
Silence radio chez les cyclos urbains.
Ils s’étaient arc-boutés sur le Plan Climat, la taxe carbone, la hausse des carburants.
Tout allait dans leur sens avec la Macronie.
Ils se sentaient pousser des ailes sur leur vélo.
Patatras!
Voilà que tout ce merveilleux plan s’effondre à cause de ces enfoirés de gilets jaunes qui puent le gasoil.
Ils ne comprennent pas cet entêtement des bagnoleux de province à continuer à rouler en voiture.
Avec Macron, beaucoup de cyclistes-ayatollahs imaginaient qu’enfin on allait faire la peau au diesel qui irrite les bronches.
Coûte que coûte.
C’était un peu prématuré, nos jeunes têtes d’œufs de Bercy se sont plantés; ils ont tout simplement oublié que les dindons de la farce seraient les besogneux qui peinent à boucler les fins de mois.
Il est vrai que pour un cycliste en ville, les choses sont simples.
On fait des pistes cyclables partout et roulez jeunesse!
C’est évidemment réducteur, c’est oublier que le vélo en ville, c’est à peine 3% de la part modale et beaucoup moins dès lors que vous devez faire dix bornes pour rejoindre votre taf.
Macron et ses cyclos bobos vont devoir encore attendre un peu.

C’est dans Capital qu’on apprend qu’une taxe est envisagée sur les licences sportives.
S’assurer coûte cher, mais c’est une façon de préserver son patrimoine, si petit soit-il, ou sa santé si elle vient à être défaillante.