
La piste cyclable qui mène à l’Institut Saint-André vient d’être réalisée. Auparavant un simple chemin, l’itinéraire est à présent revêtu. Il dépasse même le terminus du train Thur-Doller pour rejoindre les étangs

Non encore en service.
La piste cyclable qui mène à l’Institut Saint-André vient d’être réalisée. Auparavant un simple chemin, l’itinéraire est à présent revêtu. Il dépasse même le terminus du train Thur-Doller pour rejoindre les étangs
Non encore en service.
A deux pas de chez moi, « portes ouvertes » sur l’industrie du déchet ménager.
Celle où l’on trie, celle où l’on broie…mais pas celle où l’on brûle.
Les déchets incinérables, ceux dits des « sacs noirs », on les transfère en camion dans un incinérateur à Sausheim. Avec l’incinération, fatalement on pollue l’atmosphère même avec des filtres qu’il faut régulièrement déboucher. Normal, un filtre retient les cochonneries. Alors il faut bien jouer au chat et à la souris avec les inspections pour démontrer qu’on est dans les clous de la tolérance admise. Il était un temps où il était difficile lors de la combustion de capter les dioxines ou les furanes (sous classe de la dioxine) rejetées par les cheminées. Les dioxines rappellent Seveso.
Mais tout près de chez moi à Aspach-le-Haut, le SM4 officie.
Le Syndicat Mixte pour le traitement des déchets du secteur 4, une partition du Haut-Rhin. (voir le site très bien fait du SM4)
On y rencontre deux métiers:
Un personnel très dévoué et compétent nous a reçu par petits groupes de visiteurs.
8000 tonnes de compost chaque année utilisable par l’agriculture
D’emblée le parti pris est de dire que nos déchets bio doivent être transportés dans des camions, puis valorisés, puis vendus aux agriculteurs du lieu qui cultivent blé, maïs et asperges.
Le but du jeu n’est donc pas d’encourager les particuliers à composter eux-mêmes. Explication avancée, ils n’y connaissent rien et souvent ne veulent pas les garder chez eux. L’explication est surtout économique car si on vient à pouvoir garder son bio, on va induire une rupture dans l’équilibre du modèle.
Concrètement, chez moi, je mets de coté quelques déchets bio pour pouvoir à mon potager. J’ai cette chance. de pouvoir le faire.
Au bout d’un mois le compost sera criblé et les particules de plus de 2cm seront séparées.
Avant d’être commercialisé, des échantillons sont analysés en laboratoire à Aspach-le Bas pour s’assurer que le produit répond au label sanitaire éco-européen.
Le centre de tri
Ce centre de tri va déménager à Richwiller où une unité plus moderne vient d’être construite
Beaucoup d’énergie là-aussi pour trier nos cannettes, nos cartons et nos bouteilles et flacons en plastique.
Un effectif de 75 personnes que se relaie jour et nuit par groupes de 25. Si le tri est automatisé, il demande encore un traitement manuel dans des ateliers.
Les machines ne peuvent pas tout. D’autant que de nombreux objets n’ont rien à faire là. En cause des usagers indélicats qui se débarrassent à tort. Comme des bouteilles de gaz hilarant, des seringues, des déchets médicaux dont certains produits radioactifs.
A l’issue de la visite, on a droit à un sac de compost gratos. Merci les gars!
Il pleut. Un seul voilier a tenté l’aventure.
C’est du vélo de route sans problème.
On part, on roule, on arrive. La plupart du temps on est en site propre sur les digues du lac. Il n’y a plus qu’à admirer le paysage.
Construit pas l’homme ce barrage-réservoir « Marne » pourrait presque être perçu comme naturel. On a donc bien fait les choses. Juste englouti quatre villages tout de même. Seule émerge de l’eau l’église de Champaubert presque flattée d’une telle célébrité inattendue. Gloire au Seigneur!
Refuge des oiseaux migrateurs, on croisera parfois en chemin des observateurs munis de longues vues en tenue de camouflage qui les font ressembler à des paras.
Parti d’Eclaron, je rejoins Eclaron après m’être resourcé dans ce terroir tant aimé et sillonné dans le passé.
40 km. Autant dire une simple formalité.
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