
Quatre heures du mat.
La première mi-temps est terminée.
Les petits papas Noël se sont envolés vers des contrées lointaines. Continuer à lire … « Le désir consumériste »

Quatre heures du mat.
La première mi-temps est terminée.
Les petits papas Noël se sont envolés vers des contrées lointaines. Continuer à lire … « Le désir consumériste »
Je n’ai besoin de rien. Non rien de rien, je n’ai besoin de rien.
C’est ce qu’on dit, mécaniquement, au vendeur ambulant tireur de sonnettes.
Cette phrase là, on ne l’entend plus guère dans nos sociétés de consommation depuis que le marketing a envahi notre sphère consumériste. Continuer à lire … « Non rien de rien… »
Poids d’une 2 CV: 500 kg / consommation 5 l
Poids d’une Clio: 920 kg / consommation 5,7l
En cinquante ans, nos industriels de la bagnole ont réussi une performance: doubler le poids des véhicules, sans baisser la consommation!
Les constructeurs font dans le lourd.
Même s’ils s’en défendent…et alors même que leurs homologues de la hi-fi et de l’électro-ménager font l’inverse avec des réfrigérateurs et des téléviseurs sans cesse plus légers et qui consomme moins d’énergie. Continuer à lire … « Vélo ou Clio? »
Daihatsu Cuore
Ce matin, calcul mental.
Oui, dix cyclistes consomment l’équivalent d’un cheval-vapeur
(un cheval-vapeur vaut 736 watts et un cycliste de 75 kg développe environ 75 watts pour
avancer à 20 km/h).
Ce calcul, simpliste certes, mérite quand même qu’on s’y arrête
à l’heure où l’on parle d’instaurer un tarif social pour acheter l’essence à
mettre dans sa voiture. D’ailleurs ne faudrait-il
pas plutôt instaurer un tarif différencié à l’usage? Vaste sujet
qui rappellera aux plus anciens les tickets de
rationnement!
Songeons que nos voitures les moins gourmandes consomment au
moins 5 litres d’essence aux 100 km en ville.
Ainsi la Daihatsu Cuore 3 portes consomme
5,8 litres en cycle urbain … et produit 113 grammes de CO2 au
kilomètre.
Oui, et alors?
Alors, prenons conscience de l’incomparable supériorité
économique et environnementale du vélo!
Pour en revenir à notre exemple ci-dessus, le cycliste consomme
75 wattheures au kilomètre (grâce à deux
biscottes beurrées) et la petite Daihatsu…640
wattheures soit près de 10 fois plus (sur la base
d’un litre de carburant produisant 11 kWh).
On m’objectera qu’en Daihatsu, on peut transporter quatre
passagers.
Exact!
Mais relativisons; le taux d’occupation d’une voiture est
actuellement de 1,2 pour le trajet domicile-travail.
Je ne sais plus qui a dit qu’il faudrait 4 fois les ressources
de la planète pour rejoindre le niveau de consommation des USA…Or
nous n’avons qu’une planète avec une démographie galopante dans le
monde..
Ceci pour dire qu’une décroissance s’impose chez les plus
riches.
Pourtant, la décroissance, c’est dans nos économies en berne, le
gros mot à ne pas prononcer, le sujet tabou. Trop dangereux pour
nos emplois, notre niveau de vie, notre confort personnel!..
C’est aussi inaccessible intellectuellement à la plupart de nos
élites.
Si tous les adeptes de la « bien-pensance » passaient à la
« bienfaisance » écologique, on pourrait espérer vaincre avec le
mythe du développement durable, cet artifice marketing du lobby
économique.
Par exemple, convaincre nos semblables de prendre son vélo pour
se déplacer autour de chez soi, c’est déjà une façon de troquer du
PIB contre de la qualité de vie, pas seulement pour nous mais aussi
pour la planète et notre prochain.
C’est une mesure qui semble tellement dérisoire qu’elle ne
suscite que dérision. Mais c’est un début. Continuons de la
promouvoir!
Il reste à inventer une décroissance cohérente « soutenable » ou
« équitable ».
Vaste sujet!