Cantine Zeller à VTT

du haut de la Cantine Zeller, vue sur la plaine d’Alsace et au loin la Forêt Noire

Je monte à la Cantine Zeller. Tout à fait fortuitement. J’avais choisi de longer les collines, Vieux-Thann, Steinbach, Uffholtz, puis Wattwiller.

mon VTT tout propre frétillait comme un gardon à l’idée de partir

Pour l’histoire, la Cantine Zeller n’a rien à voir avec les combats, elle remonte à 1920 et a été tenue par Madame Zeller pendant 50 ans.

le chêne centenaire

Dans le chemin pavé j’ai rejoint le chêne centenaire. Puis j’ai poursuivi vers la Cantine (à la cote 720). Pou ceux qui ne savent pas on est juste au-dessous du Hartmannswillerkopf. On rencontre de nombreux ouvrages militaires de la Grande Guerre le long du chemin. A la courbe 1, j’ai marché car mon cardio m’inquiétait. J’ai repris le pédalage lorsque j’ai aperçu la cantine. C’est un beau parcours. J’ai grimpé jusqu’à la chapelle pour prendre la descente du Hirtz. J’ai mis le lien de la trace Openrunner.

A la mémoire des soldats allemands de 14-18
sculpture allemande en l’honneur de l’infanterie
un petit musée actuellement fermé et dont je ne connais pas le contenu
un reste de fortifications à l’arrière du front
cette chapelle n’a rien à voir avec les ouvrages militaires, elle date des années 50
abris longeant le chemin d’accès

Pour descendre, j’ai pris le petit sentier au-dessus de la cantine

les crapaudines sont en place le long de la route du camping

Me voici à Wattwiller. Je n’ai plus qu’à rentrer

https://www.openrunner.com/route-details/18349879

Après le VAE, la voiture électrique

PIVOT, le VTTAE hors de prix

Je reste dubitatif

Il avait en main un VTTAE de 10500 euros. Parait-il qu’on se l’arrache! Voir!…

Vendredi, mon vélociste a une nouvelle fois tenté de me convaincre. Selon lui, hors de l’électrique point de salut! Point de salut pour les vieux comme moi qui voudraient rester dans le vent de l’histoire du vélo et aussi pour les marchands qui ont trouvé le moyen de redorer leur blason avec des machines sophistiquées qui coûtent bonbon.

Mais voici venir un nouveau produit électrique autrement plus à la mode qu’un simple vélo, la voiture électrique. Pour nous la faire acheter il faut ruser. Prenez-là en location!

Pour 100 euros par mois, les commandes de voitures électriques affluent chez les concessionnaires qui n’arrivent pas à suivre.

La grande déflagration aura lieu plus tard. Dans trois ans quand tout le monde va se précipiter pour se débarrasser de la voiture de ses rêves. Les constructeurs ont déjà commencé à réfléchir pour trouver d’immenses parcs de stockage comme le loueur Hertz avec ses Tesla.

Comment en avoir moins pour plus?

Il est vrai que faire payer à la Collectivité le coût réel des voitures électriques à grands renforts de subventions, ça aide le consommateur à faire son choix.

Je ne suis toujours pas convaincu tout en ayant conscience que le retraité que je suis ne figure pas parmi le cœur de cible du marché de la voiture électrique; je roule peu et je n’ai pas d’usage quotidien pour ma voiture. Je peux donc attendre avant de me lancer dans l’aventure. Car c’en est une, une aventure que les réseaux sociaux se chargent de commenter. Des familles en panne sur l’autoroute faute de recharges, des arnaques sur les coûts de recharges, des puissances de recharge non disponibles, des coûts de réparation prohibitifs,…, sans parler de ceux qui louent un véhicule thermique pour aller en vacances et qui se gardent de le dire.

Je n’ai pas la fibre assez écolo pour tomber dans cette surenchère qui veut nous faire prendre les vessies pour des lanternes. Car il ne faut pas se méprendre, une voiture électrique cumule les inconvénients: chère à fabriquer, autonomie moitié moindre, coût d’achat prohibitif, incertitude sur le prix de vente de l’électricité, pollution liée au surpoids,… je continue de prendre mon vélo pour les courts déplacements et je garde ma voiture Crit’Air 2 pour mes grands voyages.

Supplément

En montant à Rammersmatt

Ma deuxième sortie route de l’année.

