je vais remonter le balancier de ma pendule Empire
Les alcooliques anonymes vont se marrer en entendant le gouvernement prôner la sobriété. La sobriété énergétique.
Ne rigolons pas: le brasseurs de bière ont aussi des sueurs froides pour faire tourner leur production. L’industrie alimentaire est, derrière l’industrie chimique, le secteur le plus gourmand en gaz, utilisé notamment lors du maltage, première étape dans la fabrication du breuvage alcoolisé.
Entendre les fournisseurs d’énergie vous donner des conseils pour moins consommer, c’est le monde à l’envers.
les achats tendance de la rentrée
Alors chacun y va de sa combine pour moins dépenser.
Aller à vélo, oui bien sûr! (Merci Poutine)
Les communes qui s’intéressent à leurs factures sursautent en voyant le prix des énergies s’envoler. Vite, on ferme les piscines, on éteint l’éclairage public, on baisse le chauffage, l’eau des douches reste froide…et toutes celles qui ont quitté EDF veulent revenir dans le giron monopolistique.
Mais à la maison aussi, on peut revenir aux bonnes vieilles habitudes d’antan.
J’ai le souvenir des années 50.
Le réveil matin qu’on remontait, la lampe unique qu’on transférait de la cuisine à la chambre, la pile électrique pour aller au WC au fond du jardin ou à la cave chercher des pommes de terre, sans oublier la bouillote et la brique réfractaire dans le four de la cuisinière avant d’aller se coucher.
Avec le chauffage central, on veut avoir chaud partout et tout le temps. Il va donc être compliqué d’être économe.
Mais dans la rue, on trouve encore des automobilistes capables de pétarader la nuit pour emmerder le voisinage, preuve qu’ils ont encore les moyens de se payer du carburant à 2 euros le litre.
Cycliste, on ne peut qu’approuver cette soudaine poussée de sobriété énergétique dont s’emparent les pouvoirs publics avec la raréfaction des énergies.
S’agissant des mobilités, le vélo est évidemment une réponse à la flambée des prix des carburants.
La marche, la trottinette sont aussi des modes de déplacement à privilégier dès lors que la voiture ne s’impose pas.
Cependant pas d’emballement, le Français est encore loin d’être convaincu. En 2018, le vélo n’était utilisé que par une part infime d’actifs.
Le gouvernement est au pied du mur. Il faut encourager les modes doux dès qu’on a moins de cinq kilomètres à parcourir. C’est donc par le signal prix qu’on risque de réussir à faire basculer les comportements des usagers motorisés. Songeons que même le train n’est plus aussi vertueux puisqu’il consomme, lui aussi, beaucoup d’énergie.
Va-t-on devoir pousser les wagons?
On se souvient qu’en mars 2020, le vélo était recommandé pour lutter contre la propagation du Covid. Il va l’être à nouveau pour améliorer le pouvoir d’achat.
Mais les sacoches sur un vélo léger ne me donnent pas entière satisfaction. C’est pourquoi, je réfléchis à une remorque qui devrait me redonner une certaine aisance de pilotage, d’équilibre ainsi qu’un chargement plus autonome et un centre de gravité plus bas. Pour tout dire je ne veux pas trop perdre en motricité et garder de la légèreté. Ces paramètres sont subjectifs, je le sais, puisque le bike-packing consiste à ne voyager avec presque aucun bagage. Mon but est donc seulement de transporter le contenu de mes sacoches (vêtements et tente) dans la remorque.
Je parcours les sites pour me faire une opinion, les récits, les expériences de voyages, les fabrications sur le marché.
La mono-roue?
attelée à la roue arrière, bras repliés vendue 125euros sur Amazon, elle a tout pour plaire, mais lorsqu’on regarde les commentaires des acheteurs, il faut vite fuir tellement c’est cameloté.
J’ai un a priori pour la remorque mono-roue qui me semble plus effilée et donc plus facile sur piste étroite et en encombrement urbain qu’avec une deux-roues. Mais l’attelage sur l’axe de roue doit être au top.
Une remorque mono-roue par construction est asservie au vélo, elle ne peut tressauter que dans l’axe de traction et elle ne peut brinqueballer en fonction des aspérités puisqu’elle emprunte le même tracé que le vélo.
