Après une belle aventure partagée ensemble depuis 2006 (10110 articles et 742800 visiteurs), il est venu le temps pour moi de fermer les portes de Vélomaxou.
Je tiens à vous exprimer toute ma gratitude pour votre fidélité et votre soutien au fil des années. Ce fut un véritable plaisir de conter mes pérégrinations à vélo, ce vélo que je continue à aimer même si les vicissitudes de la vie font qu’on devient moins ardent au fil du temps. Je garde en mémoire les moments forts, ceux partagés avec mes clubs successifs, ceux de la montagne vosgienne et au-delà, et les souvenirs de mes engagements personnels à la cause du vélo. Vos commentaires, vos partages m’ont donné foi jusqu’ici en la poursuite de mes récits et je vous en suis profondément reconnaissant.
Mais il est à présent temps de mettre un terme à cette longue expérience car je souhaite me consacrer peu à peu à des choses moins impliquantes comme ma peinture.
Merci encore pour cette belle aventure partagée.
Donnons nous rendez-vous à l’avenir sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook,…)
C’est l’accident fatal. Avoir une altercation avec un automobiliste qui en définitive pour se venger vous roule dessus.
C’est arrivé à Paris.
Le cycliste est mort.
Le jeune homme est mort juste à quelques rues de là, mardi en fin de journée, sur le boulevard Malesherbes, après avoir été volontairement percuté par un automobiliste avec lequel il venait d’avoir un différend. L’homme au volant a foncé sur le cycliste et lui a roulé dessus. La victime a succombé sur place à ses blessures.
Forcément les conflits d’usage sont fréquents avec la multiplication du trafic et aussi les règles routières souvent bafouées par les uns et les autres. Les cyclos ne sont pas exempts, eux qui alternent route et trottoir pour contourner les feux, puis prennent les passages piétons et les sens interdits (sauf zone 30)….et j’en passe. On ne tue personne mais on se rend vulnérables face à des conducteurs de plus en plus agressifs et irascibles envers nos comportements.
J’ai reçu un mail d’une société allemande qui traque les photos utilisées sur le net sans autorisation ou sans licence à l’aide d’une routine informatique qui tourne nuit et jour, je présume, pour comparer des images déposées par leurs auteurs (copyright) avec celles qui circulent en ligne.
L’image n’y figure plus, je l’ai retirée de l’article en question. Je ne suis pas maso.
Cet article avait pour but de réfléchir sur nos vacances à vélo et de présenter les équipements disponibles sur le marché.
Parmi ceux présentés, une sorte de sac de couchage imperméable dans lequel on peut passer la nuit à coté de son vélo. Je faisais donc indirectement la promotion du produit commercial non pas pour le dénigrer mais pour le suggérer.
C’est cette photo copiée sur un site marchand qui est en cause. Le site qui a repéré cette photo s’appelle Copytrack et je n’en ai jamais entendu parler auparavant. Cependant de nombreux internautes ont affaire à lui si on consulte le net.
En guise de punition, ce site me réclame 350 euros, rien de moins, ou 359 euros si je souhaite garder un an supplémentaire cette image sur mon blog
Nous calculons ces frais en fonction de l’historique de licence de notre client, ainsi que de la durée d’utilisation et du type de violation des droits. Si vous ne fournissez pas de preuve ou ne payez pas pour une licence valide, votre cas peut être renvoyé à notre avocat partenaire et des frais supplémentaires nettement plus élevés.
Depuis 18 ans que j’exploite mon blog, je n’ai jamais eu affaire à une telle situation. Sauf parfois des demandes pour mentionner le nom de la société ou l’auteur d’une œuvre sur un mur peint comme à Rixheim sur le mur de la Poste.
Mais le droit à l’image et le droit de propriété sont là. Je me suis toujours méfié du droit à l’image lorsque je photographie des personnes sans leur accord car c’est intrusif vis à vis de la vie privée surtout s’il s’agit d’enfants; je fais en sorte de m’intéresser à des groupes pour lesquels la complicité de l’action est évidente (par exemple un groupe de cyclistes) ou à des personnes qui acceptent de poser implicitement devant votre objectif. Mais le droit de propriété, c’est plus délicat. Vous avez par exemple des gens qui ne veulent pas qu’on publie l’image de leur maison ou de leur voiture (surtout si le numéro d’immatriculation est apparent) même si vous êtes dans la rue. Idem au cimetière, publier sur le net une sépulture est condamnable. Avec tous les moyens de vidéosurveillance qui se développent actuellement surtout avec la reconnaissance faciale associée, le marché de l’atteinte à la vie privée promet de beaux jours aux sociétés de recouvrement des préjudices.
