A la Croisière de Cernay, je ne m’attarde pas car un grain menaçant approche
Ce matin, je profite d’une accalmie du temps pour sortir.
Je rends visite aux gilets jaunes.
A la Croisière de Cernay, leur campement de fortune s’est doté de confort.
Des abris ont été construits à l’aide de bâches et de palettes.
Quelques stères de bois pour tenir si le froid s’installe. Au tableau d’affichage, les consignes à observer quand on change d’équipe.
Je pars à Burnhaupt.
En chemin encore une décharge sauvage. Cette fois c’est l’œuvre d’un chauffagiste qui s’est débarrassé d’une vieille chaudière murale et de ses tuyaux.Matthias a déménagé avec sa voiture. Il est à présent au bout de la rue de la Libération à Aspach-le-Bas. Son radiateur livré n’est pas le bon et son moteur ne démarre plus. Il a faim.
Matthias voudrait du pain, du fromage, du poisson en boites, des chips, de la salade et du chocolat. Je me propose de l’aider en le ravitaillant, si quelqu’un veut se joindre à moi, me faire signe.
Il me demande de joindre l’association Robin des Toits.
Quand j’arrive à Pont d’Aspach, c’est l’heure de « libérer » les caboteurs des pays de l’est parqués au centre du giratoire. Ces types sont exploités par leurs patrons (ils travaillent en France avec les conditions de leurs pays) et faussent la concurrence. C’est un des mauvais coté de l’Europe.A Aspach, du bois pour l’hiver et deux immenses remorques pour s’abriter .
La télévision a été installée dans l’une des remorques.
Les équipes se relaient jour et nuit.
Tout va dépendre de la façon dont le pouvoir va s’exprimer, me dit-on…
La Doller a repris de la vigueur avec les dernières précipitationsLa grande passerelle recouverte de planches est très glissante, je longe à pied en me tenant à la main courante