
Je change d’avis.
Tout le monde change d’avis parfois sans s’en rendre compte, parfois sans le dire, parfois sans oser le dire.
Le vélo, son écologie du voyage, n’ayons pas peur des mots :la poésie du voyage est franchement écornée par des artifices qu’on aimerait taire.
Par exemple celui des cols franchis à vélo. Noble entreprise!
J’en suis encore un adepte puisque j’appartiens à la Confrérie des Cent Cols qui en a fait sa raison d’être: grimper des cols et les « collectionner ». Le problème je le connais, c’est que cette louable entreprise s’accompagne d’une débauche de kilomètres parcourus en voiture voire en avion, en bateau, pour glaner des cols à mille lieues de chez soi.
Bonjour l’empreinte carbone!
N’en faisons cependant pas un drame, car quelle discipline sportive ne fait pas appel à la voiture ou à l’avion pour se rendre sur place?
Dans notre quête vertueuse en direction d’un monde décarboné, on pourra disserter longtemps encore sur le sujet.
Quelle discipline sportive ne fait pas appel à la voiture ou à l’avion pour se rendre sur place ?
Réponse :
Le cyclisme sur route autour de chez soi,
le VTT dans la forêt près de chez soi,
le footing près de chez soi,
la marche nordique départ de chez soi,
la natation à la piscine municipale à condition d’y aller à vélo (et de revenir à pied si on s’est fait voler son vélo)
l’athlétisme au stade de sa ville ; s’y rendre à pied constitue un échauffement correct,
le semi-marathon de sa ville (celui d’Épinal n’est plus organisé)
le cyclo-camping à partir d’une gare SNCF ou DB (c’est un peu galère dans les gares avec le vélo chargé)
le train est un moyen de déplacement motorisé, certes, mais moins lamentable que la bagnole et beaucoup moins lamentable que l’avion
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