cliché vélomaxou
L’étude de l’Institut de Veille Sanitaire
(InVS) date de décembre 2009. Réalisée auprès de 900 cyclistes du
Rhône à l’automne 2008, elle portait sur le port du casque et les
équipements de conspicuité.
Elle confirme ce que l’on supputait.
Il existe bien deux catégories de cyclistes avec des
comportements différenciés.
Les sportifs et les « utilitaires ».
Le casque:
Ainsi, si les sportifs portent volontiers le casque, les
utilitaires rechignent à porter un accessoire dont ils ne sauront
que faire une fois parvenu à destination.
La conspicuité = la
probabilité d’être perçu
Si les cyclistes sportifs sont souvent porteurs de tenues
bariolées aux couleurs de leur club, en revanche les « utilitaires »
préfèrent la tenue de ville souvent peu voyante.
Pour l’éclairage (arrière), seuls 64% des « utilitaires »
l’utilisent toujours et seulement 58% pour les sportifs, la
nuit.
Il y a encore du boulot!
C’est avec une secrétaire d’Etat inattendue que notre
Gouvernement se distingue dans le sport de compétition.
Notre karatéka (de position) Chantal Jouanneau va redonner au
sport ses lettres de noblesse.
De mémoire, on ne se souvient pas de tels exploits sportifs de
membres du Gouvernement en fonction.
On a eu le ministre des sports et patineur Alain Calmat en
1984…le rugbyman entraîneur Bernard Laporte plus récemment…mais
sinon, je n’en vois pas d’autres ayant occupés des fonctions
gouvernementales…
Que suis-bête! j’allais oublier notre ministre de l’industrie,
maire de Nice et motard de compétition Christian Estrosi.
Parmi les députés, les sportifs reconvertis sont plus fréquents;
à commencer par notre champion de judo David Douillet et notre
champion de sabre Jean-François Lamour.
Le président Sarkozy est cycliste intermittent, mais il n’a pas
encore remporté de compétition.
A quand un cycliste-ministre?
Cycles Hermel
Les structures de commercialisation de nos vélos évoluent et nos
comportements d’achat aussi.
On assiste actuellement à une mutation des achats en faveur des
Grandes Surfaces Spécialisées et aussi vers les distributeurs
franchisés.
Il suffit de se référer aux enseignes de sa ville pour les
connaître, nos distributeurs de vélos.
Pourtant, d’une ville à l’autre, on peut observer des
différences au niveau des marques de commercialisation.
1/ D’abord la distribution spécialisée. Composée de 2500
indépendants et, phénomène nouveau, de 870 enseignes spécialisées
avec des noms connus comme Culture Vélo (51),
Véloland (20), Mondovélo (en
développement avec l’appui des 500 magasins Sport
2000), Holland Bikes,
Distri-Cycle,…
Parmi les indépendants, certains adhèrent au réseau
Bouticycles (60).
A noter également la marque de distributeurs Vélo et
Oxygène avec 700 points de vente.
2/ les GSA représentent 300 points de vente (Carrefour,
Auchan, Cora, Casino) et ont capté
jusqu’à 65% du marché.
3/ la distribution multisports (Décathlon,
Intersport, Go Sport,…) avec 470 magasins dont
210 Décathlon!
(sources: Economie Vélo- Atout France
2009)
enviro2b.com
C’est une idée reçue: le vélo est le mode de transport de ceux
qui n’ont rien d’autre à s’offrir.
Sans permis, trop vieux pour conduire sa bagnole, sans le
sou,…Bref, une idée qui convient bien à ceux qui assimilent vélo
et sans moyens!
Perdu!
Plus on a de bagnoles à la maison, plus on a de vélos aussi.
(étude Francis Papon 93/94)
Ce sont des cyclistes « optatifs » qui malgré la bagnole prennent
plutôt le vélo.
Et ce sont aussi les cadres et professions intermédiaires qui
progressent dans l’usage du vélo alors que lycéens, ouvriers,
inactifs décroissent.
Si le vélo progresse de nos jours, c’est donc d’abord par choix
conscientisé.
Même s’il est vrai que le renchérissement des coûts de transport
aide au choix.
Il y a donc bien une morale à utiliser son vélo plutôt que la
voiture.
Pourquoi nous compter?
A des fins statistiques essentiellement.
