Le mec normal dans la neige

La franche rigolade avec le mec normal. C’est le VTT comme ça que j’aime. Bravo les gars!

Gentils coquelicots

acrylique de Max Tissot 40×30 sur toile

C’est pas tout d’y dire, faut l’faire!

Je m’y suis donc mis avec les coquelicots. C’est Nelly Lestrade sur YouTube qui m’encourage avec ses tutos. Je la remercie chaudement de sa gentillesse. Allez voir ses travaux, c’est ici.

Premièrement, je fais une esquisse sur une feuille pour ne pas avoir à courir de l’ordi au pupitre à dessin.

Une esquisse sommaire sur une feuille pour la mise en page.

Deuxio, le fond. J’attrape un 30×40 toilé de chez Action pour ne pas trop gâcher si je loupe car Nelly peint sur du 40X50. Mon fond est un bon galop d’entraînement au couteau après avoir mis le Geso. Puis je travaille les dégradés en tentant d’imiter la maîtresse. Pas facile d’avoir son coup de patte…

Troisio, apporter du rouge sur les feuillages. C’est là que si on gratte trop en déposant le rouge le vert réapparait. Pour le vase faut apprendre à faire des courbes avec le couteau, je galère. Puis je « bordure » à l’extérieur pour corriger avec du noir

Ne pas se rater avec le vase. Le mien est un peu trop centré

Quatrio, voici les gentils coquelicots. A trois coups et à deux coups de couteaux…et les touts petits à seulement un coup…

Cinquio, manque plus que les petit cœurs avec les étamines et un peu de lumière blanche

N’oubliez pas de signer votre œuvre. Elle n’aura que plus de valeur (à titre posthume).

Les potins du lundi

C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule.

Ce sont mes deux cent vingt quatrième potins. Depuis que je m’y suis mis, je n’arrive plus à m’arrêter. Cette excroissance de mes chroniques cyclistes m’est apparue un jour sans prévenir. J’imagine qu’alors le champ de mon domaine s’est senti trop exigu pour devoir en sortir. Comme si le cycliste moyen devait se cantonner à un devoir de réserve naturel excluant par principe tous les sujets qu’il rencontre au gré de ses pérégrinations. Comme si le cycliste était un citoyen de seconde zone où seule subsisterait l’amour de la pédale, une sorte de pédale et tais-toi!

Après tout ce plaidoyer n’est pas nécessaire, il est un juste une façon de m’échauffer dans l’exercice du jour. Je me rappelle qu’à l’école élémentaire, le maître disait « prenez le cahier du jour! », puis commençait le travail difficile pendant que les neurones étaient encore en éveil. Oui, se tenir en éveil, ce devrait être le lot de chacun de nous, surtout dans ces jours troubles où l’exécutif gouvernemental a pris l’habitude de se comporter en régime de dictature, d’urgence sanitaire, quoiqu’il s’en défende, un régime qui consiste à obtenir des sujets un blanc-seing pour maintenir l’épidémie en-dessous du seuil critique de réanimations. Car nous sommes depuis une année sans solutions et au surplus dépendant du bon vouloir de sociétés pharmaceutiques dont la philanthropie n’est pas leur credo.

Il est à présent manifeste que cette pandémie occupera une large page de notre histoire contemporaine. Ceux qui comme moi sont nés après guerre n’auront connu que la pandémie comme marqueur d’un phénomène cataclysmique pour le genre humain. Et encore! ne rien exagérer: les moyens sanitaires et les mesures de protection sont bien supérieurs à ceux de la grippe espagnole de 1919.

Les questions qui se posent à présent sont quand allons-nous en sortir pour le court terme et allons-nous changer de modèle politique, économique et planétaire pour les prochaines décennies?

Pour le court terme, on sait que la recherche va nous permettre avec le vaccin de passer au travers de l’orage épidémique. Même si les turbulences sont fortes au niveau des États, on arrivera à éradiquer le virus. On peut hélas regretter de voir notre Europe économique reléguée pour incompétence crasse et se faire doubler dans la course aux vaccins. C’est un constat qui pourrait peser lourd dans la balance lorsqu’on viendra nous dire qu’à vingt-six nous sommes plus forts que tout seul. Ne parlons pas de la France qui a démontré une fois encore qu’elle était devenue une nation d’arrière plan comme elle l’est déjà pour son école, sa justice, sa police, ses hôpitaux, sa recherche,…son industrie pharmaceutique et même pour sa démocratie jugée « défaillante » par The Economist.

Il est vrai que notre système politique n’est plus vraiment au goût du jour. La défiance du peuple à l’égard de sa classe politique a conduit à confier notre exécutif à une troïka brinquebalante (composante de droite, du centre et de gauche) et à générer une représentation de députés godillots sans expérience. Pour l’heure nous en sommes là. Jusqu’à quand?

Samedi, 14 heures, rond-point de la Croisière à Cernay

Samedi, 14 heures, rond-point de la Croisière à Cernay, des agents de ville font la circulation. En cause la gestion des bouchons du centre commercial tout proche. Ne me contredisez-pas: une grande partie de nos congénères n’ont rien compris à la propagation de l’épidémie. L’épidémie?… où ça ?… Ce qui revient à constater que loin de régler les flux de population, le couvre-feu à 18h a au contraire aggravé la situation. Le consumérisme dans nos sociétés modernes a pris le pouvoir, rien ne peut l’arrêter. Normal, puisqu’on a fermé toutes les autres attractions sportives et culturelles, le bon peuple se rabat vers ce qui reste: les centres Leclerc encore ouverts et ses appendices.

Demain, notre modèle de développement, sauf cataclysme ravageur sur l’humain, va engendrer une successions de déconvenues comme l’apparition des virus et des pandémies, le tout agrémenté des effets extraordinaires du changement climatiques dont on voit déjà les prémisses. Des tempêtes de vent, des inondations catastrophiques, des hivers raccourcis, des canicules à répétition qui mettent à bas l’équilibre forestier de nos régions septentrionales comme celles qui frappent le massif vosgien.

Il est déjà trop tard, mais on ne le dit pas assez car le moteur de la croissance débridée est le seul moteur qui nous parle à nous les terriens d’en bas.

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