
Je continue de regarder mes images rapportées de Bretagne. J’aime bien la Bretagne, son terroir, sa mer, ses côtes, sa lumière.
Mon autre dada

Je continue de regarder mes images rapportées de Bretagne. J’aime bien la Bretagne, son terroir, sa mer, ses côtes, sa lumière.

Pourquoi se dépêcher?
Onze heures sonnèrent a dit Stendhal (Stendhal, Rouge, II, 16). Alors oui, j’accorde « lorsque neuf heures arrivent »
Lorsque neuf heures arrivent, j’ai hâte de commencer la journée pour de vrai. Car les heures précédentes sont peu actives, des tutos Youtube sur la télé. J’ai mes abonnements chez mes peintres préférés.
Christian Arnoult en est un. Il a le geste juste, la couleur exacte…et la méthode démonstrative.
Mais depuis peu je m’extasie devant les travaux de Robert Mee. C’est un orfèvre des bords de mer. Il vient parfois en France quittant son île.
René Milone a rencontré Marc Laisne à Montpellier. Ils ont ensemble concouru avec leurs chevalets sur les bords de l’Hérault.
Lorsque neuf heures arrivent, il est pourtant temps. Temps de faire son exercice du matin car cet après-midi la pluie est annoncée. Alors non, je ne ferai pas pile ou face, pile: vélo, face: jogging car je n’aime pas confier mon sort au hasard. Donc ce sera jogging. En trente cinq minutes, j’aurai accompli mon sport du jour sur deux.
Avantage jogging
Je sais que le jogging est énergivore mais le vélo demande plus d’investissement en préparatifs et en temps passé. Alors je biaise. Surtout qu’avec la route je suis un peu en délicatesse. Pour tout dire je m’y emm…de.

Grandir. Les petits formats se prêtent au travail sur site. Mais une fois à la maison on trouve toujours que c’est trop petit.
J’ai rapporté beaucoup d’images de Bretagne avec moi. Je vais me régaler cet hiver en sélectionnant mes beaux clichés côtiers.
Ce tableau une fois terminé me parle. Il me dit tout le chemin à parcourir, les progrès, et l’image numérique accentue toutes les faiblesses. Il est vrai que le temps était au gris, sans lumière.
J’ai installé le chevalet dans le sable. Il s’est enfoncé et la pluie est arrivée.

Je ne vous oublie pas. J’ai pris un peu le large. A très bientôt


C’est jour de pluie. J’en profite pour peindre. Mon exercice consiste à inventer des couleurs à partir de vieilles cartes postales noir et blanc. Ce château a t-il seulement existé ? Seule une gravure en témoigne. Le Moyen-Âge s’étend sur mille ans. Imaginer la vie d’alors c’est une forme de fiction pour moi.
Mes toiles sont visibles à l’hôpital de Guebwiller, à l’étage maternité jusqu’au 30 octobre.
Remerciements à l’Association des Peintres d’Ensisheim et à madame Gsalter de l’équipe de direction de l’hôpital.









C’est jour de rentrée.
Je reprends mes travaux de l’été, ceux peints sur le vif. Ce quartier de Saint-Pierre à Lattes (Hérault) sur les bords du Lantissargues est un dernier vestige rural de la commune gagné par le mitage foncier montpelliérain. On recalibre les cours d’eau, on les recouvre pour mieux les dompter et les rocades achèvent la destruction. Sans parler du dédoublement autoroutier et de la ligne TGV repoussés vers la mer.
Travailler en atelier dans un confort retrouvé est plus facile. L’important c’est de ne pas détruire ce qui semble déjà réussi et d’apporter des corrections marginales.
Approfondir mes teintes comme savent le faire spontanément les peintres confirmés. Moi je doute souvent sur certaines teintes, je corrige en reprenant le modèle. Dans une peinture, la lumière renvoyée par chaque couleur doit restituer une chaleur, une ombre et participer à un contraste.
Je ne parlerai pas de température de couleur car ce domaine fait appel à des données physiques bien trop compliquées pour moi.
Je me contente d’identifier des tons chauds et des tons froids. Comme beaucoup d’entre-nous.

