
L’histoire des voiliers
J’avais ce cadre rectangulaire depuis longtemps chez moi en réserve pour le jour où je me sentirais en état de peindre cette grande surface de presque un demi-mètre carré!

Aujourd’hui, orage prévu, je m’y attaque.

Je réunis mes tubes dans l’ordre…

Faut pas s’dégonfler lorsqu’on débute en face d’une surface comme celle-là, moi qui suis habitué au 24×32 de l’aquarelle. On a tous les problèmes en même temps.
- le tableau qui gigote
- « la sauce » à rallonger
- on en a plein les doigts
- ça tombe par terre, on marche dessus, on suit mes pas dans toute la maison
A l’acrylique, on a le droit de fignoler « au doigt » pour les bords ou pour adoucir des fondus comme le sable et l’eau de la mer.

Au bout de deux heures, je suis vidé. Plus dur que de monter le Bannstein à vélo! Et pour clore le tout, à la fin il faut peindre les voiliers! J’ai pas intérêt à les louper car je n’ai pas encore les couteaux bien en mains.
Finalement l’orage n’est pas venu. Mais mes voiliers filent au moins à dix nœuds.
