

C’est en rentrant que je découvre mes entrelacs. Un parcours et ses croisements. Un parcours gris-clair avec la tempête de vent annoncée qui se profile. En forêt, il fait bon.
Je grimpe d’abord le Rangen jusqu’à la Croix.
Puis Waldkapelle, puis la source Saint Antoine, puis Pastetenplatz.
A Pastetenplatz, le vent siffle dans les sapins. Je descends par un single casse gueule.
Je n’ai plus grande aptitude ni à grimper ni à descendre. En cause le manque de peps.
Trop lent en montée, trop douillet en descente. Je crains les singles aux roches saillantes, aux racines traîtresses. Et quand j’ai un peu de vitesse, j’ai les larmes aux yeux qui m’obscurcissent le relief.
Phénomène que je n’explique pas.
J’ai croisé deux runner. Un homme et son chien à qui j’ai laissé la priorité et une femme. Plus deux marcheurs esseulés comme moi.
La montagne, ça nous gagne.





On peut télécharger le parcours ici. C’est physique en montée. Je marche beaucoup.
Mais quand on aime, on ne compte pas ses pas. Je suis un cyclo-marcheur.