L’avocat consulté me dit
Après examen, les demandes d’indemnisation de Copytrack me paraissent contestables.
L’idéal est d’éviter de régler les sommes exigées afin de ne pas encourager cette société à vous solliciter ultérieurement (pour d’éventuelles autres images).
En guise de conclusion, le juriste me demande 300 euros HT pour traiter cette affaire.
C’est une histoire banale qui illustre les couacs de la livraison de colis à domicile. Tout le monde y est confronté un jour et on ne se formalise plus tellement les promesses de livreurs n’engagent que ceux qui les croient.
Moi je n’y crois plus depuis longtemps. C’est la raison pour laquelle je préfère les livraisons soit en dépôt-relais soit en Amazon Locker
Même si la livraison à domicile est enrobée d’un luxueux système informatique qui vous place dans un système de dépendance totale, les dérapages sont fréquents et au préjudice du client.
Je vous raconte l’histoire…
J’attends donc un colis (qui n’a rien d’urgent)
Ô surprise, la commande passée le 3 septembre va être livrée le 4. Un SMS très officiel (ci-dessus) me demande d’être là tout mon vendredi.
Je jubile et je suis ébloui tellement c’est rapide.
La taille du colis ne permet pas d’utiliser la boite à lettres.
Donc j’attends le coup de sonnette magique.
Finalement vendredi rien ne se passera et j’ai attendu en vain chez moi.
J’ai relativisé devant la performance annoncée: comment un colis pris en charge à Narbonne le jeudi à 17 heures peut-il arriver à Mulhouse le lendemain vendredi à 7 heures du matin?
En avion mon bon monsieur! Un camion sur autoroute, c’est une faute de goût.
Voila que samedi j’apprends que Chronopost a tenté de me livrer à …3h53 du matin. C’est texto ce qui est écrit sur le suivi de ma commande Amazon (ci-dessous)
Livraison tentée à 3h53 du matin. je n’ai pas été réveillé par la sonnette, on va pouvoir me déclarer absent de mon lit, j’imagine. Notez bien le besoin d’informations supplémentaires de Chronopost qui laisse planer un grand doute
Enfin je retourne sur le site de Chronopost pour tenter de comprendre…
…et j’obtiens le déroulé des faits à savoir le suivi numérisé de mon colis (ci-dessous) à la date du 5/10 à 3h53 du matin
Si on lit bien, mon colis (port gratuit SVP) a fait au moins 1000 kilomètres entre Narbonne et Mulhouse en passant par Roissy en moins de 24 heures et entre Mulhouse et Thann distant de 23 kilomètres il faudra attendre au minimum 3 à 4 jours puisque la nouvelle date prévue est à présent fixée à lundi 7 octobre.
Je m’arrête à la base nautique. Le vent du Nord est un régal pour les dériveurs
Faut s’y remettre !
La route m’insupporte. Un grand bahut avec remorque venant des pays de l’Est me dépasse sur la route d’Aspach. Il me longe. Lentement. Tandis qu’en face les voitures arrivent. Je ne peux rien faire puisque je ne prie pas. Le souffle me contient le long de la bordure.
Au grand giratoire de Burnhaupt A36, la camionnette ne me voit pas. Je sens que je vais être percuté. Alors je dévie vers le centre du rond jusqu’à ce qu’enfin on me voit dans le rond. Je suis pourtant équipé du fameux gilet jaune.
Sur cette piste de Reiningue à Heimsbrunn, je peux aussi m’arrêter sans risque. Le troupeau est paisible
Au giratoire du barreau de Leimbach, encore une camionnette. Elle s’arrête. Mais l’auto derrière elle klaxonne. Le monsieur ne supporte qu’on me laisse la priorité manifestement. De rage, il me frôlera comme pour me faire comprendre que je l’ai agacé.
Les cyclistes sont agaçants. Des gêneurs.
Vous comprenez pourquoi le vélo de route est devenu une angoisse. Alors que je fais tout bien et que je frôle toutes les bordures.
