
Imaginez deux villes distantes de cinq kilomètres qui s’unissent et forment une agglomération de 80.000 habitants; c’est le cas de Villingen-Schwenningen en Forêt-Noire.
Aucune chance que cela advienne en France, c’est comme si on voulait fusionner Thann et Vieux-Thann qui se touchent, pourtant.
ô grand jamais!
Je me suis donc offert un week-end en Forêt-Noire.
A Donaueschingen en passant par Titisee, à Bad-Durrheim, à Triberg et donc à Villingen-Schwenningen.
Du vélo uniquement à Villingen.
Titisee, le lac, les coucous et la clientèle asiatique.
C’est réducteur pour qui ne sait pas voir, mais d’un clin d’œil, je m’arrête sur ce qui surprend mon regard.
Passons!

A Donaueschingen, c’était jour de mariages.
La future mariée attire les regards; elle est belle dans sa robe blanche toute brodée et son foulard discrètement ajusté.
Devant le Musée d’Art Moderne rutilant, sur les bords de la Brigach, ses deux amies lui tiennent compagnie, tandis qu’un groupe de jeunes hommes sont réunis pour la prise de photos-souvenirs sur les marches de l’édifice.
Puis le cortège de grosses berlines a traversé le cœur de ville dans un concert de klaxons en direction du restaurant italien du club de golf.
La communauté turque du Bade-Wurtemberg est pleine de jeunesse et d’allégresse.
Le Président turc Erdogan n’oublie pas ses résidents extérieurs, il est venu cette semaine inaugurer la toute nouvelle mosquée de Cologne.
Étonnante Allemagne!

Puis, j’ai repris ma marche dans le Fürstenbergischer Park le long de la Brigach.
De larges allées où cohabitent piétons et cyclistes.
A neuf heures, deux degrés en ce dimanche 30 septembre à Villingen-Schwenningen

La selle de mon cheval en aluminium est toute mouillée par la rosée du matin.
Il grelotte.
Et moi aussi.
Je n’avais rien préparé, je me suis donc fié à la signalétique abondante.

Admirons le pavage des voies.
Les Allemands sont orfèvres en chemins et trottoirs pavés, un travail méticuleux qui doit coûter bonbon…

Se perdre en forêt? difficile à admettre quand on considère le luxe de la signalétique.
L’Allemand aime la nature, il la bichonne et la nature sait lui rendre.
Je relativise car il s’agit du Bade-Wurtemberg et je ne connais pas les autres lands.
A force de longer la Brigach, je cherche à grimper dans la forêt voisine.


Puis je reviendrai au bord de la rivière.


Puis j’irai faire un tour en ville.



J’ai repris la route en voiture.
A Triberg, je me suis délesté de cinq euros pour avoir le droit de monter le long des cascades.
Cinq bus de touristes patientent au carrefour…
Chemins goudronnés pour touristes en tong.

Cinq caisses cernent les lieux.
A Kasse-Kenzele, on peut acheter des cacahuètes, un euro, pour les écureuils.
Je n’en ai pas vu.
A faire une fois!
Comme disent les Belges


