Signe extérieur de richesse

Faut pas croire! Chez les cyclistes, il y a des signes qui trompent. Prenez moi, par exemple. Avec mon vélo pourri acheté 30 euros à la foire aux puces de Sausheim en 2007, on pourrait croire que je suis pauvre. Perdu! en réalité, pour les finances publiques, je suis riche, riche de l’intérieur, j’ai du pognon plein les fouilles et de l’or au bout des doigts. Bref, à présent je vais pouvoir faire mon kéké dans le hall d’accueil de ma mairie. Je serai un peu proprio des murs et de la moquette, un citoyen de luxe promu par Macron 1er pour renflouer le manque à gagner de l’ISF. Je serai en effet un des vingt pour cent de privilégiés qui s’entêtent à payer la taxe d’habitation. En signe de reconnaissance, quand je vais utiliser les jardins publics, le maire s’est engagé à m’affecter un personnel détaché, chargé de nettoyer les bancs, ramasser les clopes et les emballages de friandises, les boites de coke en alu. Tout ça rien que pour moi. J’aurais même droit à un agent de police dédié, pour évacuer tous les mauvais payeurs qui viendront faire pisser leur chien dans le gazon.

Il est fou Afflelou

Le casque d’Afflelou, lunettes devant, lumière derrière

Afflelou, le célèbre lunetier se lance dans le casque pour vélo, après avoir investi le marché de la surdité.

Le dispositif de Cosmo Connected fonctionne sur le même principe que le troisième feu de stop des voitures. Pour les motards, il leur offre une meilleure visibilité. Pour les cyclistes, il apporte tout simplement la possibilité de bénéficier d’un feu de stop et de clignotants. Le feu de stop s’allume quand le vélo ralentit, grâce à des accéléromètres; et les clignotants se commandent à partir d’un petit boîtier de commande qui se fixe sur le guidon du vélo. Vendu une centaine d’euros.

Le Cosmo Bike, (sans le casque) qui se compose d’un feu à fixer sur le casque et d’une commande au guidon est lui disponible à partir du 8 janvier, à 69 euros. Pour encore plus de sécurité, il est même possible d’en fixer deux, un sur le casque et un sur la tige de la selle ou le porte-bagages du vélo. Le feu de stop s’allume automatiquement au freinage et les clignotants se pilotent depuis le boîtier à fixer sur le vélo. Ce boîtier est un peu plus petit qu’une petite boîte d’allumettes. Le feu peut se recharger sur une prise et offre huit heures autonomie. «Plus besoin de lâcher le guidon pour indiquer que l’on tourne!»

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