Un buzz mondial organisé par le lobbying du deux-roues non motorisé « entre la journée mondiale de sensibilisation aux passages à niveau … le 2 juin, et la journée internationale des enfants victimes d’agression, le 4 juin » comme le rappelle Olivier Razemon sur son blog.
Et après?
Après, tout redevient comme avant.
C’est à dire que le train-train quotidien du cycliste reprend.
Nous sommes les trois pour cent. Ceux qui donnent bonne conscience à tous les autres.
Ceux qui nous pourrissent la vie en bagnole vont continuer comme avant à nous frôler dans les artères étroites et même sur les grands axes pourtant largement dimensionnés.
Je pense notamment aux jeunes conducteurs, ceux qui ont le A, qui n’ont plus « appris » le vélo avant de conduire et qui semblent ignorer qu’un cycliste est plus qu’un cône en plastique à éviter sur sa trajectoire.
Les feux rouges et les stop seront encore longtemps des adversaires de la mobilité douce en ville puisqu’ils interdisent les passages au pas économes en énergie musculaire.
Et la pollution de l’air que l’Europe condamne timidement va pouvoir continuer de prospérer.
Plan vélo? vous n’y songez pas cher ami!
Un slogan souvent vide de sens pour nombre de municipalités qui ne savent plus comment arbitrer devant l’envahissement sauvage du monde automobile et qui sans cesse exige de nouvelles places pour stationner. Ne l’oublions pas: l’absence de stationnement est l’argument choc de la désertification des centres urbains.
L’automobile, c’est toujours notre fer de lance économique et nul ne saurait mettre en cause ce tabou du tout bagnole dans notre France en recherche de repères et de performances.