La roue tourne

Avarie d’éolienne

Je me suis arrêté hier devant cette éolienne (sur les hauts du Barrois) dont une pale gît à terre. Des lambeaux de ce matériau creux et comportant du balsa flottent au vent. Dans sa chute, la pale a percuté les pales adjacentes. Bonjour la facture!

J’ai plutôt une bonne image de ces grands oiseaux blancs que d’autres préfèrent décrier pour la dégradation du paysage, le bruit ou l’atteinte aux oiseaux. C’est affaire de goût.

Mais sur le plan énergétique, je ne suis toujours pas convaincu et le mystère subsiste: quel est le réel bilan de ces éoliennes qui poussent sur tout le territoire. Le vent gratuit est-il aussi rentable qu’on veut bien le dire?

Par ailleurs je me demande toujours pourquoi dans un parc éolien, certaines tournent et d’autres pas…

J’imagine qu’on table sur un calcul économique, ne pas fournir de kWh si le coût d’achat est trop bas. Ou alors préservons les machines tant qu’elles ne sont pas indispensables?

Cela dit, je reste dubitatif. Face à cette énergie fatale et intermittente, pas facile à dompter, l’énergie produite représente bon an, mal an, seulement 20% de la puissance installée tout en se souvenant qu’au-delà de 50km/h de vent le matériel risque la casse et qu’il faut le découpler. On se demande aussi quel est le bilan en terme d’investissement et de coût d’exploitation car intervenir en rase campagne sur des aérogénérateurs de 350 kW perché à 50 mètres de haut ne doit pas être gratuit.

Dans l’absurde, je me dit qu’à force d’éolien on va finir par arrêter le vent. C’est absurde puisqu’une éolienne ne peut tourner que si elle laisse passer un énergie résiduelle de vent à travers ses pales. Il y aura donc toujours du vent derrière.

Les rêveurs les plus audacieux se laissent bercer par une autre illusion: l’éolienne freinerait la rotation de la terre et subitement le temps pourrait s’arrêter.

Bloc-notes 3 août 2022

Parmi toutes les conséquences de la sécheresse, celle de l’interdiction de circuler sur les chemins forestiers. Notamment à vélo, comme ici en Gironde.

La dame s’est excusée croyant que l’interdit ne frappait que les véhicules à moteur. Mais le garde l’a assurée qu’elle risquait, elle aussi, 135 euros d’amende.

On en est donc là: jeter des interdits qui ressemblent fort à ceux de 2020 où l’on interdisait aux piétons de circuler à plus d’un kilomètre de chez eux par crainte qu’ils ne propagent la contamination du Covid.

Un métier qui va prendre de l’ampleur à l’avenir, c’est celui de pompier. Pompier tout court. Pas pyromane. L’Assemblée parle des défraiements du pompier, autour de 9 euros de l’heure. Pas bezef!

Autour du pompier de base vient se greffer toute une technostructure intéressée aux développements des incendies. A commencer par les fabricants de matériels toujours plus sophistiqués qu’ils soient terrestres ou aériens.

L’industrie du réchauffement

Sam le pompier ou comment préparer nos progénitures au réchauffement

Poutine est un enfant de cœur du réchauffement. Ses missiles hypersoniques ne feront pas illusion, ni ses bombes sur les écoles, les hôpitaux ou les champs de blés ukrainiens. Là où il va y avoir du grain à moudre, c’est autour d’un phénomène qui s’installe durablement:

  • la rareté de l’eau alliée au manque d’énergie sur l’ensemble de la planète terre
la culture du maïs pour combien de temps encore?

D’abord les images vues à la télé cet été et qui frappent les bonnes consciences, les feux de forêts et les campings dévastés. Mais aussi tous les cours d’eau à sec qui privent les paysans d’eau pour irriguer les cultures.

la rareté de l’eau s’accompagne ensuite d’orages dévastateurs comme ici à Bretten en 2018

Songeons qu’à force de chercher de l’eau pour assurer la fin de l’humanité en bonne compagnie plutôt qu’en mourant de soif, nos nouvelles générations commencent à se mobiliser pour faire des économies. D’abord boire l’eau des stations d’épuration en la réinjectant dans le réseau d’eau potable plutôt qu’en la rejetant à la rivière. Elémentaire mon cher Watson! Véolia se frotte les mains.

Ensuite des Géotrouvetout ingénieux vont réhabiliter le double réseau d’eau domestique en séparant eau potable et eau de pluie grâce à des réservoirs de récupération dédiés sous chaque maison et immeuble.