J’ai remonté la Doller jusqu’à Sentheim. Puis les petits lacets de Rammersmatt. Au village, je baigne dans le brouillard.

Plein d’allant, arrivant à la maison, j’ai décidé de rallonger ma balade. J’avais un peu honte de rentrer aussi tôt.

Je n’avais que 27 km après avoir grimpé Rammersmatt par Bourbach. J’avais un supplément d’âme pour m’encourager à poursuivre ce modeste parcours. Je suis parti divaguer jusqu’à Staffelfelden. 53 km au total.

un avant-goût de montagne

Mon vélo propre au départ. Tout à refaire en remontant la piste de la Thur couverte de boue.

Chaussé neuf

Le professionnel a dit: ta roue libre est foutue, mieux vaut changer la roue.

Elle gigotait sur l’axe et je n’arrivais même pas à démonter la cassette avec la douille cannelée.

Jacadi, la cassette est morte.

Il a ajouté tu roules toujours sur le pignon trois, je le vois. Si je te change la cassette, il faudra changer la chaîne…

On a transigé: je garde la vieille cassette et je ne change pas la chaîne. J’ai un dérailleur pour faire beau. En ville je n’ai pas besoin de dérailleur.

C’est donc sur mon vélo de ville que j’ai fait les frais d’une roue neuve. 26 pouces et 70 euros, cassette remontée. Acheté 30 euros il y a 20 ans à une foire aux puces, il me sert quotidiennement.

Il ne me restait plus qu’à la remonter. Je me méfie toujours car je suis un bricolo patenté, celui qui rate souvent des choses simples.

Le fond de jante? je n’en ai pas. Alors je fais un tour de roue avec un scotch d’électricien.

J’ai remonté le catadioptre. Je sais il m’en manque un.

Puis un à un j’ai remonté les 18 bâtons réfléchissants

J’ai remonté le pneu Schwalbe increvable en respectant le sens de rotation.

J’ai gonflé légèrement et vérifié le pneu en place.

J’ai mis en place la roue . Même étrier de frein desserré, elle ne passe pas.

Je détache le câble de frein et après…je galère pour le rattacher.

Je gonfle. Je remets le vélo sur ses roues.

Ouf!

Ces gestes là, plus beaucoup savent les faire. On prend rendez-vous et un technicien s’en occupe.

Ah, j’allais oublier, il faut que je retourne ajuster l’aimant du feu rouge Reelight

Je cours tout seul

Je cours tout seul

Après dix jours d’arrêt, je reprends mon sport. Et je tousse beaucoup à l’arrivée. C’est une angoisse sourde de devoir arrêter en se demandant quand on va pouvoir reprendre. Le propre des type stressés qui s’inventent des emplois du temps sportifs comme pour défier leur déclin inéluctable.

Le déclin? Ben oui, il est dans tout l’édifice minéral, dans le capital humain qui s’érode. La moitié du mental et l’autre moitié musculaire, l’un fait jouer l’autre et l’autre travaille.

Il est bien Sheller. Il me donne le la.

J’expose bientôt à Lingolsheim

Tous mes tableaux sont à la Résidence du Parc à Lingolsheim (Bas-Rhin). Ils ne sont pas encore accrochés. Je les ai laissés à plat en attendant qu’une bonne âme s’en occupe.

Nouvelle d’outre-Quiévrain

Jean-Pierre Snyers est un amoureux de ce col. Alors rendons-lui grâce

Le col du Rosier est situé dans la région des Vallées de la Vesdre, de l’Amblève et de l’Ourthe. Pour atteindre le col du Rosier depuis Spa, voici les détails de l’ascension :

  • Longueur : 6,8 kilomètres
  • Dénivelé positif : 318 mètres
  • Pente moyenne : 4,7%
  • Point le plus haut : 566 mètres d’altitude

La montée vers le col du Rosier depuis Spa est une expérience fantastique. La première partie traverse une forêt magnifique avec de véritables épingles à cheveux. La route reste bien entretenue et la pente ne devient jamais trop raide, ce qui permet d’apprécier pleinement le trajet. Les noms des rues empruntées sont : Place Verte, Rue Collin Leloup, Rue de l’Abattoir, Rue de Barisart et Route de Bérinzenne 1.

Si vous êtes passionné de cyclisme, c’est une montée à ne pas manquer ! 

