pour l’heure, les grands gagnants sont les bus Macron, cette hérésie environnementale qui consiste à utiliser la route et des engins diesel à la place des trains.

Le 80 km/h.

Une mesure imbécile, je n’ai pas peur de le dire.

Quand le tabac fait 75000 morts, on tente d’en éviter 300 sur la route sans aucune preuve que la mesure sera bénéfique. Va t-on changer les comportements? non!

C’est sur le chapitre des retraites qu’on attend à présent Macron.

Un sujet explosif après la hausse de la CSG de 1.7%.

Sous prétexte d’harmoniser les régimes, le gouvernement se prépare en fait à amputer les acquis des retraités et des veuves qui bénéficient d’une pension de réversion.

Je ne souhaite qu’une chose à cette politique de gribouille, c’est qu’elle échoue le plus tôt possible et qu’on passe à autre chose.

Nuit d’effroi au beffroi

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Thann et sa Collégiale

En bon citoyen, je me suis rendu samedi soir à la Crémation des Trois Sapins de Thann.

Thann en allemand, c’est le sapin.

La crémation de ces sapins, c’est un peu comme les feux de la Saint Jean, mais je n’en connais pas toute l’histoire moyenâgeuse.

Je tente d’approcher le centre ville au milieu d’un amoncellement de bagnoles.

Puis, le contenu de mon vélo est inspecté au sas d’entrée.

Je le cadenasse et je tente de me frayer à pied un chemin parmi la foule.

Bières et merguez à gogo. Les familles s’impatientent.

La grand messe est diffusée sur écrans géants.

Les ados grimpent sur les parapets pour mieux voir.

Je baigne dans les vapeurs de saucisses pendant que le clergé officie.

Il y aura me dit-on des évocations historiques sur le parvis.

Je n’en vois rien.

A 23 heures, les pompiers testent leur dispositif anti-incendie.

On va mettre le feu aux sapins au pied de la Collégiale.

Pourvu qu’elle ne brûle pas!

Les trois sapins s’embrasent et dégagent une imposante volute de fumée.

Les escarbilles volent au-dessus des toits…tandis que les lances à incendie dessinent un rideau d’eau pour protéger la population agglutinée autour de la place.

J’en ai assez vu.

A 23h30, les détonations du feu d’artifice retentissent.

Je suis déjà à la maison.

 

Les shadoks

Le jeudi, on prend la route.

Le mardi aussi.

Le samedi et le dimanche?… c’est le vélo du week-end quand le programme affiche une sortie officielle ou non. Continuer à lire … « Les shadoks »

Crise de l’euro: va t-on rouler à vélo à Noël?

vélo en or massif à 80.000 euros

J’affirmais il y a quelques jours que le vélo redevenait une valeur sûre

Ces rumeurs de crise beaucoup plus grave qu’annoncée couraient sur la toile depuis quelques jours. Avec 7 trillions (7000.000.000.000 ou 7*10¹²) de dettes, la zone euro est à l’agonie. Continuer à lire … « Crise de l’euro: va t-on rouler à vélo à Noël? »

Mulhouse, escarmouches Porte Jeune

La Porte Jeune porte bien son nom.

De nombreux jeunes s’y sont rassemblés et défient les forces de
l’ordre.

La galerie marchande a dû fermer son rideau métallique et les
trams sont paralysés.

Ensemble pour les retraites

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Ensemble pour les retraites

vélomaxou

Si la journée pluvieuse a dissuadé les cyclistes de sortir, les
manifestants contre la réforme des retraites ne baissent pas pour
autant la garde à Mulhouse.

 

Les clubs

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Les clubs

Les Audax d’Alsace – 
(vélomaxou)

Club: association où les membres ont un intérêt commun.

Les clubs de cyclotourisme sont en pleine effervescence avec le
beau temps revenu.

Ces cohortes de retraités ne restent pas inactives.

Le recul de l’âge de départ à la retraite pourrait venir enrayer
ce bonheur mérité qui est de pouvoir faire du vélo après 30 ou 40
ans de labeur.