C’est inattendu.
Un élu de l’État de Washington considère que les cyclistes polluent l’air… en expirant trop de CO2.
De quoi justifier une taxe sur les vélos.
C’est pas faux!
Même avec des excuses publiques, le mal est fait.
C’est inattendu.
Un élu de l’État de Washington considère que les cyclistes polluent l’air… en expirant trop de CO2.
De quoi justifier une taxe sur les vélos.
C’est pas faux!
Même avec des excuses publiques, le mal est fait.
21 grammes de CO2 au kilomètre.
C’est ce que produit comme rejet dans l’atmosphère un cycliste qui parcourt un kilomètre.
L’article de Euractiv.com enfonce le clou en confirmant la place du vélo dans la réduction des émissions polluantes qui affectent la planète.
« Si tous les Européens utilisaient autant leur vélo que les Danois, l’UE pourrait atteindre un quart de son objectif 2050 pour une réduction de 60 % de ses émissions de dioxyde de carbone dans le secteur des transports. C’est ce que révèle la première étude portant sur le potentiel d’atténuation du cyclisme sur les émissions de CO2. »
Le réchauffement climatique nous attend. Il a même commencé. Certains experts le chiffrent à plus de 3,5°C d’ici 2020. Largement au-dessus de l’engagement de 2°C.
La conférence de l’ONU qui se tient en Afrique du Sud à Durban depuis mardi 6 décembre (et qui n’en finit pas) laisse augurer d’une aggravation du réchauffement plus grave que prévu, les Etats refusant de coordonner leurs actions et de prendre des engagements pour enrayer le phénomène. Continuer à lire … « Roulez en vélos blancs! »
On s’en doutait un peu.
Sans oser le dire.
Ce matin, les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA 6 décembre) crachent le morceau dans un article intitulé « Chaud devant? », si la vertu se mesurait aux kilos de carbone rejetés, nous serions pour l’écosystème planétaire des gros cochons. Continuer à lire … « L’Alsacien est-il un gros pollueur? »
vélomaxou
Cre-vai-son.
Trois syllabes qu’on déteste.
Ni le cre, ni le vai, ni le son ne
sont agréables à prononcer.
On peut même inverser l’ordre, c’est toujours moche.
Vaicreson, sonvaicre,cresonvai…
Crier « verre » n’a pas évité le désastre.
Une bouteille lancée depuis un véhicule sur la piste
cyclable.
Classique!
Pire qu’un sabotage d’une caténaire TGV !
C’est un crève-coeur qui s’empare du groupe alors qu’il vient à
peine de quitter la ville.
De quoi vous donner envie de jeter votre vélo aux orties!
On balaiera la piste avec un balai fait de broussailles. Pour
ceux qui viendront après nous.
Deux crevaisons parmi le groupe.
Une instantanée et une autre quelques kilomètres plus loin.
Autour des cyclos malchanceux, un chantier improvisé s’installe
autour des vélos éparpillés sur le bas coté.
Qui a la meilleure pompe?
Personne?
Le plus entreprenant sera celui qui saura prendre la direction
des opérations. Il évitera ainsi de trop s’impliquer dans le
cambouis.
C’est le chef d’équipe, le grand manitou dont nul ne disputera
le statut inopiné.
En attendant, les ouvriers cherchent l’intrus. A la loupe.
Un intrus qui parfois se cache dans la bande de roulement et
attend qu’on reparte pour crever une deuxième chambre à air.
Un microscopique débris de verre s’est invité dans le pneu.
On est soulagés.
Dans la confusion, il faut aussi éviter de remonter la chambre à
air crevée!
Finalement, au lieu de s’escrimer à pomper avec ces pompes
microscopiques, une petite bombe de CO2 fera l’affaire en quelques
secondes.
Le remontage est toujours un grand moment de bravoure pour celui
qui consentira à mettre la main sur la chaîne bien grasse pour
l’engager sur la cassette.
Tout le monde en parle: « l’accès aux véhicules
contribuant le plus à la pollution atmosphérique » est mis en
question dans les grandes villes.
Les cyclistes militants pour les transports doux en ville ne
peuvent qu’être satisfaits si cette mesure vient à entrer en
vigueur.
Il faudra en attendant affronter le lobby automobile qui ne va
pas tarder à s’opposer à cette mesure.
Les gros diesels et les 4×4 sont plus polluants que les petits
véhicules. Y compris les fourgons de livraisons.
C’est d’ailleurs pourquoi les pouvoirs publics viennent d’abaisser la norme
de CO2 admissible à 140g/km pour les fourgons et fourgonnettes
en… 2020.
On comprendrait mal que les véhicules de tourisme soient
exonérés de cette mesure de contrainte écologique qui va
s’appliquer aux véhicules de livraisons.
N’abordons pas la question de l’utilité des 4X4 en ville, voire
même sur route: leurs utilisateurs sont souvent sourds à toute
question écologique.
C’est bien connu, le pollueur, c’est l’autre!
cliché vélomaxou- Serena Williams
2010
Ils s’y mettent tous!
L’empreinte écologique des grandes manifestations sportives pose
un réel problème de (mauvaise?) conscience aux organisateurs.
Roland Garros n’échappe pas au décompte sinistre.
Mulhouse-Paris à quatre dans une voiture: 1000km, aller et
retour!
Soit 60 kg d’équivalent CO2 par passager.
Sans compter les transports parisiens. A moins de prendre un
Vélib!…
C’est en tout cas ce que nous apprend le guide du spectateur de Roland Garros.
