
J’y suis passé hier avec mon vélo.
Les écluses de Valdieu-Lutran, au nombre de douze, illustrent les efforts de l’homme, jadis, pour franchir une crête comme ici la ligne de partage des eaux Rhône – Méditerranée / Rhin – Mer du Nord. (voir mon article de 2006)
Transporter de lourdes charges devait prendre du temps. Un temps compté qu’on n’accepte plus aujourd’hui avec le flux tendu des marchandises.
Amicalement, je faisais remarquer à un éclusier qu’on devait perdre beaucoup d’eau en éclusant des coquilles de noix à faible tirant d’eau…alors que les chalands d’antan bien chargés devaient occuper un grand volume de l’écluse…
Il ne m’a pas, semble t-il, compris. Alors lorsqu’un plaisancier passe, on véhicule d’abord de l’eau, de l’eau qu’on peine à capter dans la Largue et la rigole de Belfort.
Mais le volume d’eau V1 perdu à la première écluse n’est perdu qu’une fois, il devient ensuite V2, V3,…heureusement.