Nos ancêtres les Gaulois

Les visiteurs de notre belle région semblent parfois ignorants de son histoire.

– « Ainsi il y aurait eu une guerre en 15 à cet endroit des Vosges? on ne l’imagine pas!… »

– « Oui, m’sieur! c’était même une guerre mondiale, elle s’appelait la Guerre de 14-18 »

Je croyais pouvoir m’accrocher à quelques marqueurs de notre histoire proche pour expliquer les soubresauts vécus en Alsace au cours des derniers conflits.

Certes on peut se contenter du folklore local qui convient très bien à entretenir les clichés habituels, la choucroute, le Riesling, le dialecte et les  parcs à cigognes…en y ajoutant les géraniums.

Mais prenons par exemple le Vieil Armand, lieu de bataille sanglante.

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abri allemand construit de sacs de ciment pétrifié

C’est une bonne entrée en matière pour qui veut comprendre 14-18 et sa traduction concrète sur le terrain.

Parcourir les galeries, découvrir les abris, les vestiges de la mitraille, retracer les étapes cruelles des avancées et des reculs successifs, on peut se dire que c’est une bonne explication de texte pour l’été, une sorte de de devoir de vacances.

Pourtant, point n’est besoin de remonter aux Gaulois pour surprendre notre inculture crasse.

Comment passer d’une guerre de position sur un piton rocheux à l’explication des causes du conflit? l’exacerbation des nationalismes? l’expansionnisme économique des États? et le « revanchisme » de la perte de l’Alsace-Lorraine?

En 2017, j’ai parcouru le Vieil Armand à VTT.

Rien ne signale l’interdiction de le parcourir à vélo sur les panneaux, mais mieux vaut éviter la période touristique.

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Quoi de neuf dans l’ancien?

Je ne suis pas seulement adepte des nouvelles technologies, je m’intéresse aussi à l’ancien.

C’est une façon de mesurer le chemin parcouru par nos matériels, cycles et composants modernes.

Je sais que parmi nous, il existe des amateurs, voire des adorateurs de vieux vélos. Continuer à lire … « Quoi de neuf dans l’ancien? »

Le Vieil Armand, évocation historique

En montant sur les crêtes Vosgiennes, il faut se souvenir que
les ballons ronds ont été le théâtre d’affrontements sanglants lors
de la Grande Guerre. Le Hartmannswillerkopf, dans le Haut-Rhin est
parfois dénommé le « Verdun alsacien » en raison de ses combats
tragiques.

Il reste un des hauts lieux de mémoire de 14-18. On pourra
regarder cette évocation historique réalisée par le Mulhousien
Daniel Ziegler en 2005, HWK, la mangeuse d’hommes (25mn)

11 novembre 2009

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, 11 novembre 2009

Hommage aux anciens de la Grande Guerre.

texte au dos de cette carte datée du 28 janvier
1915

« Je suis bien touché de ta délicate pensée car Reine vient
de m’apprendre que tu m’avais écrit au 1er janvier.

Je regrette bien sincèrement de n’avoir pas reçu ta
correspondance car cela fait tellement plaisir surtout quand on est
éloigné, d’avoir des nouvelles de vieilles branches comme toi…Je
pense souvent aux bons moments que nous avons passé ensemble
l’hiver dernier et quelquefois spontanément malgré la période que
nous traversons, il m’arrive d’entonner un de tes gentils couplets.
En attendant de te lire…

« Monet », le bateau de CroisiEurope, est ancré aux chantiers
navals de Mulhouse.

Belle pièce!

A Kembs, la route EDF va devenir un vrai billard et ce chevreuil
est venu reconnaître les lieux avant l’ouverture.

A Kembs, on s’approche du plan d’eau qui jouxte le canal.

Les oies, puis les cygnes puis les ragondins se manifestent
aussitôt en quête de nourriture.

Mais nous n’avons que quelques miettes de biscuit. Peu à leur
goût!

Chacun se dispute quand même ce maigre butin.

On dit le ragondin sensible aux hivers rudes: sa queue gèle et
se gangrène… Funeste perspective si le grand froid est au
rendez-vous de l’hiver prochain!

On s’attardera le long du canal du Rhin le temps d’admirer ces
arbres de feu éclairé par le soleil déjà bas dans le ciel.

Atteindre les hauteurs d’Efringen-Kirchen est une punition
inhabituelle pour la saison avec un passage à 13%. Dès la bosse
franchie, la vue sur Bâle, puis sur la plaine d’Alsace sera notre
récompense.

Blansingen mérite aussi le détour.

Au pont de Chalampé, en ce 11 novembre, les Alsaciens se
pressent en nombre pour faire du shopping coté allemand.

Ironie de l’histoire!