Idem pour les Grands Prix de Formule1, de motos, les matchs de
foot-ball, de rugby, le Tour de France…
Ces grandes messes du sport de compétition drainent avec elles
des cohortes de spectateurs, d’entraîneurs, de techniciens recrutés
au plus profond de notre hexagone et bien au-dela pour ces sports à
vocation planétaire.
Il reste qu’assis confortablement devant son petit écran branché
sur France 2 et 3, on réduit quand même sensiblement
l’équation tragique tout en continuant à regarder d’un oeil par la
fenêtre pousser ses radis…et de l’autre oeil à regarder Serena
Williams rattraper sa baballe!
cliché coalition.be
Maxou se définit éco-cyclo-citoyen.
Bigre! rien que ça?
Il s’intéresse aussi au devenir de notre planète.
« Copenhague sera un échec! »
Qui a dit cela?
Claude Allègre, le 13 novembre 2009 lors d’un débat organisé par
la chaine Public Sénat. Celui qui en d’autres temps
voulait « dégraisser le mammouth » veut maintenant « faire la peau » à
la thèse des experts du GIEC.
Maintenant que cette affirmation est avérée, Copenhague a
bien été un échec retentissant et cuisant pour les
tenants d’une diminution drastique du CO2, il faut
bien se rendre à l’évidence que la maîtrise du réchauffement
climatique, s’il existe, est loin d’être gagnée.
Surtout que les adversaires de « cette pensée unique »
des scientifiques du GIEC* sont loin d’être des
imbéciles…face à la science nouvelle des climatologues.
*Aujourd’hui même, le GIEC, groupe d’experts
intergouvernemental, vient de reconnaître qu’il s’est trompé au sujet des
glaciers de l’Himalaya mentionné dans le rapport remis aux chefs
d’Etats: ils ne devraient pas disparaître en 2035 mais
en…2350!
Tout cela fait un peu désordre!
En face des tenants du réchauffement de la planète dû au CO2, il
y a les autres…Ceux qui croient au réchauffement dû au soleil,
comme Vincent Courtillot, et même ceux qui croient qu’il n’y a pas
de réchauffement du tout mais plutôt une baisse!..
– La mer monte?
– Non, c’est la terre qui baisse dans les estuaires!
selon C. Allègre…
En attendant, on a l’air malin avec notre taxe carbone dont
aucun des pollueurs de la planète ne veut!
Si vous avez une heure devant vous pour essayer de comprendre
les avis de scientifiques, c’est ici et c’est passionnant
En tant que citoyen « de base », le doute est permis.

Copenhague – Des vélos, des vélos et encore des vélos
Pourquoi Vélomaxou n’emboiterait-il pas le pas de ceux qui
choisissent de révolutionner nos modes de vie en Europe à cause de
l’effet de serre?
Béatement!
Puisque le projet qu’on va nous proposer, schématiquement, c’est
une forme de croissance à l’envers.
Mais une croissance à l’envers, c’est quoi, au fait?
Une décroissance? un retrait du pain de la bouche?
Une « génération vélo »?
On reste dans l’expectative…
Tous les Etats riches de la planète vont choisir avec l’appui
d’un groupe de scientifiques (le GIEC) de remettre en cause notre
modèle économique et social aujourd’hui à Copenhague. Au nom de la
sauvegarde de la planète. En amputant au besoin des pans entiers de
nos entreprises, de nos acquis, les maigres moyens des plus démunis
tout en préservant les plus riches.
Vaste programme!
Pourtant des voix s’élèvent pour dire que le réchauffement de la
planète n’est ni le premier ni imputable totalement au CO2 mais
plutôt au soleil et qu’il y a mille ans, on cultivait déjà de la
vigne à Lille ou à Londres…
On pourra notamment se référer aux thèses du
physicien Vincent Courtillot.
Méfions-nous donc des « sommets-symboles » comme Copenhague,
capitale du vélo, au nom desquels les Etats riches vont faire du
bruit pendant toute la semaine.
Au passage, un blog
sympathique du cyclo Guillaume Dimanche, artiste plasticien,
qui a parcouru Paris-Copenhague à vélo pour la circonstance et qui
arrive en principe aujourd’hui à Copenhague.
On nous parle de taxe carbone actuellement.
Ce qui va être taxé c’est le CO2 produit par la combustion des
hydrocarbures (charbon, fioul, gaz) qui ont mis des millions
d’années à être produits alors que le carbone rejeté par l’être
humain résulte des produits carbonés de notre alimentation cultivés
en quelques semaines comme les légumes ou élevés en quelques années
pour la viande.
Comme vous le savez, les cyclistes aussi produisent du dioxyde
de carbone (CO2) en roulant, plus exactement en brûlant nos
calories qui se combinent avec l’oxygène de l’air respiré.
Combien?
Un cycliste qui pèse 75kg et qui roule à 22.4km/h consomme 504
calories à l’heure.
Ces 504 calories produisent, outre l’énergie musculaire, environ
1/3 de CO2 soit 168 grammes rejeté dans l’atmosphère.
Soit 7,51 grammes de CO2 au km.
A comparer aux véhicules modernes qui consomment environ
140g de CO2 au km (en plus de la respiration des
occupants).
On peut continuer de pédaler sur nos vélos sans crainte
d’attenter à la planète et oublier vite « cette parenthèse
arithmétique » de Vélomaxou.
Bonne route!