









J’ai croisé des Ardéchois qui grimpaient le Hundsrück. Le maillot de l’Ardéchoise jaune et bleu est vraiment une réussite commerciale pour le département puisque le porter est devenu une référence du cyclisme amateur.
On m’en a toujours dit du bien de l’Ardéchoise; elle n’a pas eu lieu en 2020 pour cause de Covid décevant son public d’habitués.
Cette grande messe qui attire des milliers de cyclistes est un concurrent sérieux à la semaine fédérale de cyclotourisme. Mais il est vrai que la comparaison n’est pas de mise tant les deux manifestations ne s’adressent pas aux mêmes publics.
Je crois que mon tour tourne de plus en plus court avec seulement 42 km aujourd’hui. Juste de quoi dire que j’ai fait un peu de vélo.
Paradoxalement, je monte mes cols facilement, ce qui devrait m’inciter à faire plus. Je suis capable de mieux faire, je le sens. Mais non, je me contente de surveiller mon cardio dans les tours. A 150, j’arrête.
Beaucoup de cyclistes croisés. De jeunes Hollandais venus « s’éclater » et puis aussi un cyclo bodybuildé tout de noir vêtu. Je ne comprends toujours pas cette mode qui consiste à tromper la mort sur son vélo.
Pourquoi tour de vis? parce que je voulais lutter contre ma flemme, alors je me suis infligé des pentes.
Les pentes, pour moi, c’est un exercice difficile; il me faut transporter ma personne et son vélo là-haut. J’admire ces jeunes hommes qui sprintent en grimpant. Je n’ai jamais su le faire, ni pu le faire. Heureusement le spectre du vélo est large, il y a de la place pour tout le monde.
Donc aujourd’hui, Amic puis Hundsrück, Schirm et Rammersmatt pour finir.
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C’est vrai que parfois je me demande à quoi bon? A quoi bon décrire une sortie qu’on accomplit pour la nième fois. Chacun connait ça, chacun sait le faire, avec des variantes. On tâte le terrain plus exactement le vent comme un navigateur à voile.
Quand j’ai vu Cernay arriver aussi vite sans encore avoir commencé mon pédalage, j’ai changé de parcours, j’ai pris un cap sud-ouest face au vent jusqu’à Bellemagny. Une succession de bosses où je profite des creux pour m’abriter du vent puissant.
A Bretten, j’ai rejoint Rougemont, puis j’ai pu mettre les pieds sur le guidon.
Le Schirm se monte avec réflexion dès lors qu’on n’a pas beaucoup de ressources comme c’est mon cas. On part de la cote 400 et on arrive à 600m au col en 3,5km à peine 6%. D’abord la ligne droite jusqu’à Houppach où l’on prend ses marques. Ne pas s’affoler, ça ne sert à rien. Dans Houppach, on respire et une fois à hauteur du garagiste, il faut négocier quatre courbes et des tronçons à pente variable jusqu’à l’embranchement de la colonie de vacances; une fois là, c’est gagné, il faut prendre un rythme de croisière pour les deux dernières rampes à pente régulière. Quand on voit le portique électrique, on est sauvé.
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C’est Maxou?…Oui!..Je suis connu et reconnu; ça me fait plaisir quand un cycliste sympa avec un beau vélo au guidon gainé de cuir m’aborde. On discute vélo, itinéraire,…bref de tout ce qui nous rend complice.
Puis je reprends ma route, Bitschwiller-le Hundsruck. Je trouve cette grimpée là très physique avec un « pentomètre » qui passe à 14% avant le Plan Diebold-Scherrer. Je ne m’insurge pas car la montagne est insensible en dépit du revêtement tout neuf. J’arrive finalement en vue de la Fourmi en ayant utilisé toutes mes ressources. Je ne vais pas me mentir, c’est toujours aussi dur que l’année d’avant.
Le Schirm est une formalité; je croise des ACTF en nombre qui s’attendent en haut. Puis j’aborde la Seigneurie qui file vite avec le puissant vent d’est.
A Eteimbes, j’arbitre pour sauter d’une vallée à l’autre. Je zigue et je zague à l’estime jusqu’à Diefmatten. A Aspach-le-Bas, je ne trouve plus Matthias dans sa voiture. Il a du déménager une nouvelle fois.
C’est quand je donne un rapide coup d’œil au cardio que je prends conscience de mon inconscience.
Stop!
Deux cyclos devant moi qui grimpaient le Schirm.
C’est dans mes gènes, je m’accroche derrière.
Au dernier kilomètre, j’ai levé le pied.
Trop fort pour moi.
Bon, je me tâte de partout, je suis toujours en vie.
C’est la peur rétrospective.
Je rétrograde. Je me suis toujours demandé comment ça fait, l’accident cardiaque.
On doit tomber part terre brutalement dans un sourd cliquetis de ferraille.
J’y pense et puis j’oublie.
Le col est là et je me laisse descendre à Bourbach.
Des cohortes de cyclos font la pause au carrefour.
Je grimpe le Hundsruck en douceur.
J’emprunte le beau tapis neuf jusqu’à Bitschwiller.
Pas de marquage.
Pour un peu, on se laisserait entraîner par dessus la rambarde dans les virages serrés faute de ligne blanche annonciatrice de la courbure.
Je stoppe tout net avant d’atteindre la vallée.