Des états de service modestes en ce mois de septembre. Mais je m’en contente car je suis « en mode décentralisé », c’est à dire que je me déplace le long des côtes bretonnes.
3 modestes sorties VTTMais je me rattrape avec la course à pied plus adaptée au terrain rencontré au cours de mes déplacements
Dans quelques jours je retrouverai mon Alsace d’adoption et j’ai encore à préparer avant la fin de l’année un séjour dans les Vosges du nord pour pêcher quelques cols car ma besace est vide.
Retraité. Je n’aime pas ce mot. La langue anglaise dit retired comme pour mieux signifier que je suis retiré du monde, le monde des actifs.
Ce statut tant envié lorsqu’on exerce des boulots de subsistance sans autre perspective que celui de la retraite est une arme à double tranchant: une fois en retraite c’est souvent la fin alors que pour d’autres c’est un début.
Une seconde vie est possible
La fin de son rôle social, de sa citoyenneté et le plongeon vers un désœuvrement sinistre. Bref une mort lente! C’est ce qu’il faut éviter du mieux que l’on pourra. Je ne méconnais pas les difficultés de la vie, le sort mauvais, l’ingratitude d’une santé défaillante, les affres de la vie.
Pour ceux qui ont encore du ressort, c’est le début d’investissements culturels, sportifs, associatifs, l’opportunité d’entamer une seconde vie.
Echappent à ces considérations les cumulards, ceux qui professent sur les ondes jusqu’à quatre-vingts ans passés ou qui occupent des fauteuils rémunérateurs. Pour ceux-là la retraite est une inconvenance choquante et même incompréhensible.
Parfois j’en reviens à regretter une révolution culturelle imposant aux intellectuels des stages de terrain, manœuvre dans des travaux de voierie ou sur ligne de production.
Du tiers temps ou presque
ma salle d’exposition, un univers tout personnel
Pour ceux qui me suivent, j’ai organisé ma vie de retraité en tiers temps.
une activité extérieure reposant sur le sport
une activité artistique de peintre amateur
une activité tournée vers la compréhension du monde qui m’entoure: suivre l’actualité, participer aux réseaux sociaux, exercer ses devoirs de citoyens
Trois temps qui ne me dispensent pas de rentrer dans le rang des utilités, le travail d’entretien du logis, des objets du quotidien qui me barbent de plus en plus.
La situation démographique de notre société est alarmante puisque nous n’assurons plus le renouvellement de nos générations.
C’est vite dit, mais c’est pourtant vrai.
Je ne méconnais pas les graves conséquences de ce constat que d’autres peuples connaissent avec nous. Le plus caractéristique, c’est celui du Japon.
Comme le Japon n’accepte aucune immigration, sa courbe démographique ne peut que décliner du fait de sa trop faible natalité. C’est élémentaire
Une Europe de vieux
L’Allemagne remporte la palme du vieillissement. Tandis que la France et le Royaume-Uni la rattrape.
Les conséquences de notre vieillissement sont à la source de tous les problèmes qui font l’actualité
Les conséquences du vieillissement de notre population
un déséquilibre du financement des retraites basées sur les cotisations des générations actives
un recours à une immigration souvent mal maitrisée
Les deux éléments semblent indissociables et pourtant beaucoup en contestent la réalité et la nécessité…surtout en matière d’immigration où toutes sortes de questions d’intégration ou de communautarisme apparaissent en déstabilisant nombre de nos valeurs culturelles ou sociales.
Il faudra donc qu’on s’adapte en tenant compte d’un déséquilibre démographique mondial qui génère inévitablement des mouvements de population.
L’Allemagne qui rétablit son contrôle aux frontières donne une bien mauvaise leçon à l’Europe des nations
Et le retraité, qu’est-ce qu’il fait?
mon tableau de bord du mois de septembre, une activité qui je l’espère devrait m’éviter autant que faire se peut de sombrer dans une dépendance physique et mentale à charge de la société
Le retraité n’a guère d’autre choix que d’observer le phénomène. On aurait pu imaginer éviter les retraites-couperets, celles où l’on est mis dehors du jour au lendemain. On n’a pas su le faire et maintenant on le regrette. Le bon sens aurait du conduire à des départs en inactivité progressifs avec des emplois adaptés. Au lieu de cela on continue de plonger des milliers de gens chaque année dans une inactivité brutale et souvent non préparée. A contrario contenir des travailleurs dans l’emploi à temps plein jusqu’à 64 ans va conduire à des graves déconvenues. Imaginez-vous un soudeur, un conducteur routier, une caissière, un lignard en haut d’un pylône haute-tension, …
La pire réforme des retraites
Pourquoi s’est-on entêté à reculer l’âge de la retraite uniformément à 64 ans pour tout le monde sans discernement des états de service en distinguant les trimestres cotisés et la pénibilité des emplois assurés par métiers ou par branches professionnelles.
