
J’hésite encore à sortir. Mes fins d’affections sont toujours trainantes. Alors je peins sans grand enthousiasme.
Un chemin du Thannerhubel.
Mon autre dada

J’hésite encore à sortir. Mes fins d’affections sont toujours trainantes. Alors je peins sans grand enthousiasme.
Un chemin du Thannerhubel.

Voilà mon sujet du jour.
Huile sur toile 50×40

Je me hâte de peindre la neige car on en a peu d’année en année.
Le Thannerhubel est ce massif au-dessus de Thann perché à mille mètres d’altitude. On y aperçoit la neige depuis la ville. Le seul tire-fesses en exercice est bichonné par les bénévoles du ski-club de Thann.

Puis j’aborde les teintes



Fallait oser! Quand je revois cette aquarelle, j’hésiterais à la refaire aussi colorée. Il faut aimer. Mais peindre la neige est un bon exercice d’aquarelle.
S’il s’agit d’une aquarelle, alors sa page blanche vous apporte déjà la neige. Un aquarelliste n’a pas besoin de peinture blanche, sauf pour des rehauts de gouache ou de craie. Il suffit d’y apporter du bleu où c’est nécessaire. Mais il faut tout de même maîtriser l’usage de l’eau car l’aquarelle est une peinture à l’eau. Les éléments flous se font dans l’humide et les structures solides poteaux, arbres et chalet dans le sec.
Avec la peinture à l’huile, c’est différent
C’est souvent devant sa page blanche qu’on se demande comment peindre de la neige alors que tout l’univers devant soi est blanc.
Il suffit pour commencer de peindre son tableau en marron délavé!

Et ensuite d’apporter la neige blanche en principe et ses tons variables. Facile à dire mais plus délicat à faire car on risque de se retrouver à nouveau avec une page blanche.
Il convient donc de ruser en appréciant ce qui est réellement blanc et ce qui l’est moins. Coluche savait déjà tout cela avec la lessive qui lave plus blanc.

Le vrai blanc dans une image n’existe pas réellement. On va donc garder le blanc de titane ou de zinc pur pour la fin. Pour le reste on va associer le blanc de la neige à des tons bleutés…et le ciel laiteux pourra prendre un peu de violet qui est une association de bleu et de rouge.


Toujours se souvenir que le bleu est une couleur froide et que le rouge est une couleur chaude. Le marron du bois comporte du rouge et du jaune, c’est un ton chaud qui contraste avec le froid de la neige.
… et à l’acrylique?
L’acrylique obéit aux mêmes principes que l’huile avec une différence notable, ça sèche très vite, on a donc moins de temps pour réagir



Souvenir d’un jour de neige.

Une chose est sûre, elle est moins bien que la vraie.
Dès que j’ai traversé le Rhin à Vogelsheim, je me rends là-haut sur le parvis de la cathédrale. Et je traîne en poussant mon vélo pour admirer l’édifice et le belvédère qui donne un point de vue magnifique sur les vignes vers le Kaiserstuhl.
J’ai galéré avec cette peinture qui comporte de nombreux pièges de perspectives fuyantes et aussi avec les tons de la pierre. Finalement je l’abandonne en l’état mesurant ainsi tout le chemin qui me reste à parcourir pour rendre mon sujet attractif.




Je préfère étudier sur un petit format. Ce matin esquisse de la Régence à Ensisheim avec de l’huile.
Je teste des couleurs, des contrastes, des pinceaux, des méthodes.
Finalement je me rends compte du chemin qui reste à parcourir même en connaissant les principes.
Si je retire mon autocollant qui tient le carton de pizza en place, ça peut faire un petit tableau sous verre.


Je reviens à l’acrylique et à la neige.

Une étude.
Sur ce fond d’armoire en contreplaqué, j’avais peint Leimbach alors qu’il y a avait de la neige.
Puis insatisfait, j’ai retouché.
Il faut essayer de faire autre chose que la photographie qui nous trompe.
Par exemple le ciel bleu clair est une erreur. Je le sais mais je le fais tout de même.
Et le résultat n’est pas bon
La reprise de l’acrylique lorsqu’on s’est habitué à l’huile surprend. C’est sec instantanément. J’humidifie abondamment avec un spray.

Mais c’est toujours laid.
Le toit gris? non ça ne va pas
Finalement je charge le ciel d’un gris lourd que « sent la neige ». Je lisse le ciel avec les doigts pour donner un modelé.
J’ai persisté dans l’erreur en bricolant les blancs neige. Puis je plâtre au couteau de la neige onctueuse pour lui donne de l’épaisseur. En définitive, mon ciel donne de la lumière à la neige.

Je revisite mes voyages bretons. Le temps est à la pluie depuis plusieurs jours. Rothéneuf entre Saint-Malo et Cancale. Des végétaux qui rappellent la Méditerranée.

J’adore passer sous ce pont qui surplombe l’ancienne ligne de chemin de fer à Fresse-sur-Moselle.
J’imagine le labeur des anciens creusant dans la roche et dont les cyclistes profitent aujourd’hui.

