Je ne sais pas vous, mais moi cette guerre à nos portes me fout la frousse.
Je lisais que les Suisses sont capables de protéger 8 millions de résidents avec leurs abris anti-atomiques, voire!… Mais nous? combien en a t-on? à part les dessous de l’escalier et le vide sanitaire, je ne vois pas bien où me calfeutrer si le Poutine dans son for intérieur se met à envoyer ses cosaques de l’Oural à Biarritz.
Du coté de nos chefs de guerre, pas de panique, ils ont tous une villégiature du coté de Brégançon où ils pourront attendre que l’orage passe, attendre que Poutine arrive un bouquet de roses à la main.
Mais nous en Alsace, on n’a rien de tout ça. On n’a que les bunkers laissés par les Teutons. Sans confort, ni eau courante, ni parabole internet. Pas d’eau, d’accord, on pourra toujours puiser dans le lavoir du Dich, mais pas de jus pour nos portables, non alors!
Ce qui frappe dans cette guerre poutinesque, c’est l’admirable réaction du peuple ukrainien et la veulerie de l’Europe occidentale qui peine à montrer sa force supposée face au dictateur.

J’en arrive à me demander si nos canons sont bien prêts à nous défendre, si nos avions sont en état de voler, si à soixante-dix ans passés, je ne vais pas devoir reprendre ma MAT 49 de troubad et m’entraîner dans le jardin.