Image C Dubois
Au début, je n’y ai pas cru. Le cyclisme a toujours été pour moi
une notion innée. Comme un sixième sens qui fait qu’une fois en
équilibre, on tient tout seul sur son vélo.
Mais non! Il faut se rendre à l’évidence: le vélo demande
adresse, savoir-faire, anticipation, et beaucoup d’autres qualités
pour se mouvoir dans notre environnement.
Il faut en effet une bonne dose de psychologie pour comprendre
le comportement urbain de l’automobiliste lorsqu’on est cycliste en
ville.
Les écoles cyclos qui vous apprennent à tendre le bras, à se
retourner, avant d’entamer son virage à gauche, la façon d’aborder
un rond-point, ces apprentissages là ne vous conduiront tout au
plus qu’à un certificat d’étude primaire de la
conduite cyclo.
Il faut maintenant avoir un brevet supérieur de
conduite pour affronter la rue.
C’est la thèse de Vélotaf:
« …pour faire du
vélo, pensez
automobiliste! Outre la connaissance des classiques
(portières, brusques virages à droite…), c’est un peu comme
observer des lions en cage : Ils trahissent toujours leurs
sentiments (l’agressif, le distrait, le dominant, le sot, le
négationiste, l’inquiet, le respectueux, le roule toujours, le
toujours distrait, le fonce dans le tas…). »
Oui, il faut connaître et savoir anticiper les réactions
primaires de l’homo-automobilis.
Et Vélotaf de poursuivre: … »Si vous
roulez à côté d’un véhicule, par exemple sur une bande cyclable,
regarder
attentivement ses roues qui vous indiqueront tout de
suite – et plus sûrement qu’un
clignotant ! –un changement de direction, notamment aux intersections. Cela vous permet
d’anticiper sur un écart ou un changement de direction du
véhicule »
Je vous renvoie à la lecture de l’article de Vélotaf, le site de référence consacré aux gens
qui « bossent » avec leurs vélos.