Je suis parti d’un sujet réel. J’arrive à une composition à force de tout changer. J’ai reconstruit mon paysage à mon goût. L’huile s’y prête volontiers.
Je reprends mon tableau. Ce qui est satisfaisant un jour ne l’est plus le lendemain. Je ne sais pas si les peintres éprouvent ce sentiment. Au départ je suis parti d’une photographie cadrée par moi-même.
Puis je me suis rendu compte que beaucoup de choses me dérangeaient. Des maisons diffuses dans l’arrière plan. J’en au supprimé une et j’ai atténué le blanc des autres et le bleu des toitures.
J’y ai apporté de l’eau et des bateaux.
J’ai ajouté une cabane de douanier à l’avant. Mais mon personnage est encore un peu grand.
Puis j’ai ajouté deux bateaux, rendu la mer moins étale, construit une balustrade le long du chemin et des jalons renforçant la perspective. Et enfin j’ai apporté un peu de volume aux arbres en avant-plan en contrebas de la falaise.
Pour mémoire ce tableau de Plougasnou (50×40), c’était ça à l’origine


Je tente de peindre un cheval. Pas facile d’éviter l’âne! Je crois que c’est un alezan.

C’est difficile de prendre parti sur le rendu d’un sable découvert à la fois jaune et gris qui ondule sous l’effet d’une marée. Et ces rochers qui se marient avec le ton des algues! et ces poches où l’eau est emprisonnée!
Je revisite mes peintures comme à vélo on retourne sur les lieux qu’on aimés. Mais si à vélo, seule l’attention compte, en peinture il faut faire appel à son regard critique, puis à sa dextérité dans l’exercice du medium.
Ainsi ce qu’on trouve abouti le mois dernier ne l’est plus le mois suivant. Les grands peintres flamands ou florentins l’ont vraisemblablement expérimenté puisqu’on retrouve parfois sous la dernière couche des personnages recouverts.
Faire son autocritique n’est pas facile.
Cet avant plan conduit-il naturellement le regard à l’arrière plan? ce sujet était-il pertinent? mes couleurs sont-elles acceptables à l’œil?
Ma principale difficulté est d’adopter la bonne teinte et le bon ton. Car l’univers nous propose souvent un spectre de couleurs voisines ou qui se réfléchissent.
Bref, la peinture est une découverte sans cesse renouvelée.

Sur cette route pourtant réservée aux cyclistes et riverains (les exploitants agricoles et forestiers, je présume, puisqu’il n’y a pas de maison sauf celle du moulin), on rencontre cependant de plus en plus de voitures. Des gens qui évitent la 4 voies. Dans quel but? je ne sais pas.

Cette peinture est à gagner et ne comporte aucune obligation d’achat. Elle n’est pas encore sèche (frais de port non compris)
Il suffit de localiser les six images suivantes qui sont toutes extraites du blog Vélomaxou.
Le gagnant sera le premier à donner l’ensemble des bonnes réponses dans les commentaires. Mieux vaut s’assurer de donner l’ensemble des réponses en une seule fois plutôt qu’une par une…



(huile sur bois 24×32)
J’ai travaillé sur un morceau d’Isorel découpé au format 24×32.
C’est idéal pour s’entraîner à travailler finement les détails.
Prélevé dans un livre intitulé La France Limousin-Périgord (éd Larousse) ISBN 2-03-013817-7


Je suis émerveillé par les couleurs de l’automne. Et en plus j’ai la chance d’avoir un plan d’eau, artificiel certes, tout près de chez moi.


Quand je ne sais plus quoi faire, j’invente des trucs et j’en retire d’autres. Son imagination conduit parfois à mieux prendre la conduite de la toile, son graphisme, ses couleurs. Je rentre dans la Bretagne comme je peux.

C’est une peinture en cours.
Première pression à froid de cette huile en attente de durcissement et de changements.
Il faut que je revienne sur cette grande étendue végétale que je ne sais pas nommer…et peut-être rétrécir mon personnage sur lequel on butte pour redonner du champ à l’image.
Faire son autocritique n’est pas facile et c’est pourtant l’antidote de l’échec.

Plouguerneau (Finistère). Je m’installe là-bas. Et je regarde la mer changeante.



Saint-Cosme, c’est ce village aux confins de l’Alsace que j’ai toujours plaisir à découvrir après avoir grimpé la côte de Traubach.
Je rebricole cette acrylique sur papier (300gr) de 40×30 que j’avais réalisée en février 2023.
Avec mes réflexes acquis à l’huile. Ce qui me déconcerte c’est le séchage rapide par rapport à l’huile.
Il faut apprendre de ses erreurs et reprendre ce qui parait raté. Là j’estime que c’est acceptable avec un petit air flamand. Mes bons points sont gratuits.


Entre Cancale et Saint-Malo


Je n’ai pas pris de risque. Comme le sujet ne m’apparaissait pas facile, j’ai peint sur un emballage de radiateur électrique.

J’aimais grimper à Osenbach. Puis je rejoignais Osenbuhr. Profitant de la descente, j’admirais l’automne. Les arbres lumineux et le silence.
Retour par Gueberschwihr.
A présent, c’est un peu loin pour moi.