Thanner

huile 40×30

J’hésite encore à sortir. Mes fins d’affections sont toujours trainantes. Alors je peins sans grand enthousiasme.

Un chemin du Thannerhubel.

La loi engrillagement

C’est toujours rageant de découvrir un chemin cadastré barré par une clôture infranchissable.

Ne nous trompons pas, la loi engrillagement est en théorie tout le contraire du nom que lui attribuent déjà les usagers de la nature, promeneurs, randonneurs, cyclistes,…mais cette loi qui vise à faciliter le passage de la faune sauvage produit déjà des effets délétères entre les usagers de la nature que sont les propriétaires et les chasseurs, les randonneurs et les cyclistes.

On en veut pour preuve les derniers événements qui se produisent ça et là, à la suite de la promulgation de cette loi. Comme par exemple dans la Vallée de la Doller, en Alsace, où un propriétaire terrien a mis en demeure le Club Vosgien de déposer son balisage de sentier au motif que celui-ci traverse une parcelle boisée privée.

Jusqu’alors chacun faisait en sorte qu’un modus vivendi de bon aloi s’opère entre les propriétaires terriens et les usagers chasseurs, promeneurs, randonneurs. Mais au fil du temps on a assisté à des débordements comme par exemple dans les parcs naturels des dépôts d’ordures, des campeurs sauvages, des surmarches sur la flore sensible ou encore des dérangements de la faune. Les grillages anti-intrusion se sont multipliés. A présent les pouvoirs publics tentent de les limiter avec une nouvelle loi qui ne sera opérationnelle qu’en 2027..

Des ouvrages dangereux qui vont se multiplier pour les cyclistes

Des affiches douteuses et contradictoires comme ici où un itinéraire VTT est clairement mentionné tandis qu’il est écrit que seuls les randonneurs et riverains sont autorisés

Des planches à clous, des chaines, un câble à hauteur de gorge, l’imagination ne manque pas parmi ceux qui n’aiment pas les vététistes. Le plus souvent ce sont des chaines ou des câbles tendus en travers des chemins. Le pire étant que des collectivités utilisent ce genre de dispositif sans se rendre compte qu’elles nous mettent en danger comme autour du réservoir de Michelbach au chemin du haut.

lire cet article

barrière en pleine voie édifiée sur le territoire de Brunstatt-Didenheim sur un itinéraire cyclable insuffisamment signalé notamment à la nuit tombante et sans bi-pass aménagé

Que dit la nouvelle loi?

La loi n°2023-54 du 2 février 2023 vise à limiter l’engrillagement des espaces naturels et à protéger la propriété privée 1. Les objectifs de cette loi sont les suivants:

Les grillages ne pourront plus dépasser 1,20m de haut et devront être posés au minimum à 30cm au-dessus du niveau du sol. Ils ne peuvent ni être vulnérantes ni constituer des pièges pour la faune 1. La loi entrera définitivement en vigueur en 2027.

Sanction encourue en cas de surmarche

« dans le cas où le caractère privé du lieu est matérialisé physiquement, pénétrer sans autorisation dans la propriété privée rurale ou forestière d’autrui, sauf les cas où la loi le permet, constitue une contravention de la 4eme classe » (amende forfaitaire de 135€, article 8)

Pour les vététistes, qu’est-ce qui change?

la fameuse loi Lallonde dont se prévalent les randonneurs à pied pour interdire les VTT dans le Haut-Rhin

Comme le fait justement remarquer MBF (Mountain Bike Foundation) « Pour les VTTistes, nous pouvions tout de même déjà être verbalisés si nous étions pris en train de rouler en dehors des sentiers dans un lieu soumis au Code Forestier (cela ne change pas).« 

un câble beaucoup trop discret malgré le triangle

Je n’oublie pas par ailleurs le contentieux entre le monde du vélo et celui du Club Vosgien puisqu’à plusieurs reprises les marcheurs se sont distingués par plusieurs actions anti-VTT. Installation de chicanes, pose de rochers en bas de descentes, pose de barbelés, pose de panneaux d’interdiction sans base légale.

En 2018, les marcheurs du CV de la Doller arboraient un autocollant anti-VTT (lire ici)

Cependant, rien ne permet de dire avec la nouvelle loi comment les propriétaires terriens et forestiers vont mettre en œuvre leurs nouveaux droits à empêcher le passage sur des sentiers relevant de leur propriété.