Reste la souplesse de l’ensemble et son poids…il ne faut pas négliger cet aspect du poids: une remorque, c’est souvent le poids de votre vélo routier en plus (sans les bagages)
Je pense qu’une suspension est utile sur la mono-roue.
Je poursuis ma recherche…
La remorque cargo Klarstein Followerr (11kg). Pas mal du tout avec son amorto, vendu 150 euros sans le sac
Partir à l’aventure avec cette remorque ne vous fera pas peur. Je l’ai fixé sur mon Cannondale sans problème et en un rien de temps. Elle a l’air solide et je pense qu’elle durera dans le temps, l’amortisseur fait bien son job sur les chemins un peu caillouteux ou abîmés. Idéale pour passer un week -end camping à 2
Point de fragilité: l’axe timon-remorque
remorque M-Wave Single 40 -10 kg (240 euros) semble solide et pourtant…
Plusieurs utilisateurs font état de point de fragilité sur les remorques mono-roue. Des grincements, des boulonneries défectueuses, des montages inadaptés au vélo, …
Je tiens à préciser que j’étais en position de danseuse lors de la casse, ce qui avec le poids de la remorque et le balancement à du chauffer l’axe qui à par la suite cédé. Je déconseille alors pour cette remorque la position en danseuse si le poids de votre sac excède 20 kilos, ou alors soyez vigilant et vérifiez régulièrement votre axe.
La bi-roues
remorque bi-roues Cyclone IV Trekking 600 euros
La remorque Cyclone est une belle représentation de bi-roues. Attelée avec un mono-bras, elle doit permettre par sa largeur une meilleure capacité d’embarquement que la mono-roue. Mais je m’en détourne provisoirement.
Modèle Duramax 130l-60kg (poids 13kg) vendu 150 euros chez Amazon
Qu’en pensent les utilisateurs?
150 km sur la Loire à vélo ça passe ! Les roues croustillent et il faut les changer. On a chargé à plus de 80 kg et ça tient bien malgré les petits cahots des chemins empreintés. Les roues sont à revoir donc et la toile frotte contre les roues si on bourre trop les sacs dans la remorque. Mais niveau rapport qualité prix je la trouve très bien
Il apparait que cette remorque sert davantage pour faire les courses (l’un usage n’excluant pas l’autre)…
Excellente remorque j’ai mis beaucoup de temps et de comparaison avant de l’acheter et ne regrette pas mon choix qualité prix elle est au top contient bien 60kg je l’ai tracté sur 8 km nickel. Je m’en sers très régulièrement pour les course au drive et tous les dimanches matin pour grand frais. Voilà 2 mois que j’ai pas fait le plein de la voiture
Quelle fixation?
Un sondage sur un site Facebook aboutit à ce choix.
Personnellement j’opterais pour le choix trois, axe de roue arrière des 2 cotés.
Je suis assez d’accord avec cet utilisateur qui déconseille la fixation sous la selle…
Sous le tube de selle le point d’attache est trop haut par rapport au centre de gravité.. Force latérale en virage qui déstabilise surtout au freinage. Guidonnage et instabilité de la direction. Freinage moins efficace parce que tendance à pousser la roue arrière vers le haut, équilibre instable par appuis au-dessus du centre de gravité.
Frayeur! je ne retrouve pas mes cols déclarés en 2022 sur l’outil informatique du club.
Ne concerne que les membres du Club Cent Cols.
Moi qui fait confiance à l’informatique, je me suis fait peur et j’ai cherché un petit moment avant de les retrouver sur l’outil informatique du club. Ce n’est pas la première fois, alors j’écris ce petit billet qui pourra me resservir et me rassurer.
Donc je résume ma méthode pour déclarer mes cols (je le conçois, elle n’est pas limpide):
1 accéder à l’utilitaire CCWay
2 modifier les options de WayPoints (clé à molette)
3 outil des enregistrement des cols (zone pavée jaune)
4 vue d’ensemble
5 cols enregistrés dans la base de données
ici on voit 9 cols à valider par le DT et 3 cols en attente (ouf)
Mais où est ma liste des cols 2022 en attente?
cliquer sur détails (pavé ci-dessus)
vous allez obtenir tous vos cols toutes années confondues (nouvelle frayeur)
pour avoir la liste en attente de 2022, il faut sélectionner 2022 dans « déclaration » (ligne du haut à droite comme ci-dessous)
Pour obtenir cette liste, il faut bien déclarer ses cols un à un dans le formulaire déclaration officielle des cols et saisir les cols comme indiqué
Cliquer sur déclaration partielle 2022, puis sur soumettre
Descendre du vélo pour un cycliste n’est pas toujours simple. J’en parle avec de nombreux amis…et aussi en connaissance de cause depuis que je me suis mis (modestement) à la course à pied (CAP).