On ne le saura peut-être jamais.
La situation est bloquée pour l’heure vu que l’intelligentsia au pouvoir est incompétente pour régler le sujet.
Je grimpe à la cascade de l’Erzenbach. La montée commence en bas de Steinbach (333m) et se prolonge jusqu’au chalet Becherkopf (855m) . Un maigre filet d’eau à la cascade. Je passe l’escalier en portage à l’épaule.
Je porte dans les escaliers.
portage dos en 2021 de l’ami Jeremy, c’est moins pratique qu’à l’épaule pour les escaliers et on mobilise les deux mains
C’est jour de pluie. J’en profite pour peindre. Mon exercice consiste à inventer des couleurs à partir de vieilles cartes postales noir et blanc. Ce château a t-il seulement existé ? Seule une gravure en témoigne. Le Moyen-Âge s’étend sur mille ans. Imaginer la vie d’alors c’est une forme de fiction pour moi.
CHAUSSURES DE VELO VTT EXPL 100 NOIRES (50 euros) sans les cales
Attention où l’on met les pieds!
Mes chaussures de cyclo-camping étaient de vieilles chaussures VTT de marque Shimano. Elles arrivaient « en fin de potentiel » (après pas moins de 15 ans d’âge) avec des fissures inquiétantes apparentes. C’est dire tout de même si la marque est fiable.
En matière de cyclo-camping, il faut être à l’aise pour pouvoir pédaler jusqu’à six à huit heures durant en cas de besoin. C’est mon cas.
En même temps, il faut être propre sur soi, je veux dire pouvoir conserver un semblant d’urbanité si vous voulez sortir le soir et vous promener en ville sans pour autant traîner sur les trottoirs en tong.
J’ai opté pour ce modèle Rockrider de Décathlon qui me semble tout à fait adapté à l’usage recherché. Au début il faut le chausse-pied car le garant est un peu délicat à passer.
Voici comment Décathlon décrit cette chaussure
Ces chaussures résistantes sont conçues pour vos randonnées VTT jusqu’à 2H00. Compatible pédales plates et cales SPD.
Cet été, roulez sans vous soucier du contact avec la végétation. Avec sa semelle hybride, elles apportent une bonne accroche quand vous pédalez et un bon déroulé du pied quand vous marchez.
Pouvoir pédaler avec des cales vous assure une certaine dynamique et le crantage de la semelle vous permet de marcher confortablement sans faire « clac-clac » et se faire remarquer.
J’avoue que rouler sans cales pendant des heures me semble irrationnel. Etre solidaire de sa machine est le gage d’un bon pédalage.
J’utilise des pédales mixtes à clip unilatéral
le catadioptre sur les pédales est obligatoire, en cyclo-camping c’est mieux d’être en règle si vous roulez à la nuit tombante
permettant de rouler sans calage dans les espaces encombrés ou à faible vitesse.
Etes-vous calé?
Ne vous trompez pas de cales SPD. Bien vérifier l’étiquette des cales que vous achetez
vérifier que vos cales portent la mention SM-SH56 pour décaler dans les deux sens
il existe des cales SM-SH51 qui ne décale que vers l’extérieur du pied…et des cales SM-SH56 qui permettent de décaler vers l’intérieur et l’extérieur du pied.
Un sport imprenable par l’Ethiopie et ses hauts plateaux
Je l’avais prédit. Nous serions convoqués aux JO. De gré ou de force. Nous avons été comblés.
Voici donc le décompte des médailles qui prend fin. Avec une discipline que mon inculture sportive me ferait dire qu’elle est confidentielle. A quoi les spécialistes de la chose me répondront que quand on n’y connaît rien, on peut la fermer.
