Non, je ne croyais pas avoir aussi mauvais temps.
Après cette journée d’hier ensoleillée avec près de 7°C, il a
fallu déchanter aujourd’hui.
Temps gris avec brouillard épais.
Mais entêté qu’il est, Maxou ne voulait pas faillir à « la sortie
du mardi ».
Abrité derrière mon « buff », seul mon regard me reliait à la route.
Le « buff », marque déposée, c’est ce cache-nez
de microfibres polyester à travers lequel on
respire.
C’est un véritable échangeur de
chaleur.
Vous expirez de l’air vicié et chaud qui
réchauffe votre buff et vous aspirez à travers les mailles du buff
de l’air froid qui se réchauffe à son contact avant d’être
inspiré.
C’est donc une protection contre l’air froid
et ça protège également votre visage du froid.
L’inconvénient, c’est que votre vapeur d’eau
expirée s’échappe vers vos lunettes et cause de la
buée.
Et je pédalais, pédalais, sans désemparer, pressé d’atteindre un
but improbable dans cet océan gris sans bornes.
Mon thermomètre marquait moins 2°C.
Après une pause au « Cirque », étrangement, mes vitesses ne
passaient plus…
Ni plateaux, ni pignons!
C’est en arrivant « at home » que j’ai compris pourquoi.
Les cables étaient gelés dans les gaines.
Il a fallu de l’eau chaude pour laver la saleté gelée sur le
cadre.
Un phénomène que je n’avais pas jusqu’alors rencontré et une
journée qu’il faudra vite oublier bien qu’elle fût « physique », si
l’on peut dire.
velomaxou 