
Le point sensible sur nos vélos « de tous les jours », c’est la lumière.
Les vendeurs sont obligés par la loi de vendre des cycles équipés de lumière.
Le problème, c’est que ces accessoires sont souvent de piètre qualité, amovibles et équipés de piles polluantes et souvent vides quand on en a besoin.
Ce qui est donc préconisé, c’est de disposer d’une véritable système d’éclairage autonome et intégré au cycle.
Chaque mois, je longe dans le noir total une piste sinistre le long de l’Ill en revenant de ma réunion associative.
L’éclairage s’impose.
Pas une simple luciole, non. Un vrai phare s’impose, d’autant que la piste en question est barrée en trois endroits de solides barrières métalliques avec chicanes.
Au loin, un phare puissant m’éblouit: encore un scootériste?
Non, un cycliste.
Les phares puissants existent maintenant aussi sur les vélos.
Il est vrai qu’à coté des phares à accumulateur très puissants, on trouve aussi des dynamos* (le terme dynamos est impropre, il s’agit en fait d’alternateurs qui produisent une tension alternative sous l’effet du champ tournant).
Le matériel fréquemment rencontré à présent sur les vélos urbains est la dynamo dans le moyeu comme le modèle SON.
Certains cyclotouristes au long cours commencent à s’équiper.
Il existe plusieurs modèles dont la SON 28 prévue pour les grandes roues de 26″ ou de 700 qui tournent moins vite que les plus petites roues.
Inconvénients: le poids (400 à 500gr), le prix (200 à 300€), la résistance à vide de l’ordre de 1 watt (quand le phare est éteint, le champ magnétique freine la rotation), … et le rayonnage si vous faites installer la dynamo sur une roue non équipée de série.
Avantages: son rendement, sa puissance et sa fiabilité.
Il reste à y associer un phare de qualité produisant au moins 40 à 50 lux…(voir mon article à ce sujet)
La consommation d’un watt en roulant n’est pas vraiment gênante tant qu’on est pas dans une optique de performance pure. Et le gain de confort est tel qu’on a du mal à revenir en arrière après avoir testé.
Idem pour le poids ; hormis quand on soulève le vélo, on ne remarque pas trop la différence.
J’aimeJ’aime
« Certains cyclotouristes au long cours commencent à s’équiper »
Ce type d’éclairage devient majoritaire chez les participants de PBP
Il était déjà assez répandu il y a une dizaine d’années, mais avec des phares hallogènes dont le rendement était loin de celui des phares à diodes actuels.
J’aimeJ’aime