Enfin force est de considérer que dans le domaine sportif le CIO embrasse tout ce qui passe parmi les disciplines les plus baroques. Baroque, oui c’est bien ça, nos JO sont baroques à l’image de notre époque qui ne craint aucune incursion dans l’histoire ancienne pourvu qu’elle fasse oublier son abîme culturel du temps présent.
Donc le BMX, le breakdance, le mur d’escalades sont aussi hissés au rang de sports olympiques.
L’hippisme aussi depuis longtemps sans qu’on demande en quoi le cheval est un sportif. Pourquoi pas aussi des courses de lévriers? De lièvre et de tortue? Et aussi de chiens? j’oublie les sports mécaniques et les compétitions d’échecs parmi les sports intellectuels.
Comme on pouvait s’y attendre les JO se terminent par un décompte purement comptable. Combien?
Imaginons la Chine avec ses 1,5 milliard d’habitants qui totalise 39 médailles d’or. Seulement ? Si la Chine voulait réellement se prêter à ces jeux là elle raflerait bien davantage. Magnanime elle reste mesurée pour ne pas nous déstabiliser.
Savez-vous que la Chine dispose sur son sol de seize millions de pianistes ? Le quart de la population française ! Messieurs Steinway, Bosendorfer et même Yamaha sont donc assurés de pouvoir perdurer dans leur commerce de pianos tant que la Chine n’aura pas investi dans un transfert de savoir-faire et de technologie comme elle le fait si bien pour une grande part de la production mondiale.
Compter des médailles. Tout ça pour ça. Attendons encore un peu pour reprendre nos mécomptes des dernières législatives et préparer le prochain budget du Pays. Un budget en équilibre instable comme d’hab.
Je l’ai rencontré sur les bords de la Saône venant de Hayange. Trop d’humilité pour se mettre en scène. Cependant j’ai droit à une photo du chat qui voyage en sa compagnie. Il a sa cache sous la remorque et un petit labyrinthe qui lui permet de sortir à sa guise. Lors des pauses il mène ses investigations de chat dans le voisinage sans jamais s’éloigner. Notre voyageur confie vivre en parfaite autonomie. Il a une filtration au charbon pour l’eau et sa douche de 10 litres qu’il met en pression manuelle. Le lit est en Bultex, les rangements tout autour. Le vélo est un Motobecane de 1971 un peu juste pour passer les bosses. Poids annoncé de la remorque: 220 kg. Direction la Via Rhona puis le Portugal.
C’est devenu une habitude chez moi. Se livrer à un examen des ses faits d’âme du moi.
Certains penseront que cet effet miroir correspond au besoin de mesurer son estime de soi.
Ce n’est pas faux.
Tous les compétiteurs se mesurent d’un jour à l’autre. Alors pourquoi pas moi aussi, le cycliste du dimanche?
L’âge venant, fatalement, on tente de repousser ses limites physiques un peu plus loin. On y a arrive plus ou moins comme pour se prouver que ce surcroît d’estime de soi nous conduit tout droit vers l’immortalité.
Mais l’âge des artères ne se dément pas. Hélas!
Je me marre en repensant au sketch de Blanche Gardin dans la Vie Eternelle « Au pire si ça tourne mal, j’ai l’option suicide »…sauf si l’on croit qu’il y a une vie après la mort.
Cette année c’était à Plainfaing que la rencontre régionale a eue lieu..
Je n’ai gravi la pente que pour un seul col, le col de Grimaude (68/1122a). Tous les autres dans ce secteur étaient déjà en ma possession (sauf ceux du post-it que je me réserve pour une fois prochaine)
Je ne rougis pas: je suis arrivé bon dernier au col du Calvaire à la station du lac Blanc. 700m de D+ sur 12 km, j’ai été cueilli à froid. Dès le Rudlin, à l’étang des Dames, en quittant la vallée de la Meurthe, j’ai été saisi par la pente. Au col du Louschbach en rejoignant la route des Crêtes, je n’allais pas mieux.
On est d’autant plus fier en arrivant au col du Calvaire où l’on découvre des cohortes de descendeurs perchés sur les télésièges.
C’est la question qu’on se pose tous, va t-il tomber?
Vous le saurez à la fin de cette vidéo qui montre combien la pratique du VTT peut varier selon ses propres capacités et les terrains rencontrés.
Pascal Fournet le dit avant de partir…
Il fait très chaud en ce mois de juillet, pas loin des 40° dans le bas de vallée. Je vais donc prendre un peu d’altitude en partant de Fully en Valais Suisse et en longeant le kilomètre vertical très prisé des traileurs.
