Goldbach-Haag-Grand Ballon



Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

C’est un peu ma façon de résumer cette montée au Grand Ballon.

Rien que pour éprouver mon VTT tout neuf.

Parti de Goldbach, je me suis mis en tête de passer par Altenbach pour rejoindre la route du Haag…histoire de ne pas faire un aller-retour par le même chemin.

Insuffisamment préparé à ce genre d’exercice?

Oui, certes!

C’était ma deuxième sortie à VTT depuis hier.

J’avais quand même pris des précautions: la carte TOP25 3719OT, le téléphone, une chambre, une pompe, deux phares,  deux casse-croûtes, eau,…bref, j’avais 3kg500 sur le dos!

La prochaine fois, je ferais mieux; j’avais oublié l’imperméable, la boussole, un briquet, de l’outillage,…

Quand on est seul, on ne peut compter que sur soi-même surtout vu les conditions atmosphériques et j’ai pris des risques dans des GR inconnus.

A la cote 844, le chemin se sépare en deux.

A gauche, on rejoint Geishouse…à droite le Haag.

Ces deux kilomètres de chemin enneigés ne permettent pas de monter sur le vélo: il faut pousser.

Après, on rejoint le Totem de la route du Haag et on peut monter jusqu’à la ferme sur la mince couche de neige.

Un café vite avalé à la ferme auberge et on reprend la route…ou plutôt la piste de fond.

Impossible de rouler là-dessus et en plus on se fait engueuler parce qu’on fait des ornières!

Une seule solution: pousser en marchant sur le coté.

Ne pas s’attarder en haut du Ballon, il y fait des rafales insupportables.

Je descend un peu avant de m’habiller plus chaudement.

Essai des freins: ça ne dérape pas, l’hydraulique est douce et ne gèle pas, on peut s’enfermer dans sa burqa et se laisser descendre…il est vrai que les gros pneus crantés de 2.25 mettent en confiance.

Bon, pour tout dire, je ne ferais pas ça tous les jours.

On consomme énormément d’énergie à pousser le vélo et quand on est dessus, on ne va guère plus vite, on passe son temps à corriger les trajectoires et la moindre rigole traversée vous fait cabrer le vélo.

En cas d’embardée à la montée, la reprise de pédale est du sport vu le braquet hyper-réduit…On a un peu parfois l’impression  de faire du sur-place.

Coté cardio, je n’ai pas fait de test, mais c’est clair que c’est physique!

Même avec les quelques kilomètres poussés, je ne regrette pas l’expérience même si j’espérais voir les Alpes au loin…

Ce sera pour une autre fois.
19km

Images…
http://youtu.be/Rhk8l6BctZo

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