C’est en relief. Une idée décorative pour ceux qui aiment. Et en plus on peut la mettre en portrait ou en paysage.


J’attrape un paysage de mer qui dort. Je l’insère dans ce cadre doré. Et je le contemple fouillant dans tous mes souvenirs enfouis.

Je n’ai qu’une âme de bricoleur. Parfois je réussis. Parfois je rate, souvent.
J’ai mis en cadre mon petit tableau d’Autun (Saône-et-Loire). Encadrer est certainement un vrai métier avec lequel je fais connaissance. J’ai préféré laisser ce cadre « dans son jus » simplement en repeignant la marie-louise.
J’aime bien le charme de cette petite ville que j’avais parcourue en août 2022.
Il me suffit de regarder ce petit tableau pour évoquer le bon souvenir d’un temps passé loin du tohu-bohu estival. Quand j’entends parler de surtourisme, je me garde bien d’en être un acteur. Le Mont-Saint-Michel? ben non, je le fuis. Comme Venise, comme les Calanques à Cassis, comme Colmar, Kaysersberg et d’autres hauts lieux prisés d’Alsace.
Pourvu que notre massif vosgien ne sombre pas un jour dans ces excès!
La Route des Crêtes est déjà assez empruntée sans y ajouter des barnums de foire comme au Markstein.

C’est un métier de l’ombre.
Et pourtant il est nécessaire pour mettre ses tableaux en valeur. Un peintre amateur comme moi n’a pas les moyens alors je chine.

Chez le (désormais chaud) père Emmaüs dont l’effigie trône toujours en grand dans le hall principal j’arrive à me débrouiller et je redonne une seconde vie à des cadres rustiques.


J’ai commencé avec un clic-clac Kodak. On appuyait et on attendait le développement. C’était la surprise plusieurs jours après.
Aujourd’hui je peins sur le motif là où j’ai un coup de cœur.
J’emporte avec moi un petit nécessaire. Et au retour je contemple mon souvenir. C’est une fierté excessive, je le reconnais.

Ces étangs au nombre de trois sont, je crois, constitués d’anciennes gravières ayant servies à la construction de la route RD1066 entre Lutterbach et Cernay. Ils sont devenus un cadre de verdure et de quiétude pour les oiseaux, la faune aquatique, les promeneurs et les pêcheurs.

Alors je peins
C’est un privilège, je le sais, que de pouvoir combler le temps qui passe avec d’autres activités que le sport. En prenant de l’âge, il faut persévérer et se maintenir en équilibre sur un fil ténu entre « faire » et « ne rien faire ».
J’ai peur des abimes, ceux qui nous guettent, ceux où l’on s’abandonne à l’oisiveté et qui pourraient nous déconnecter à jamais de l’actualité de la vie.
Car il faut continuer à tenir sa place dans la société, celle où un vent de jeunisme serait tenté de nous marginaliser.
Le vieux est facilement bousculé dans sa légitimité, on l’entend, on le voit chaque jour dans les réactions des automobilistes sur les réseaux (a)sociaux
Encore un vieux à vélo qui nous fait chier!
N’y a t-il pas aussi ceux qui misent sur la disparition du vieux plus vite pour avaler la magot? bouffer nos retraites? et nous priver du droit de vote?
L’animateur Antoine de Caunes lance « Vieux », un nouveau magazine « anti-jeunisme »
Après les douches d’avril et de mai, juin va t-il être enfin un mois agréable? En ce 4 juin, le temps continue de rester gris, voire pluvieux. Les jardiniers voient les limaces dévorer les jeunes plantations.
Et les cyclistes?
Les cyclistes imaginent. Ils songent à l’adaptation de leur train de vie à vélo. Aller moins loin ou pédaler dans le garage.
J’ai bien en tête une randonnée de cyclo-camping sans pour autant savoir ni où, ni quand. Mon vélo attend son chargement. Il ne manque que la destination et le beau temps.
Heureusement j’ai plusieurs chevaux de bataille, comme la course à pied ou la peinture.
Le VTT?
J’abandonne provisoirement tellement les chemins sont impraticables autour de chez nous.
Bonjour à toutes et à tous,
Aujourd’hui la FLANERIE DES ARTISTES à ENSISHEIM
DIMANCHE 19 MAI 2024 de 10 à 18 h
PLACE BOELLMANN – DEVANT LE LAVOIR (derrière la prison si vous préférez)
J’y serai avec mes pinceaux…si le mauvais temps m’épargne.