Je serais bien incapable de parcourir les dix premiers mètres sans courir à la catastrophe. Je me contente donc de regarder depuis mon fauteuil.
Un grand champion qui étonnamment ne porte pas de gants. Non, je ne l’ai pas dit, c’est mesquin.
Ils me font pitié les vieux. Surtout avec l’espérance de vie qui s’allonge. Fatalement ils vont se faire chier plus longtemps. (Blanche Gardin, humoriste)
Je l’aime bien Blanche car elle dit les choses crument avec un humour décalé qui contrevient à nos valeurs humanistes parfois surannées.
Même la médecine ne s’embarrasse plus de circonvolutions de langage pour nous dire « vous avez un cancer ». Le médecin est plus qu’avant tout un technicien incapable d’une prise en charge émotionnelle, il n’est plus là pour ça. Il s’est éloigné du moi.
Lorsque l’âge arrive, c’est vrai que beaucoup d’entre nous s’interrogent. J’ai coutume de dire que le « grand bout de vie est derrière » et que le reste est plus ou moins long et son terme inconnu. La société moderne nous le rappelle chaque jour; « encore un vieux au volant, à la caisse du supermarché, qui prend la place d’un jeune, qui est plein de thune,… » et j’en passe.
La philosophie de la vie dans nos sociétés modernes est parfois réduite à sa plus simple expression. On ne se préoccupe pas du lendemain, on vit au jour le jour. C’est souvent les bien-portants qui se comportent ainsi. ils ne souffrent pas de raideurs ni de grincements musculosquelettiques et disposent « de toute leur tête » tout en grimpant les marches de l’étage deux par deux.
Mais tous les autres?
On les voit partir, petit à petit, ceux de notre génération que l’on a connus, qui ont fait le chemin avec nous de loin ou de près, avec ces souvenirs si proches et si lointains qui font dire aux plus jeunes qu’ils n’étaient pas encore nés.
Les autres, eux, prennent de la distance. C’est le cas à vélo, on voit les jeunes quadras s’enfuir devant soi dans les ascensions, sans espoir de tenir tête, sans volonté non plus. Mais on s’en fout un peu, on arrivera encore cette fois çi au sommet. C’est le principal.
Prendre de la distance, c’est un peu comme prendre du recul
Contempler le chemin parcouru, s’attarder au détour d’un chemin pour admirer le paysage et humer l’air, reprendre son souffle. Je suis horrifié.
Chez soi aussi, il faut se préparer à ralentir. Mettre ses affaires en ordre et ne rien laisser en désordre. Comme ces gens qui partent en vacances mais qui tiennent à retrouver un logement propre au retour, le linge lavé et rangé, la vaisselle nettoyée…et le frigo vidé de ses restes.
L’angoisse de l’immortalité
Je souhaite mourir très tard et très vite. Très tard, parce que j’aime la vie et que je voudrais en profiter le plus longtemps possible ; mais très vite, car je redoute les agonies interminables et les handicaps. En revanche, je n’ai jamais eu aussi peu peur de la mort. (André Comte-Sponville philosophe)
Lorsqu’on a ses parents appareillés de partout au fond d’un lit, on ressent presque comme une insulte ceux qui professent la prochaine immortalité de l’être. Faut-il ainsi s’acharner à repousser la mort? ou plutôt la suggérer comme la loi hésite à le dire?
La génération du tout, tout de suite, a contrario du tout religieux mais pas tout de suite nous a conduit là.
A la croisée du chemin, on doit s’organiser dans l’urgence pour faire face à l’absence de l’au-delà qui permettrait de voir venir le temps d’une âme céleste et pourquoi pas une réincarnation.
Le transhumanisme effrayant
Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine par l’augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains et de supprimer le vieillissement et la mort (et quelques maladies)
L’idée qu’on puisse vivre plus d’un siècle m’angoisse. Si la science génère le progrès, elle peut aussi conduire à des dérives telles qu’on ne saura plus en mesure de comprendre le monde tant les adaptations seront insurmontables. Je me demande comment nos disparus plongés dans un monde nouveau résisteraient à la folie s’ils devaient vivre avec notre modernisme ambiant, la télévision, l’informatique, le téléphone et l’intelligence artificielle.
