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Le Dervois à VTT
Parcourir le tour du lac du Der (60km), ce n’est pas mon truc. Je préfère pointer mon nez vers ces maisons aperçues sur la gauche…
J’appelle mon parcours Dervois. C’est en Champagne humide. Cette vaste dépression recouverte d’alluvions et parsemée de très nombreux plans d’eau comprend le Chaourçais, le Briennois, le Pays du Der et le Perthois.
A la maison du barragiste, je quitte la route du lac
Aujourd’hui je suis parti de Giffaumont, ce village de la Marne au bord du barrage réservoir du Der, l’une des plus grande retenue d’eau d’Europe créée en 1974 pour dompter les crues de la Marne en amont de Paris.
En gros, je suis donc au cœur d’un triangle Saint-Dizier/ Vitry-le-François/ Montier-en-Der.
Aujourd’hui, je m’intéresse au sud-ouest du lac (40 km)
Paradis des oiseaux migrateurs, le lac du Der est devenu touristique…alors même que la région est pauvre économiquement. Ce qui fait le charme du Der, c’est donc cette grande étendue d’eau qui rappelle un peu la mer, mais aussi ses paysages verdoyants et ses villages aux maisons traditionnelles à pans de bois.
Fidèle à mon habitude, je pars à la découverte de ces villages, le temps de quelques heures à VTT. Mon parcours est erratique ne souhaitant pas me laisser guider par ces itinéraires convenus que proposent les offices de tourisme.
Alors oui, il faut le VTT pour quitter les routes goudronnées peu fréquentées et tâter du chemin improbable.
On croirait un décor de cinéma. Voici la petite église ND de Chatillon sur Broué, construite au début du XVI° siècle.Un vététiste qui rentre dans une église, c’est louche, mieux vaut retirer le casque surtout si l’on est païen.Je file jusqu’à Droyes, un village à l’agonie comme beaucoup d’autres, connu surtout pour son lycée agricole de renom, mais qui garde un charme malgré lui avec ses maisons à pans de bois dès lors qu’on les entretient pas facile de contourner ces parcelles dont le remembrement a supprimé la plupart des accès église de Bailly-le-Franc, je ne vais pas la visiter, ça ferait louche. Construite à partir de 1510, elle se distingue par sa flèche élancée en ardoiseEnfin un chemin reconnu pour les marcheurs. De marcheurs, je n’en verrai aucun…A Joncreuil, je vais commencer à retourner. L’église est ici en pierre calcaire contrairement au chemin des églises à pans de bois.. Ce qui dénote aussi pour la région, c’est son clocher à dôme impérial. En 1944 Ferdinand Arnoult dessine sur le toit une croix de Lorraine en provocation à l’occupation allemande. Un acte qui aurait pu coûter cher aux habitants. La croix a été réhabilitée récemment par les Monuments Historiques.Les stèles en chemin sont rares ici. Curieux bunker. De facture récente en béton moulé, je crois que c’est tout simplement une guérite pour chasser le gibier poussé hors de la forêtMe voici sur un long chemin sablonneux à travers champs . Direction Outines.Outines sera ma dernière église à pans de bois visitée. L’église Saint-Nicolas possèderait des bois remontant à 1512! Construite sur le modèle des halles de la région. On notera sa voute en écaille de bois destinée à la protéger des intempéries Une charpente massiveMon cheval attend dehors. Patiemment.Me voici dans un abîme de perplexitéFinalement je tombe sur la réserve des étangs d’Outines-Arrigny. Je me faufile en douce sur le petit single des randonneurs pédestres qui me ramènera au bord du lac.Port de Giffaumont. Il n’y a pas le feu au lac. Alors je prends mon temps.
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
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