Les systèmes existent.
Cette petite vidéo fait le tour des techniques.
Le vélo bat l’auto aussi à Milan. On remarquera la conduite à
« l’italienne » du fixies…
Le journal « l’Alsace » publie depuis quelques jours les
engagements des candidats aux Régionales 2010.
La question du jour (11 mars) concerne les actions prioritaires
pour l’environnement.
Affligeant!
Le vocabulaire de nos écologistes en herbe est un fatras de mots
incompréhensibles derrière lesquels les électeurs auront bien du
mal à savoir ce qui s’y cache.
Quelques exemples de bons mots:
L’éco-compatible (centre droit), l’économie verte (FN),
préserver la biodiversité (Majorité alsacienne), atteindre le bon
état écologique (Europe Ecologie), respecter des critères
environnementaux stricts (NPA)
Il est vrai qu’il n’est pas facile de « ratisser large » en
politique tellement les sujets environnementaux sont vastes.
Mais, il faudrait peut-être que nos politiques prennent des
leçons de pédagogie s’ils veulent apparaître un peu plus crédibles
aux yeux de leurs électeurs.
Pour le reste, je l’ai déjà dit, la promotion du vélo sous
toutes ses formes n’apparait nulle part dans les professions de foi
des listes candidates. C’est dire si les promoteurs du vélo ont
encore du travail!
Dans une région comme l’Alsace où la marque
Peugeot concentre 10.000 emplois, sans compter les sous-traitants,
on ne s’en étonnera guère…
Pourtant les sujets d’actualité ne manquent pas en matière de
dégradation de notre environnement en Alsace:
– la monoculture du maïs et son corollaire – les pesticides –
font des ravages considérables sur la nappe phréatique et sur
l’apauvrissement des terres cultivables
– l’urbanisation ne cesse de prélever des terres agricoles et de
bétonner les surfaces
– la pollution de l’air est telle que les normes admises sont
dépassées à longueur d’année.
Au total, on ne s’étonnera donc pas au soir du premier tour que
l’abstention soit encore trop forte.
Image Permis-école
C’est l’exercice le plus difficile, à vélo.
Tourner à gauche.
Au lieu de tourner « comme des voyous », « à
l’arraché », en prenant les passages piétons , en sautant les
trottoirs, essayons de respecter le code de la
route!
L’image ci-dessus est un cas d’école pour les candidats au
permis de conduire.
Le moniteur de l’auto-école dira à son élève:
« oui, ce cycliste est mal positionné sur la
chaussée, mais il ne faut pas le dépasser ni klaxonner car c’est un
usager de la route qui n’a pas forcément reçu une
formation ».
C’est la règle qui n’est pas toujours observée par les
voitures.
Ceci dit, une grande variété de commentaires cyclistes peuvent
s’ajouter:
1/ on ne sait pas si ce cycliste a regardé derrière lui avant de
tendre la bras…tendre le bras ne suffit pas à pouvoir traverser
la chaussée car on risque d’être renversé par un
véhicule…qui n’a pas compris votre manoeuvre, ou qui n’a pas le
temps de réagir, ou qui a choisi de passer malgré
tout.
2/ ce cycliste est sur un VTT avec « les genoux dans le guidon »
qui témoigne d’une utilisation occasionnelle du vélo. On peut donc supposer une incapacité relative à
entreprendre un « tourner à gauche » dans les règles.
3/ si l’on n’est pas sûr de tourner à gauche dans de bonnes
conditions de sécurité, difficulté à regarder derrière tout en
pilotant son vélo sans dévier de sa trajectoire (quand vous regardez derrière vous par la gauche, votre guidon
est déporté vers la gauche par la rotation des épaules, certains
cyclistes sont entraînés à regarder par la droite pour que le
guidon « serre » vers la droite, attention quand même de ne pas
tomber dans l’accotement), trafic important, mieux vaut
s’arrêter sur le bord de la route et se préparer dans un deuxième
temps à traverser après avoir assuré sa sécurité et positionné son
vélo dans le sens de la traversée en partant de la voie qui est à
droite sur la photo.
4/ si on maîtrise sa conduite cycliste, c’est
à dire qu’on est tonique et pas déprimé, alors on
prépare son « tourner à gauche » en regardant d’abord à l’arrière
assez longtemps à l’avance, puis, on commence à serrer sa gauche tout
en tendant le bras et à neutraliser le passage des véhicules
arrivant par l’arrière.
C’est la partie la plus dangereuse qui généralement dérange les
automobilistes et entraîne parfois des « débordements » par la gauche
ou des « forçages » sur votre droite. Et c’est aussi la plus
délicate, car il ne faut pas dépasser l’axe médian, surveiller les
véhicules qui arrivent en face et vous ménager un espace vital.
En cas de voie matérialisée pour le tourner à
gauche ou d’îlot central, la manoeuvre est
facilitée.
Si vous êtes plusieurs cyclos, c’est plus facile car vous
bénéficiez d’un effet de
masse et vous êtes plus visibles.
Attention à la pénombre! si vous n’êtes pas
revêtu de vêtements visibles et sans éclairage public, votre
éclairage vélo peut s’avérer insuffisant: mieux vaut traverser en
deux temps.
Attention aussi aux axes de grand trafic hors
agglomération; pour un automobiliste au loin, vous n’êtes qu’un
point!
Mieux vaut traverser en deux temps en
l’absence d’îlot.
5/ vous n’avez pour l’instant traversé qu’une demi-portion de
chaussée: si personne ne vient en face, continuer votre « tourner à
gauche » et profiter de votre élan tout en contrôlant la trajectoire
d’aboutissement vers la chaussée à atteindre et attention aux
piètons qui sont prioritaires sur leur passage! (évitez de prendre les virages à la corde! vous pouvez vous
retrouver en face d’un véhicule dans
l’intersection)
Si des véhicules arrivent en face: deux attitudes!
– soit vous estimez le temps à traverser insuffisant compte tenu
de votre vitesse résiduelle et dans ce cas vous ralentissez votre
vitesse quitte à s’arrêter au milieu de l’axe toujours sans le
dépasser…c’est la position la moins enviable
car vous êtes vulnérable arrêté au milieu d’une chaussée sans
protection.
Les clubs cyclos évitent en principe ces
itinéraires qui mettent les cyclos en danger.
– soit vous avez le temps de passer avant…et vous passez en
rabattant votre bras et en reprenant de la puissance de pédalage
pour accélérer le mouvement.
La dynamique de la traversée (autrement dit votre vitesse) est
un atout pour libérer l’intersection au plus vite et vous
bénéficiez, en plus, de la faible longueur de votre cycle.
Pour les tandems, ce sera moins manoeuvrant,
évidemment!
Pendant toute la durée de la traversée, essayez de maintenir
votre bras levé pour bien indiquer votre volonté de traverser vis à
vis des usagers arrivant en face tant que vous ne vous êtes pas
engagé après l’axe médian.
Ouf!
C’est un truc de fou le tourner à gauche à vélo.
crédit photo DRIRE Mâcon
L’élimination des pneumatiques est réglementée en France.
Face aux 400.000 tonnes de pneus neufs mis sur le marché chaque
année, on comprend qu’il faille contrôler le devenir des pneus
usagers.(chiffres 2007 Drire)
400.000 tonnes, sans compter nos pneus de vélos!
Ces derniers ne font l’objet d’aucun suivi dans leur élimination
(contrairement aux pneus de scooters).
Pour l’instant, vu la faible empreinte écologique laissée par
nos pneus de bécanes, on n’imagine pas encore mettre en place un
circuit de recyclage pour les cycles des particuliers.
On ne sait pas, en revanche, ce qu’il advient des pneus usagés
des flottes de vélos comme les vélos Decaux…dont on dit qu’ils
parcourent 10.000km par an!
Poids des pneus VTT (400 à 800gr en moyenne)
cliquer sur le lien pour les
détails
Poids des pneus route (200 à 250gr en moyenne)
cliquer sur le lien pour les
détails
Du caoutchouc, du noir du carbone, du textile, du métal,…les
pneus ne sont pas dangereux mais leur destruction doit donc être
contrôlée.
cliché vélomaxou
Ce matin, 5 à 10cm de neige…
L’Alsace peine à sortir de l’hiver.
De quoi faire mentir « le réchauffement climatique »!
A 10 jours du printemps, nos sorties cyclistes pâtissent de ces
sautes d’humeur météorologiques.
velomaxou 