Les potins du lundi


Le virus ne prend pas de vacances

le bal du samedi soir

Youpi, on va pouvoir faire la fête. « Faire la fête », c’est devenu la phrase culte de l’été. Lorsqu’on interroge les Français à la fin des mesures sanitaires, ils ne trouvent rien d’autre à dire, faire la fête.

La France est un grand pays de fêtards. Sans la fête point de salut! Moi qui ne suis pas un spécialiste de la chose, je m’interroge. Qu’est-ce que c’est faire la fête? Est-ce rentrer bourré au petit matin? est-ce se démener dégoulinant de transpiration pendant des heures autour d’une sono? ou alors est-ce brailler à tue-tête parce que son équipe fétiche a remporté l’Euro? je n’ai vraiment pas bon goût. Les fêtes sobres existent, je n’en doute pas, mais ce ne sont pas celles qu’on nous présente à la télé.

Nombreux parmi nos semblables sont ceux pour qui la fête est synonyme de débordements divers loin de préoccupations qui n’ont rien à voir avec la pandémie et les mesures de distanciation. D’ailleurs notre gouvernement a eu la bonne idée d’ouvrir en grand les vannes à la veille de juillet…et tout le monde s’est empressé de s’engouffrer dans la brèche pour faire comme avant. Alors maintenant on tente de rattraper le touriste sur la plage pour le vacciner. C’est sidérant de constater la niaiserie de gens en maillot qui choisissent la vaccination en famille par désœuvrement.

Ce qui me place à mille lieues de mes contemporains, ce sont les interviews complaisantes des journaux de midi avec des reportages de gens pressés devant les aéroports, pressés de rejoindre des plages paradisiaques sous les tropiques. Oui, je suis le cycliste has-been. Mes seules préoccupations de l’été n’envisagent pas autre chose que de fouler les Vosges du Nord.

Je manque vraiment d’imagination.

Pédaler en Suisse

Je suis pris d’un doute alors que je pédale sur un sentier suisse non loin de la frontière, un SMS retentit.

C’est le BAG qui m’écrit. Le BAG, c’est le Bundesamt für Gesundheit. Auf Französich l’Office Fédéral de la Santé Publique. Ils ont tout prévu nos voisins suisses. Dès qu’ils captent un smartphone étranger, ils lui envoient tout de suite le formulaire à remplir pour le Covid.

La longueur des prescriptions vous dissuadent de les lire, sauf à user votre forfait internet en haut du Blattenpass. J’imagine que tous les Suisses à vélo qui passent coté français avant de rentrer chez eux sont dispensés de montrer patte blanche.

L’effet Covid cependant a bien impacté de façon durable notre liberté à circuler. Avoir avec soi son Passe Sanitaire va devenir un sésame incontournable si l’on veut voyager avec quiétude.

Maintenance

La maintenance du vélo est une nécessité. Pas de révision périodique comme sur les voitures car tout dépend de l’usage de votre vélo. Sur un VTT, le matériel souffre. Encore une fois un rayon cassé…et une roue libre qui coince.

Le rayon cassé, je sais. J’ai « monté » la chaine au-dessus du dernier pignon. Imparable pour vous endommager la roue. Et ne vous aventurez pas à vouloir changer le rayon vous-même: vous aurez sur le net des multitudes de dimensions et de diamètre et il vous faudra acheter un paquet de rayons de 10 ou 36. Il faut démonter la cassette, remplacer le fond de jante adhésif et dévoiler la roue. Je suis prisonnier de l’artisan et il le sait, l’artisan. Vendre une roue neuve sera parfois préférable pour lui. Pas pour nous.

Pour la roue libre c’est pire. La roue libre, c’est le cliquet qui permet d’arrêter de pédaler lorsque le vélo va assez vite

Une roue libre qui coince, c’est quand elle entraine toujours les pignons alors que vous ne pédalez plus: la chaine s’accumule en haut, la patte de dérailleur s’étire et bang! la roue libre se décoince par la force des choses. Souvent ce décoinçage de chaine s’accompagne d’un saut de chaine sur le moyeu de pédalier si vous êtes sur le petit plateau…et vous pédalez alors dans le vide. C’est d’un comique!…

Il faut démonter la cassette, sortir l’axe, avoir la bonne roue libre qui peut coûter jusqu’à 50 euros et remonter les billes à la graisse…sans en perdre une seule.

Je laisse tomber.

La compétition en question

Le Japon est bien embarrassé. Il a contracté avec les autorités olympiques pour l’organisation des jeux olympiques 2021.

C’était avant la pandémie. A présent difficile de reculer. Les investissements sont réalisés et les compétiteurs sur le point d’arriver alors que l’épidémie repart et qu’on peut craindre que ce brassage d’athlètes ait des effets délétères.

La grande rencontre planétaire des élites sportives risque donc un flop retentissant.

Du coté de l’Euro de football, il ne reste plus qu’à attendre le retour dans la liesse des joueurs italiens accompagnés de leurs supporters pour observer comment va se comporter le virus delta.

Une réflexion sur « Les potins du lundi »

  1. Le virus ne prend pas de vacances :
    Ah la connerie humaine …!
    Pédaler en Suisse :
    Moi je n’ai pas de forfait pour la Suisse et alors là ça coûte un max , donc je fais gaffe à bien désactiver les données mobiles, à ne pas téléphoner ni envoyer des SMS.
    Roue libre :
    J’ai déjà démonté, nettoyé et graissé (ou plutôt huilé les cliquets) mais je n’ai pas de billes mais des roulements : c’est plus facile !

    J’aime

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