C’est dans la presse locale de ce matin (DNA 02/12), le col du Hundsrück ne devrait plus être fermé dorénavant coté Bitschwiller. Il sera donc déneigé. Les cyclistes pourront continuer à pratiquer l’ascension de la route Joffre par les deux versants (avec des pneus neige!)
J’avoue ne pas comprendre la relation entre le col de Bussang et celui du Hundsrück. Imagine t-on dévier les bouchons de la Thur vers la Doller?
Aujourd’hui le col du Hundsrück par Bourbach après Rammersmatt, j’ai voulu voir la neige. Je suis déçu, il n’y en avait presque pas. Même la montée coté Bitschwiller n’est pas encore fermée.
Finalement, j’ai rebroussé chemin jusqu’à Bourbach et j’ai pris le col du Schirm.
A Masevaux, j’avais froid. J’ai tourné à Guewenheim pour rejoindre Michelbach et je suis rentré transi. Il était seulement 16 heures, mais l’effet de froid m’a communiqué l’onglée aux doigts…et aussi aux doigts de pied une fois sous la douche. Bien fait, je n’avais pas les surchaussures.
Je suis étonné, j’ai tout de même 700m de déniv en grimpant à mon train de sénateur.
Dimanche 4 septembre, le col du Hundsrück sera privatisé comme pour le Tour de France. Mais cette fois ce sera au bénéfice des « cyclistes du dimanche »…et au détriment des autres usagers motorisés.
C’est la continuité d’une opération impulsée en juillet dans le massif vosgien. (lire ici). Le 11 septembre ce sera au tour du col Amic, le dernier en date.
J’ai l’expérience du Hundsrück, c’est un col qui demande un minimum d’entraînement surtout coté Bitschwiller ou coté Steinby…et la circulation y est modérée, sans comparaison avec celle du Grand Ballon.
Je n’aime pas trop ça, cette façon cavalière de privilégier le vélo et de neutraliser la circulation.
L’opération ne va t-elle pas être contre-productive et susciter des rancœurs?
J’ai déjà grimpé cette route enneigée du Hundsrück l’an dernier. Normalement fermée aux véhicules coté nord (et aux VTT) à partir du Plan Diebold actuellement.
C’est limite au point de vue adhérence avec le VTT. Si on arrête, on a du mal à repartir car ça patine.
Ne pas essayer de redescendre, chute assurée!
Je descends par la Vierge des Bûcherons à Rammersmatt.
J’ai croisé des Ardéchois qui grimpaient le Hundsrück. Le maillot de l’Ardéchoise jaune et bleu est vraiment une réussite commerciale pour le département puisque le porter est devenu une référence du cyclisme amateur.
On m’en a toujours dit du bien de l’Ardéchoise; elle n’a pas eu lieu en 2020 pour cause de Covid décevant son public d’habitués.
Cette grande messe qui attire des milliers de cyclistes est un concurrent sérieux à la semaine fédérale de cyclotourisme. Mais il est vrai que la comparaison n’est pas de mise tant les deux manifestations ne s’adressent pas aux mêmes publics.
Je crois que mon tour tourne de plus en plus court avec seulement 42 km aujourd’hui. Juste de quoi dire que j’ai fait un peu de vélo.
Paradoxalement, je monte mes cols facilement, ce qui devrait m’inciter à faire plus. Je suis capable de mieux faire, je le sens. Mais non, je me contente de surveiller mon cardio dans les tours. A 150, j’arrête.
Beaucoup de cyclistes croisés. De jeunes Hollandais venus « s’éclater » et puis aussi un cyclo bodybuildé tout de noir vêtu. Je ne comprends toujours pas cette mode qui consiste à tromper la mort sur son vélo.
C’est ce qu’on peut appeler un mardi ordinaire. Un mardi moche. La météo annonçait de la pluie sur l’Alsace. Je ne l’ai pas attendue. Parce que si vous attendez la pluie et qu’elle n’arrive pas, vous êtes marron, c’est à dire dupé, berné, déçu et votre sortie est perdue. mais à ce jeu, on ne gagne pas à chaque fois car il arrive qu’on parte au sec et qu’on rentre mouillé.
Je suis parti vent dans le dos. Avec fainéantise, mon copain des mauvais jours. J’ai cherché à biaiser dès les premiers carrefours. Et je me suis dit « allons, un peu de courage! » C’est comme l’appétit, il vient en mangeant. Alors j’ai rallongé à Soppe pour aller jusqu’à Masevaux.
