La police, la gendarmerie passeront à maintes reprises devant ce véhicule mal garé.
Sans songer même à le verbaliser.
Ils ont perdu leur réflexe élémentaire qui est de protéger le citoyen lambda en ville.
Ce n’est qu’un cas parmi d’autres.
Hier encore, tout près de chez moi, un véhicule stationné sur le passage piéton pendant des heures.
A deux pas de la gendarmerie.
Rien ne se passe.
Aucune verbalisation. Je peux donc me garer en toute impunité pensera le riverain.
J’essaie de comprendre…puisque se faire justice à soi-même est interdit par la loi.
Je ne sais pas moi…crever les pneus, rayer la carrosserie, casser le pare-brise, emporter les clés souvent laissées sur le contact, …tout acte de vandalisme puni et impossible à justifier autrement que par un acte de colère.
A mon humble avis, il s’agit avant tout d’une question de formation des policiers et des priorités fixées par la hiérarchie.
Toutes tournées vers les délits, les crimes, les enquêtes, nos forces de l’ordre abandonnent les contraventions et délaissent le piéton, le cycliste, la mère et son landau.
police à vélo encore trop rare dans les bourgs faute de moyens suffisants
Se garer, sortir de son véhicule, rédiger un PV, non c’est trop!
Dans sa bulle automobile, le policier, le gendarme, a perdu de vue le B.A BA de son rôle civique et citoyen: protéger les plus faibles, ceux qui marchent sur des trottoirs étroits parfois réduits de moitié par les plantations riveraines et les cyclistes obligés de raser les murs des cités faute de mieux.