
A 10 heures, j’ai éteint la télé.
Raoul Taburin ne m’a pas convaincu. Poolvoerde nous a habitué à mieux avec Le vélo de Ghislain Lambert en 2001.
Imaginez un scénario qui tient en sept mots « je ne sais pas faire de vélo ». C’est avec ça qu’on veut nous tenir en haleine pendant tout le film. C’est une fable à laquelle je n’ai pas cru.
Certes le moment marrant, c’est quand Tabourin fait un plongeon dans le lac avec son vélo à la sortie scolaire, obligeant la maîtresse à plonger toute habillée pour récupérer son élève.
Mais un type qui toute sa vie n’arrive pas à faire du vélo, non. Pour moi c’est de la contre-culture qui démolit l’image de la petite reine.
Je dois avoir les lèvres gercées.
Et en plus, on nous dit, hors écran, que Poolvoerde s’est viandé avec le single speed qui trône dans l’atelier et qui lui a valu une terrible triade du coude ainsi que 17 points de suture.
Tout au plus appréciera t-on la mise en scène années 50.
Ce film, que j’ai vu il y a des années, a quelque chose de décalé, d’atypique. Je me souviens avoir apprécié l’esthétique et l’atmosphère de jadis mais l’histoire n’est en effet pas crédible.
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Moi, j’ai bien aimé.
J’ai lu la BD de Sempé il y a bien longtemps et je l’avais beaucoup appréciée.
Le trait est moins marqué dans le film et il y a quelques longueurs, mais il fallait un durée minimale.
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Evidemment que ce n’est pas très crédible… mais l’histoire est originale et ça nous a changé des séries criminelles…
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