A l’opposé pensons à nos ancêtres qui vivaient si peu longtemps. Au Moyen-Age, l’âge moyen était de 20 ans, il est à présent en 2024 de 42 ans. Il a plus que doublé. (Rien à voir avec notre âge moyen européen des pays riches). Cette distanciation du temps humain semble pourtant sans égal avec la vitesse du temps sociétal et de ses progrès.
L’exosquelette
L’exosquelette, c’est l’homme augmenté. On lui prête des forces, un équilibre perdu et run!
Se maintenir en forme, oui, c’est un choix de vie qui, dit-on, nous fera mieux vivre en évitant les affres de la maladie. Mais on connait tous aussi des gens qui vivent longtemps sans aucune préoccupation de cet ordre.
Pour autant ne pas chercher à falsifier une vérité, l’âge avance et rien ne l’arrête. Pas même ces vélos transgressifs qu’on équipe discrètement de batteries pour faire comme si.
J’y penserai la prochaine fois. J’étais tellement angoissé de ne pas y parvenir lors des trois derniers kilomètres que pas un seul instant je n’ai pensé aux quatre chiffres derrière la virgule qui sont attachés au semi-marathon.
Mais un grand spécialiste de la chose sur Facebook m’a fait gentiment observer qu’il me manquait 87,50 mètres car un semi-marathon c’est très exactement 21,0975 kilomètres.
Ce matin j’ai cru avoir fait un semi-marathon. A force de faire des méandres en ville pour approcher cette distance, je suis arrivé juste en face chez moi et je me suis arrêté. J’avais ma dose comme on dit dans le milieu de l’addiction.
Je ne vais pas chipoter avec moi-même vu que je ne concoure à rien.
j’ai manqué le train
J’ai d’abord pris les bords de la Thur jusqu’au haras de Cernay, puis j’ai rejoint l’établissement Saint-André en gardant toujours la possibilité de « shunter » l’itinéraire. Pour tout dire je ne savais pas jusqu’à quelle distance je pourrai aller.
Ensuite la piste cyclable toute neuve qui va à Aspach-le-Haut, puis la piste de Leimbach.
Arrivé là au nouveau giratoire de Leimbach, que faire?
Je n’ai que onze kilomètres, il en manque dix.
Je redescends le nouveau barreau de Vieux-Thann et je reprends la Thur dans le sens montant jusqu’à Thann en longeant le Rangen.
En abordant la rue Kleber, j’ai 16,75km.
Restent à trouver 4km
Alors je décrits des méandres dans les rues de la ville pour tomber juste.
Etonnamment Openrunner me crédite de 22.47 km quand Garmin n’en enregistre que 21.01.
Je ne vais pas mentir, je me suis arrêté souvent et j’ai senti un échauffement à la plante du pied droit dès Aspach qui m’a fait craindre une ampoule.
mes arrêts dans les 5 derniers km, concrètement je suis naze. Si j’ai couru pendant 2h30, je me suis arrêté 35mn en tout
Douleurs dans les hanches, dans les mollets, mais pas de crampes.
Eau dans des eux petites bonbonnes de 170 ml fois 2. Bien trop peu. J’ai rechargé au sanitaire du terrain de jeu de Vieux-Thann mais un peu tard car j’ai du gérer la pénurie.
Musique « I Will Be There » Katie Melua pour commencer en douceur
Il est certain que je ne ferais pas ça tous les jours comme le disait si bien Marie-Pierre Casey avec la publicité Pliz en 1982
L’imperméable a été souvent nécessaire pour faire son sport en plein air
Avril n’a pas été beau en Alsace.
J’ai compté sur le bout de mes phalanges, il n’y a bien que 30 jours à avril.
Tant mieux!
Nous sommes enfin sortis de ce mois pourri.
J’ai tenté comme j’ai pu de rester en harmonie avec mes activités sportives. Non sans mal.
J’ai misé sur la course à pied avec 11 sorties …
Qu’on ne s’y trompe pas courir à pied est hautement énergivore cela me prend moins de temps les jours où il fait mauvais..
Par exemple en 45 minutes de CAP je consomme 500 kcal alors que 3 heures de vélo de route (hors montagne) c’est 850 kcal. Conclusion 500 kcal consommées à vélo s’obtienne en 1h45 (au lieu de 45 mn en CAP).