En attendant Borne

On accuse Macron de ne rien faire depuis cent jours, depuis sa réélection. Mais Borne veille. La polytechnicienne en chef de la France cogite à la quadrature du cercle: comment faire rouler les bagnoles et les trottinettes électriques avec un nucléaire en berne? Les écolos ont les lèvres gercées, ils ne peuvent plus rigoler. Je propose qu’on les embauche tous pour souffler sur les éoliennes les jours sans vent.

Ne nous affolons pas: les Allemands font l’expérience de la disette énergétique avant nous. A commencer par les brasseurs de bière qui, outre l’eau, ont besoin de gaz pour le maltage, le brassage et le houblonnage de leur breuvage fétiche. Sans parler des verriers gros consommateurs eux-aussi de gaz venu de Russie.

Bien sûr, je vis dans une utopie car je sais que nos lendemains seront encore pires vu que personne n’est prêt à remettre en cause son mode de vie, son mode de consommation et sa liberté d’aller et venir à bas coûts. Au diable l’avarice!

incendie forestier au Schmelzrunz en 2014

Je ne veux pas ici échafauder d’obscurs lendemains pour le monde des loisirs, de la marche, de la course à pied, du VTT, mais il apparait que si des restrictions devaient être prises dans le massif vosgien à cause de la sécheresse, on pensera en premier lieu à nous les consommateurs de bien-être.

Le feu au lac

Lac de Gérardmer

Les effets de la sécheresse se font sentir de façon inattendue. C’est le cas à Gérardmer qui n’arrive pas à faire face à ses besoins en eaux potables en pleine saison touristique…et alors même que le site est au cœur du massif vosgien.

On va donc pomper dans le lac pour subvenir aux besoins…et malgré la baisse du niveau d’eau qui fait défaut pour les pédalos et les baigneurs.

Anniemek Van Vleuten

Anniemek Van Vleuten n’a pas volé son Tour de France dans le quart nord-est.

Songez qu’elle s’entraîne fort pour en arriver là, selon cyclisme et dopage:

1.200 heures par an, 33.000 kilomètres, 430.000 mètres de dénivelé, souvent en altitude en montagne où elle multiplie des stages en dépensant l’équivalent de 700.000 Kcal à pédaler (source)

Antoine Vayer qui a entrainé des équipes cyclistes dans le passé ose toutefois un parallèle avec Jeannie Longo « C’est une méticuleuse, elle aussi. Van Vleuten n’a pas tout à fait son palmarès. Quoique. Elle n’a pas de mari qui a commandé de l’EPO par Internet, quoiqu’il faudrait vérifier. Elle n’a pas encore de casseroles et de contrôle dopage positif. Une sacrée carrière non ternie : elle pourrait devenir ministre« 

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Trous d’air dans l’éolien

On peut penser ce qu’on veut du nucléaire et d’EDF, mais faut pas pousser!

Maxou se marre.

Figurez-vous que le tarif d’achat de l’électricité éolienne vient d’être déclaré illicite par Bruxelles.

Conclusion, on peut être écologiste et ne pas avoir tous les droits. Continuer à lire … « Trous d’air dans l’éolien »

Eolien, une fausse bonne solution

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Eolien, une fausse bonne solution

maxi

Maxou s’en doutait un peu: l’éolien n’est pas la solution
miracle pour produire de l’électricité.

La preuve, il avait déjà essayé cette formule sur son vélo.

Handicap de taille, quand y’avait pas de vent, fallait pédaler
quand même!

Une découverte que viennent de faire nos députés qui s’apprêtent
à amputer sérieusement l’enthousiasme des promoteurs de
l’éolien.

C’est que pour chaque éolienne construite, il fallait « doper »
d’autant plus les groupes de productions thermiques de l’EDF ou
même acheter chez les voisins les jours sans vent.

Un des aspects négatifs de l’éolien dont personne ne parle,
c’est bien son caractère aléatoire! Or un pays moderne a besoin
d’énergie 24h/24.

Sans parler du mitage du territoire…Sans parler non plus du
rendement réel de ces machines perchées à 40 ou 50 mètres de
hauteur au dessus du sol…Si l’on parle volontiers de puissance
mise en oeuvre, on se garde bien de produire les bilans
énergétiques de ces engins…

Mais il ya mieux, pour rendre l’éolien économiquement viable, on
n’hésite pas à faire racheter grassement ces kWh à l’EDF quitte à
dissimuler ces surcoûts imposés dans les factures des cochons de
payants que sont les consommateurs.

On comprend donc le désappointement des industriels qui se sont
engouffrés dans la brêche de « cette dynamique industrielle » des
moulins à vent.