Depuis plus de deux ans que je cours, les avis des confrères cyclistes sont assez mitigés. Je n’imagine pas courir autour du quartier me dit-on. Je crois que la cause du rejet est tout simplement culturelle: courir serait une forme de renoncement à aller aussi loin et aussi vite qu’avec un vélo. Le vélo serait donc supérieur à la course à pied. Curieusement cependant, les cyclistes sont aussi des marcheurs; nombre de clubs s’exercent à la marche l’hiver lorsque les routes et le temps ne se prêtent pas au vélo
Mais c’est compter sans les compétiteurs qui s’adonnent à la fois à la CAP, au vélo et à la nage. Ceux-là sont des athlètes plurifonctionnels et méritent respect et n’ont pas de réticences à pratiquer l’un et l’autre sport.
Venir au vélo après la course à pied?
Je ne sais pas les sensations de celui qui passe de la CAP au vélo. J’en rencontre peu. D’ailleurs, j’observe que la CAP rencontre un succès grandissant. Est-ce la simplicité de mise en œuvre? le retour à une forme de pratique originelle, voire primitive, du corps?
Ce matin en 35′, j’ai consommé 370 kcal.
Ce que je sais en revanche, c’est que la CAP est pour moi très difficile, et en dépit de ma pratique vélo. Chaque fois que je croise ou dépasse un coureur à pied avec mon vélo, j’ai du respect pour le courage qu’il faut mettre en œuvre et aussi de l’admiration.
Jean-Luc Ceccato s’est vu remettre son diplôme de 2000 cols par notre nouveau délégué territorial Denis Mathieu. Un moment d’émotion pour Jean-Luc
Aujourd’hui, rencontre régionale des Cent Cols à Pont-à-Mousson.
Notre départ avait lieu aux Prémontrés
Trois petits cols au programme mais surtout l’occasion de se retrouver.
Rudemont
Arry
Lesménils
Une vingtaine de participants
Nous avons eu de la chance, il n’a pas plu ce matin et nous avons profité d’un agréable parcours le long de la Moselle avant de gravir nos cols du jour. Des cols tous frais exhumés des archives militaires de la première guerre.
Longer la Moselle à vélo, une balade agréable
Au retour, des averses orageuses ont commencé à ternir le ciel mais la grande descente de Lesménils nous a rendu à temps à Pont-à-Mousson sans être mouillés.
Jean-Christophe, Denis, ArsèneUn peu de cailloux pour le premier col de Rudemont (255m)La montée d’Arry était coriaceL’architecte de cette belle journée, Denis MathieuBravo à Martine qui pédale avec un bras fracturé il y a deux semainesEn haut d’Arry.
André Verbeek
André Verbeek (3557) est venu de Belgique sur son vélo et repartait ensuite. Il affiche 7294 cols au compteur! Il a déposé son sac à dos chez le boulanger du coin pour la balade du jour. Bravo André!
une rencontre familiale à l’instigation de l’ami Denis Mathieu, délégué territorial du Grand Esthttps://www.openrunner.com/route-details/15372166Les CCC en 2020 à Dommartemont (Meurthe-et-Moselle)
Enfin un temps de saison. Il faudra attendre 10 heures pour voir se dissiper la brume matinale (Balschwiller).
A coup de zig et de ,, j’obtiens un parcours patatoïdal qui me ramène à la maison. C’est le 1er septembre et comme par hasard, ce jour semble sorti de l’histoire ancienne. C’est à dire avec des brumes, de la fraîcheur et un soleil timide, bref un temps qu’on ne connaissait plus depuis longtemps.
Août achevé. On espère enfin sortir de cette chaleur qui a malmené les organismes.
Certes, avec l’âge, j’ai du mal à accepter ces changements de température estivale dont on dit qu’ils sont appelés à durer au cours des décennies prochaines. Pour tout dire, j’en souffre en silence. Je suis un gars de l’est peu habitué au cagnard des méridionaux. J’ai besoin d’eau et de fraîcheur.