
Les effets de la canicule
Aujourd’hui à 11 heures, le thermomètre affiche 31°C sous abri à Thann…et l’on annonce jusqu’à 38!
Pourtant la canicule n’est pas encore là: pour y parvenir en France, il faut trois jours consécutifs de fortes chaleurs ET que la température ne baisse pas en-dessous d’un certain seuil la nuit. Mais la canicule n’a pas la même définition selon les régions. A Paris, c’est 31°C le jour et 21°C la nuit, alors qu’à Marseille c’est au moins 36 °C le jour et 24 °C la nuit.
Les villes sont les premières concernées par le réchauffement climatique. Normal, elles ont tout bétonné et macadamisé.
Alors chacun y va de sa solution pour se protéger des épisodes caniculaires. Quand je cours en ville, je choisi le coté de la rue abrité par de l’ombre autant que possible.
Il faut revégétaliser en ville, c’est la première méthode trouvée pour se protéger. Planter des arbres au milieu des chaussées trop larges, équiper les toits, ne rien laisser en surface capable de réverbérer.
Tout ça va coûter plusieurs milliards et entraîner une révision de nos modes de vie, fatalement…puisque nous avons pris beaucoup de retard dans les bonnes mesures visant à diminuer drastiquement l’effet de serre de la planète.
Gare à la déshydratation!
Les sportifs se protègent eux-aussi. Ils font du vélo plus tôt le matin…et il n’oublient pas de boire pour compenser la transpiration. Un « bon » sportif sait tout ça. En revanche, je croise parfois des gens peu protégés.
35 mn de course seulement
J’avais fait mon vélo hier, alors ce matin je me suis contenté d’une course à pied de 5 km selon mon parcours habituel. A mi-parcours, j’ai bu 12 cl (soit un verre) d’eau emporté avec moi. Tout juste assez pour ne pas avoir la bouche sèche. Avoir la bouche sèche est le premier signe qu’il faut boire et il est même mieux de boire avant. Tête couverte évidemment.
Huit pulsations de plus
Avec une telle température, mon rythme cardiaque s’élève de huit pulsations supplémentaires à la minute (147 au lieu de 139). Il ne faut donc pas trop abuser de sa forme relative et se croire insensible à la chaleur.
Courir en ville comme je le fais n’est pas forcément la meilleure formule car je respire, outre de l’ozone, beaucoup de polluants, de micro-particules qui se recombinent entre-elles sous l’effet de la chaleur, sans parler des pesticides des vignerons qui ce matin aspergeaient leurs vignes du Rangen.
En 2008, on traitait encore le Rangen avec un hélico…