
En attendant 9 heures, j’ai arpenté l’expo de Tronox le long du Rangen.
Mes confrères sont restés au lit. Il est vrai que le temps ce matin n’était pas engageant avec brouillard et 4°C.


Une usine centenaire, c’est devenu rare en France vu qu’on a tout bazardé en Chine. Et il s’en trouve encore pour dire du mal de cette dernière usine qui mettrait à mal la réputation de notre vignoble.
Cela dit, je ne suis pas dupe, les applications du dioxyde de titane sur nos comprimés pharmaceutiques, sur nos dragées, ça fait mauvais genre. J’en ai aussi dans mes peintures pour faire un beau blanc. En outre cette usine est classée Seveso « niveau haut », il est donc normal qu’on se préoccupe de ces fumées et du risque potentiel.

Neuf heures sonnant à l’horloge de l’église, je pars.
Non sans avoir salué le nouveau membre du club qui est parti seul de son coté, un peu déçu de cette déconvenue.



Du dioxyde de titane dans une peinture qu’on veut blanche, quoi de plus normal ? Mais je m’insurge contre le fait qu’une fabrication par essence polluante ne soit pas réservée à des applications essentielles. Je n’en reviens toujours pas qu’on puisse nous coller du E171 dans des médicaments ! D’une manière générale, j’aimerais que les colorants, quels qu’ils soient, disparaissent à tout jamais de tous les produits alimentaires. Il serait temps que nous retrouvions enfin la vraie couleur des aliments !
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