Huile sur toile 50×40



J’aime ces peintres communicants et généreux.
Ceux qui comme Christian Arnoult expliquent leur art. Comment peindre et comment ils décomposent leur sujet pour en obtenir une œuvre d’art..
C’est un vrai régal pour moi que de voir l’image apparaitre et sa splendeur se révéler à l’écran.

C’est le sentier qui longe le lac à Michelbach. J’ai mis quelques traces de pneus de mon VTT dans la boue.

Le petit raidard redouté des cyclistes à partir de Roderen


Je me suis arrêté là lors d’un voyage. Et j’ai eu un coup de cœur pour cette image.

C’est la question qu’on se pose lorsque la peinture vous tente, comment peindre?
Vaste sujet!
Moi qui ne suis qu’amateur, j’ai toujours des questions sans réponses.
J’ai d’abord commencé par l’aquarelle. Puis depuis trois ou quatre ans j’ai viré vers la peinture à l’huile.


Chaque medium (liant) utilisé possède ses secrets et aussi ses règles d’usage.
L’aquarelle qui est une peinture à l’eau nécessite de comprendre comment les pigments de la couleur vont réagir au contact de l’eau.
La peinture à l’huile a aussi ses codes.

Mais peu importe, l’essentiel c’est d’essayer. Petit à petit. Commencer par des choses faciles et de format pas trop grand.
Qu’appelle t-on une chose facile à peindre?
Ne pas mettre la barre trop haut car on risque de ne jamais l’atteindre. Les natures mortes de fruits, les fleurs pour commencer. Eviter la barbouille au rouleau!
Bien sûr il faut d’abord dessiner, voire apprendre à dessiner. Certains tracent des quadrillages sur le modèle…pourquoi pas!

Avec la peinture à l’huile, j’acquiers beaucoup en regardant des tutos sur YouTube. Merci aux peintres que sont Christian Arnoult (région nancéenne) et José Salvaggio (Haute-Marne) qui pour moi sont des maîtres.
Il faut s’installer confortablement à coté de son sujet

Mais avant, j’ai suivi plusieurs démonstrations de techniques: tous sur YouTube de façon à s’inspirer de leurs modèles et de leurs techniques

Avoir des sujets sous la main

J’ai classé des images dans un fichier informatique issues de mes balades à vélo pour la plupart.
Travailler en plein air
Ne pas avoir la grosse tête et se dire qu’on est amateur avant d’être peut-être un jour un maître. J’ai encore beaucoup à apprendre dans l’art de peindre.

En aout dernier, le hasard m’a fait aller là. A Monthureux-sur-Saône.
J’ai pris mon VTT et j’ai grimpé tout de suite vers la sortie du village. Hésitant sur le chemin à prendre, je me suis retourné.
L’image m’a plu. J’ai pris une photo. Ce matin, j’ai tenté une peinture.

Une peinture en atelier a un avantage, j’ai de la place. Je me gave de tutos sur Youtube comme ceux de Christian Arnould qui est peintre lorrain.
Je reste des heures devant son art. Puis je me mets au boulot. Je me suis constitué une bibliothèque d’images à partir de mes clichés pris en randonnées. Il me reste à puiser un sujet, pas n’importe lequel, celui que « je sens », celui où je vais pouvoir m’exprimer. Il m’arrive de comprendre que le sujet n’est pas bon, trop compliqué pour moi. Alors je renonce. J’ai cette tendance de croire à « la prima » comme si j’étais dehors et de pouvoir réussir à la première passe. Or je comprends qu’il faudra une deuxième passe, ce qu’on appelle « le gras sur maigre » à l’huile pour bien approfondir les contrastes et les détails.






Tous mes tableaux sont à la Résidence du Parc à Lingolsheim (Bas-Rhin). Ils ne sont pas encore accrochés. Je les ai laissés à plat en attendant qu’une bonne âme s’en occupe.