La dame prend son compagnon en photo sur fond de coteau, chacun de part et d’autre de la chaussée.
Ils sont confus de cet excès de zèle.
Mais c’est tellement beau de voir des cyclos amoureux de la montagne.
Aujourd’hui, ils étaient nombreux à découvrir le beau bitume neuf.
169 pulsations, c’est évidemment trop pour moi.
Je déraisonne.
C’est pour ça que je porte ma ceinture, pour faire stop avant.
C’est aujourd’hui à Sentheim que les Cent Cols de l’Est s’étaient donnés rendez-vous pour leur rencontre régionale annuelle.
Nous étions une vingtaine ce matin à nous retrouver avec nos vélos de route ou VTT.
Besançon, Vesoul, Strasbourg, Jussarupt, Roth Hambach, Haguenau,…certains avaient parfois fait un long voyage pour être présents à cette fête annuelle.
Parmi nous, honneur à Raymond n°734 et Jean Lou n° 769 inscrits depuis plus de trente ans à la Confrérie!
Pour ma part, j’étais le local de l’étape, étant venu seulement de Thann sur mon vélo.
C’était l’occasion pour ceux venus de loin de tâter du Hundsrück et du Schirm.
Et pour les vététistes de grimper deux nouveaux cols fraîchement homologués
…tout en terminant par le col de Sattelboden et le col du Schirm (passé à la descente).
Au Schirm, routiers et vététistes se retrouvent autour d’un pique-nique agrémenté de vin du pays.
Remerciements à Jean-Christophe et Arsène, les organisateurs de cette sympathique rencontre qui nous ont conçu un parcours mixte routier et chemin avec quelques passages pentus.
En 2017, nous étions réunis au col du Calvaire, une chaude journée éprouvante pour Jean et moi (voir mon billet)
Aller sur le site du Club des Cent Cols
La dame passe en tirant un braquet énorme.
Sans un mot.
Le sexe faible se distingue sans difficulté vis à vis de Maxou qui renâcle dans la pente. Poursuivre la lecture de « Montagne »
J’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai mis sur le vélo.
Quatre degrés au départ et trois au retour.
Mais le temps était sec. Poursuivre la lecture de « Tour rétro en noir et blanc »
Je roule derrière Leclerc Cernay.
Un beau maillot qui rend la firme Leclerc populaire.
Je ne sais pas combien touchent ces hommes-sandwich sur leur vélo. Poursuivre la lecture de « Leclerc Cernay »
A présent que je suis au pied des Vosges, je vais pouvoir surfer sur les bosses tous les jours.
Je plaisante évidemment. Poursuivre la lecture de « Au pied des Vosges »
Trois cols au programme sous un chaud soleil.
Le Schirm, c’est le col bonus assez facile après les deux premiers. Poursuivre la lecture de « Amic, Hundsrück et Schirm »
Quand le temps est au beau, comme aujourd’hui, les clubs en profitent…et les cyclistes aussi.
C’était le cas avec le club de Bernwiller qui organisait les Randonnées du Paradisvogel.
Route, marche ou VTT, il y en avait pour tous les goûts. Poursuivre la lecture de « Randonnées du Paradisvogel »
Jean a mis les boosters.
Il veut être au top pour son séjour « 100 cols » dans deux semaines.
Aujourd’hui, on enchaîne Michelbach, le Schirm et le Hundsruck. Poursuivre la lecture de « Jean a mis les bouchées doubles »
Fallait-il une journée de bosses aussi intenses par cette grosse chaleur?
Bon, on a un peu « ramé » dans les côtes sans toujours trouver l’ombre salutaire là où on l’aurait aimée.
D’abord Michelbach. Pourquoi pas! Poursuivre la lecture de « On a eu chaud et soif »
Beau temps avec 14°C
Fuyons la plaine qui est en indice 8 aujourd’hui pour les micro-particules.
La piste de Sentheim, Masevaux. Poursuivre la lecture de « Sortie neige »
On cherchera l’ombre cet après-midi.
33°C pour rejoindre le massif en passant par Michelbach et
Masevaux.
Masevaux où nous sommes accueillis par Napoléon qui nous observe
derrière sa fenêtre.
On montera ensuite le col du Schirm à l’ombre des grands arbres
avant d’atteindre Bourbach le Haut et sa fontaine dont le débit est
meilleur que les années précédentes.
Puis, on jettera un oeil aux Buissonnets, la ferme-auberge qui
surplombe Bourbach et sa vallée à 2km de là.
Avant de rentrer par le Hundsrück et Bitschwiller.
A Wittelsheim le girobroyeur est entré en action le long de la
Thur après le passage des caravaniers; mais le résultat n’est pas
probant comme on peut en juger…
Pulversheim dispose à présent d’un nouveau tronçon de bande
cyclable jusqu’au lycée Charles de Gaulle…
Bien réalisé, mais attention aux piètons!
Semaine des cols vosgiens. Après le col Amic et le Grand Ballon
jeudi, on s’est offert cette fois les cols du Schirm et du
Hundsrück.
Le vent du Nord a réussi à rafraîchir l’atmosphère; malgré
le beau temps, nous n’avions plus que 13° au Hunsdrück
aujourd’hui.
Il fallait donc se couvrir pour la descente.
Curieux phénomène depuis quelques jours: nos paupières sont
envahies de grains (de pollen?) très désagréables.
Retour par Staffelfelden et l’Ecomusée.