Enquête sur les pratiques


Jamais un cycliste du dimanche ne viendra se risquer dans ce genre de situation

Un sujet olé olé?

Perdu!

Il s’agit en fait de nos pratiques cyclistes sur lesquelles se penche le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.

Si ça existe comme Ministère. Mais en ce moment ça se vend mal.

C’est un peu long à retenir par cœur…surtout le solidaire à la fin.

On vient d’en avoir une belle démonstration avec la hausse des carburants qui frappent en priorité ceux qui se déplacent en bagnole.

Passons!

Donc l’enquête en question vise à savoir si les cyclistes sont poreux entre-eux.

C’est à dire si un mariage est possible entre vélo des rues et vélo des routes ou si ces mondes s’ignorent.

Je me marre car je connais la réponse d’avance.

Jamais un cyclo bodybuildé en lycra, les poils rasés, ne viendra se compromettre avec une cyclote sur une bécane avachie par un panier de courses rempli à l’Aldi.

La fameuse porosité (tant rêvée par les tenants du tout vélo) entre les pratiques cyclistes n’existe pas en France.

Oui, on trouvera toujours un ou deux hurluberlus comme vélomaxou pour tâter de la route, de la ville, du VTT et du cyclo-camping; mais ils ne font pas florès.

Et encore! si j’en suis là, c’est grâce à la retraite. Toute ma vie professionnelle a reposé sur l’usage de la voiture par obligation.

La cassure est franche dans les bataillons de cyclo-sportifs; moins chez les cyclotouristes dont les contours sont plus flous.

Chez le vélotafeur ? je ne sais pas.

Chez l’urbain, j’en connais qui détestent les sportifs à vélo comme la peste.

Y va y avoir du boulot avant de tenir congrès!

Je ne vais pas faire un long discours mais les pratiques et les objectifs sont tellement distendus qu’il est impossible que ces mondes cohabitent un jour.

Rien que pour les infrastructures, personne n’est d’accord, alors c’est facile pour les pouvoirs publics de ne rien entreprendre.

Le problème majeur est celui d’un conflit d’usage des pratiques cyclistes entre cyclistes et aussi de l’image qu’on se fait du vélo dès lors qu’on observe le phénomène de l’extérieur.

Il y a donc une incapacité culturelle à coopérer dans les différentes sphères du mouvement cycliste.

Alors si l’envie vous prend quand même de répondre à la fameuse enquête, c’est ici

2 réflexions sur « Enquête sur les pratiques »

  1. Enquête pipo !
    On ne peut rien exprimer de ce qui nous tient à coeur : pourquoi je n’utilise pas plus mon vélo pour les courses, les freins à l’utilisation en velotaf, les PCs mal foutues, les trottoirs dits cyclables, les PCs non balayées, le danger, le fait que les vélos soient considérés comme des parias que l’on rejette du flot automobile vers des espaces inroulables, etc…

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire