Le vélo en quête d’organisateurs


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Le vélo se suffit à lui seul.

C’est un peu ce que je me suis dit quand j’ai décidé que pour aller et venir je n’avais besoin de rien d’autre que ma bécane.

Les encombrements, les interdictions, je m’en accommode.

Je l’ai déjà dit, je suis un adepte des espaces indéterminés, ceux que Pierre Sansot appelle l’anarchie joyeuse.

C’est en partie pour cela que j’ai ajouté le VTT à mes autres vélos de telle sorte que je passe partout.

Mon vélo urbain, je l’ai choisi discret, sans ostentation, pour ne pas me le faire piquer. Mais il se révèle d’une grande efficacité tant il se prête aux chausse-trapes de la ville, les pièges modernes d’édiles inconséquents.

Si le vélo se suffit à lui seul, il a ses grands prêtres réunis en chapelles.

Ceux de la FUB, ceux de la FFCT, et d’autres, sponsorisés, parmi les plus en vue.

Ces chapelles là parfois se chamaillent.

Alors elles édictent des codes. Des codes de bonne conduite.

Il suffit pourtant de gratter un peu pour se rendre compte que ce mouvement religieux de grands prêtres est en quête de pèlerins.

Combien de schismes en préparation?

On ne le sait pas encore.

Les chamailleries se poursuivent pendant que la base s’en détourne.

Du coté des clubs, la messe est déjà dite: les derniers servants, têtes grises, se préparent à solder les comptes autour d’un grand festin puis à mettre la clé sous la porte.

Ainsi va le mouvement cycliste!

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