
Dans ma série décroissance naturelle, voici un tour tout court. Au moins j’use moins la route et le vélo!
Si les motards causent de la gêne au voisinage, ils font toutefois le bonheur des aubergistes. A Bourbach-le-Haut, une vingtaine au moins venus de Suisse et d’Allemagne sont attablés. Alors le mécontentement se fait mezza voce. Et ce ne sont pas les cyclistes impécunieux qui seraient capables de les remplacer puis de remonter en selle ensuite. Alors on se tait dans les rangs.

Sur la route Joffre, les sinuosités sont un vrai régal. Quand une, puis deux, puis trois motos me dépassent avant de disparaître dans la courbe, je m’attends à un crash. Je préfère ne pas voir ça.
Comme j’avais une flemme profonde au départ, j’ai opté pour un tour court consistant à attaquer tout droit le col du Hundsrück par la route forestière du Steinby. C’est ma façon à moi de me punir. C’est idiot. C’est comme le type qui se donne un coup de marteau sur les doigts pour voir comment il a mal.

Oui j’ai galéré comme toujours dans la longue ligne droite avant la première courbe. Puis j’ai encore dû donner pour affronter les 10 à 11% avant la Fourmi.
Je suis aller reconnaître les lieux du collège de Masevaux où l’on doit sortir les écoles le 2 juin. Dur de monter là-haut pour les enfants!
Puis je suis rentré par la piste de la Doller. Les rafales de vent m’empêchaient de profiter de la pente, il fallait encore pédaler.
