
On dit que c’est l’effet de la crise.
La Covid a fait des dégâts dans les approvisionnements. Tous asiatiques pour la plupart pour tout ce qui touche au monde des loisirs et du sport.
La pénurie de vélos est là. J’ai la modeste ambition d’acheter un Gravel. J’attendrais qu’un mail salvateur m’annonce que le modèle attendu soit à nouveau dans les rayons. Nos achats sont souvent motivés par un effet de mode ou une simple impulsivité. Combien de fois j’ai acheté un truc sur un coup de tête que j’ai regretté ensuite. Ne pas disposer de son produit en ligne ou en rayon est parfois préférable car on a le temps de réfléchir et de se remettre en question.
Ai-je vraiment besoin d’un x-ième vélo? C’est la question. Plus on spécialise sa bécane par tranche d’utilisation, moins on l’utilise. Le Gravel est l’exemple type. Il faut dans mon coin avoir le routier et le VTT. Mais le Gravel s’impose moins, me dis-je…et pourtant j’aimerais en disposer pour faire des parcours mixtes, de la route et du chemin.
A plus long terme, le Gravel va rester tendance car nos réseaux routiers sont appelés à dépérir de plus en plus, à être remplis de chausse-trappes comme les dos-d’âne, il faudra donc avoir des vélos moins rapides mais plus confortables pour affronter nos routes rapiécées. Pour s’en convaincre, il suffit de constater que la plupart des itinéraires du Tour de France doivent subir des cures de jouvence quelques mois auparavant.
Si le marasme perdure du fait de la forte demande et de l’offre en berne, il est possible que j’oublie de casser ma tirelire.
Bon, en attendant, je me disais qu’il serait temps de renouveler des trucs qui commencent à battre de l’aile.
- des gants à doigts longs
- un nouveau compteur route avec GPS. Je ne sais d’ailleurs pas vers quoi me tourner, il faut que je reprenne le sujet de A à Z
- un maillot manches longues
- un casque de qualité je reprendrai un KED entièrement rétroréfléchissant (en rupture aussi) idéal pour être repéré la nuit par les chasseurs!

- des pompes de VTT. Je les use vite. Elles ont déjà fait un passage chez le cordonnier. En montagne, je suis « un cyclo-marcheur », il est donc normal qu’elles souffrent dans les cailloux où je passe.

Tous ces équipements sont en rupture.
L’effet Covid est passé par là. On ne fabrique plus rien chez nous.
Alors un conseil: faisons durer notre matos!