
Ce n’est pas un secret. Outre le vélo loisir, je peins. Modestement, sans titre ni gloire autre que ma fierté personnelle.
J’ai refait mon atelier qui était envahi de tableaux disséminés au sol, un capharnaüm où je ne pouvais plus circuler sans manquer de m’affaler.


Le matin en me levant, j’ai devant moi mon église de Barville où je suis né. C’est un enchantement pour moi de me lever en étant là et là-bas au soleil levant.
J’ai replacé ma galerie au fond faite d’aquarelles de paysages d’Alsace…et j’ai mis au sol des essais de mer à l’acrylique dont je suis assez satisfait.


Il faut apprendre à aimer ce que l’on fait, ce que l’on peint. Ce n’est pas simple car il faut des prédispositions conjuguées: l’envie, le goût pour le sujet, une sorte d’attachement qui vous exonère du réel et un savoir-faire jamais au top pour satisfaire son exigence.
C’est tout le contraire du professionnel, sûr de lui, de ses succès; l’amateur que je suis, nage dans une sorte d’inconnu qu’il peine à maîtriser. Je vais à hue et à dia où bon l’attirance me conduit, parfois dans des impasses.

En 2015, j’ai tenté une plage bretonne et deux barques puis je les ai abandonnées dans « leur jus ».

Ainsi va la vie.
J’ai tenté de vendre une partie de mes peintures au profit de l’Ukraine, mais je n’ai pas abouti dans l’entreprise. Il me faudrait un tiers de confiance qui prendrait en charge les échanges financiers et me mette à l’abri des déconvenues.
Sous forme d’expo, je n’ai pas de salle publique pour m’accueillir.
Alors je stocke.
Pourquoi tant de modestie alors que vous avez du talent et en avez forcément conscience ?
Pour le reste, votre « grenier » a beaucoup de charme, on dirait l’intérieur d’une maison québécoise…
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