Enterrement à Masevaux, les cloches sonnent. Un lieut-colon de gendarmerie masque sur le nez dans l’assistance. Sûrement les obsèques d’un dignitaire…
A Masevaux, j’ai pris Schirm. Schirm était notre hantise dans les clubs. Si on avait monté le Schirm en club, on méritait le respect.
Finalement je suis incapable de dire si je monte le Schirm plutôt mieux qu’il y a vingt ans. Je devais affoler le cardio, sans aller plus vite pour autant. Comme je monte tout seul, pas facile à dire si je grimpe mieux ou plus mal.
Finalement ce Schirm ne me semble plus aussi redoutable. Je pense qu’il faut le monter « au mental », le dompter comme tous les cols, c’est à dire anticiper chaque variation de pente et découper le parcours en tronçons.
Lorsqu’on aperçoit le portique de poteaux EDF , c’est qu’on a bon!
La sortie de Bourbach s’étire en longueur…et après on a un passage à 7/8% avant d’atteindre la première boucle. Mais rien de tout cela ne me semble fastidieux. Quand les deux boucles sont passées, on n’a plus qu’à se laisser pousser jusqu’en haut de la ligne droite.
Ce qui est sûr, c’est qu’être « un local » vous avantage parce que vous savez toujours à l’avance ce qui vous attend.
Fatalement, les gens de mon âge, à moins d’être des athlètes bodybuildés, doivent composer. Ce sont des petits diesel qu’il ne faut pas malmener.
Rien à cacher, j’ai manqué de ressource pour affronter ce premier col de l’année. Je l’ai grimpé mais en « raclant les fonds de tiroir ». Comme vous l’imaginez, c’est désagréable de consommer tous ses pignons par cette face de Bourbach pourtant réputée la plus facile.
Comme je fais un régime à basses calories, il est clair que je frôle l’hypo. J’ai pris deux sucres pendant la montée. 6gr, 24 kcal
L’essentiel, c’est de l’avoir fait!
Je me suis trainé au retour jusqu’à Cernay pour ne pas avoir un kilométrage ridicule.
La fierté du cycliste, quelle connerie! On est tous pareils.
La Communauté d’agglomération du Ventoux Comtat Venaissin avait déclaré en 2012, avoir traité 20 tonnes de déchets, dont plus de 20.000 canettes et 30.000 bouteilles en plastique ramassés sur les pentes du Mont Ventoux après le passage du Tour (source)
Combien de tonnes d’ordures dans les Vosges sur le bord des routes et dans les chemins adjacents en 2019 ?
En 2016, j’avais recensé les ordures de la Cyclosportive des Trois Ballons dans le Hundsrück. Edifiant! (voir ici)
Certes le groupe Amaury ramasse ses ordures, mais les autres? celles laissées par le public qui s’amassent autour de la Grande Boucle parfois plusieurs heures avant, quand ce n’est pas la veille?…
Je ne suis pas adepte de cette grande foire au vélo qu’est le Tour de France. Je m’y sens même étranger. Je ne vais pas expliquer pourquoi pour la nième fois.
J’ai donc hésité sur mon titre. J’avais écrit « fuyons le Tour! » et puis j’ai renoncé face à la bronca prévisible de mes lecteurs admirateurs et inconditionnels du Tour. J’ai donc écrit « courage, fuyons! » ce qui laisse un peu de place à celui qui choisira d’aller faire du vélo rien que pour lui-même ailleurs que dans les parages du Tour.
Je prends soin de mes abattis car je sais que la Tourmania est omniprésente chez les compétiteurs du dimanche. Pas seulement: chez les ceusses de mes amis retraités qui font du vélo tous les jours particulièrement dans les cols vosgiens. Ce qui les bluffent complètement mes amis cyclos, c’est de voir des types bodybuildés grimper le Hundsrück en 52×14 à 30 à l’heure.
Donc le 11 juillet vous aurez le choix:
aller à la pêche et si vous n’êtes pas pêcheur…
…vous expatrier loin des miasmes de ce barnum: ses pollutions de bagnoles, de camping-cars, de décibels et du dégueulis de Cochonou en boite.
regarder le Tour à la télé en sirotant une bière si vous ne pouvez résister
Bon allez, je vous file un tuyau. Si vous voulez voir les coureurs monter le Hundsrück comme s’ils étaient sur le plat, prendre le sentier de randonnée qui y monte depuis le Weierlé et arrêtez-vous au point de vue en aplomb de la barre rocheuse. Mais les places vont être chères…