Tourner en rond

Hirel, le moulin sans ailes

Les moulins bretons ont la particularité d’avoir perdu leurs ailes. C’est dommage.

A Hirel, je suis parti du moulin pour rejoindre Cancale, puis je suis rentré par l’intérieur des terres.

Le vélo reconduit

Avec ce nouveau confinement, sortir à vélo est conditionnel puisqu’on ne peut plus « s’échapper » au-delà du kilomètre de chez soi….et pas plus d’une heure. C’est le fameux cas numéro 6 de l’attestation de déplacement dérogatoire…

penser à prendre avec vous votre attestation dument complétée…et votre carte d’identité

Mais gardons-nous des idées reçues qui ont fait tant de mal au vélo lors du précédent confinement.

Rien ne vous empêche de prendre votre vélo pour…

  • aller au travail et en revenir (cas 1)
  • aller faire ses courses de première nécessité (cas 2)
  • consulter votre médecin et acheter des médicaments (cas 3)
  • se déplacer pour assister une personne vulnérable ou procéder à une garde d’enfants (cas 4)
  • aller chercher les enfants à l’école (cas 9)

Dans ces cas précités, plus de zone de 1km et de durée d’une heure à condition de ne pas tricher! Si votre ophtalmo est à trente bornes, rien n’empêche donc de prendre votre vélo…et vos lunettes.

…toujours muni de son attestation. à télécharger ici ou à saisir en ligne sur son Smartphone à partir de l’application TousAntiCovid

article en relation

Les cyclistes, fermez-là!

En attendant l’été 2021

C’est qu’on en meurt de ce machin là et qu’on ne sait pas l’arrêter à coup sûr. Le monsieur dans son lit d’hôpital voit l’anesthésiste s’approcher et s’assoir à son chevet… » j’ai encore beaucoup de choses à faire…avant de « partir », faites-en sorte que je m’en sorte » lui dit le malade avant qu’on l’endorme.

Les cyclistes, fermez-là!

C’est ce que les autorités pourraient nous opposer lorsque nous rechignons à abandonner nos balades, persuadés que nous ne sommes pas en cause.

Pas en cause de la propagation épidémique. Quoique! Plus personne ne sait vraiment comment il se propage le virus; les mains? les surfaces? l’air expiré-inspiré? l’eau puisqu’on mesure sa présence dans les stations d’épuration?…

Cycliste de loisir, statut enviable, j’aurais tort de me plaindre face au sort de nombreux compatriotes. Au contraire, je devrais adopter un profil bas. J’en suis conscient.

J’observe le phénomène mondial comme tout le monde et l’outrageuse propagation de l’épidémie dans nos corps, dans nos esprits.

Les points de PIB qui dévissent, l’incroyable affolement des corps d’État, les plaintes montantes de tous les métiers impactés, la désolation du corps médical débordé par le flux, tout cela sautent aux yeux.

Mais ce qu’on voit moins, c’est le virus qui ronge peu à peu nos certitudes, nos croyances, nos échéances de vie et les termes qui se rapprochent. Surtout quand l’âge gagne.

Dans le monde associatif, que je connais, tous les clignotants qui ont viré au rouge vont s’éteindre faute d’animation, faute d’animateurs partis rejoindre sous injonction la case « maison », la case confinement.

Les clubs en jachère pour longtemps

Les clubs de cyclos déjà mal-en-point vont avoir du mal à s’en remettre. La plupart des rendez-vous de l’année ont été abandonnés et ceux de 2021 sont d’ores et déjà entre parenthèses.

Les pratiquants? dans l’attente d’une reprise hypothétique qui s’éternise puisque le débordement épidémique sur 2021 semble assuré jusqu’à l’été.

Alors, il est temps de passer à autre chose. En attendant l’été.

Je vous laisse en musique avec Gavin Ensemble Bryars Jesus’ Blood Never Failed Me Yet (Le sang de Jésus ne m’a jamais trahi) un clochard de 80 ans enregistré dans la rue et mis en musique

%d blogueurs aiment cette page :