Ce qui fait dire à MBF

Le terme « matérialisé physiquement » ne permet absolument pas de deviner ce que le législateur a voulu mettre derrière : un coup de peinture sur un rocher, un tronc en travers, un câble de fer entre deux arbres … Les préposés aux verbalisations auront donc toute latitude pour dresser une amende sur leurs propres critères. Il faudra malheureusement attendre qu’un usager de sport outdoor conteste une contravention abusive et qu’une jurisprudence soit établie pour y voir plus clair. Soit un temps long et de l’argent perdu au tribunal…(MBF)

Repos forcé

C’est le privilège des vieux.

Pouvoir rester à la maison lorsqu’ils sont malades. J’ai donc attrapé un syndrome viral lors d’une réunion familiale où tout le monde s’est retrouvé avec les mêmes symptômes en même temps, douleurs musculaires, maux de tête, éternuments, frissons, toux et état fébrile.

Grippe ou pas?

Imaginer un monde fantastique où mes vélos prendraient vie

Mes défenses humanitaires n’auront pas suffi. Mon immunité non plus.

Je ne crois pas à la grippe car je suis vacciné contre le virus H1N1 et les symptômes ne sont pas là avec notamment la forte fièvre. Mais peut-être un sous-virus? un voyageur clandestin sous OQTF pas pris par Darmanin?

Autant dire que chacun soupçonnait l’autre de lui avoir refilé sa crève! Ce n’est pas très comique lorsqu’il s’agit d’obsèques. Evidemment les sudistes accusent sans preuves les gens du nord d’importer leurs virus chez eux.

Alors quoi? peut-être la Covid sous sa forme banale.

Défense de mourir!

De deux choses l’une, soit je force le sort et je sors quand même sur un des vélos qui piaffent dans le garage, soit j’attends.

J’ai choisi d’attendre car s’il fait beau en Alsace ce matin, il fait néanmoins quatre degrés, c’est encore trop peu à mon goût.

La course à pied? beaucoup trop énergivore pour l’heure!

France, terre d’islam

Se soumettre ou se démettre disait Gambetta en 1877.

08:40 je termine mon bouquin.

« Le silence se ferait autour de moi.

Des images de constellations, de super-novas, de nébuleuses spirales me traverseraient l’esprit; des images de sources aussi, de déserts minéraux et inviolés, de grandes forêts presque vierges ; peu à peu, je me pénétrerais de la grandeur de l’ordre cosmique. Puis, d’une voix calme, je prononcerais la formule suivante, que j’aurais phonétiquement apprise: « Ach-Hadou ane lâ ilâha illa lahou wa ach-hadou anna Mouhamadane rassouloul-lahi. « (extraits de Soumission lorsqu’Houellebecq se convertit à l’Islam)

J’essaie de ne pas vivre en dehors de mon temps qui reste. Après avoir compris qu’Emmanuel Todd entrevoit la Défaite de l’Occident (Gallimard), je suis bien obligé d’envisager une renaissance de mon pays, débarrassé de ce fatras de lois liberticides venues de Bruxelles et qui concourent à notre perte dans les abysses. Le dernier soubresaut de notre agriculture moribonde en est l’ardente illustration.

Avec Soumission de Michel Houellebecq, la solution s’impose. Ce sera un parti musulman, « La Fraternité musulmane », conduit par un certain Ben Abbes qui remportera les prochaines élections de la République Française.

Et donc en découleront toutes les évidences que l’on imagine. Les bonnes nouvelles, notre réconciliation ave le monde arabe, en premier lieu le Maghreb, la manne des pétrodollars du golfe persique qui va couler à flot et renflouer notre économie vacillante et l’image positive de notre pays auprès des républiques islamiques. Dans les quartiers le calme va régner grâce aux grands frères et la charia sera capable de remettre de l’ordre là où notre police s’est montrée tant défaillante depuis plusieurs décennies.

Du coté des points négatifs, cet ordre nouveau va désemparer nombre de ceux qui rêvaient d’un grand soir de victoire du RN et de charters d’OQTF. Sans oublier que nos universités ne recruteront plus que des professeurs musulmans…et que les femmes ne pourront plus enseigner. La polygamie sera encouragée de façon à assurer un renouveau de notre natalité en berne.

Je vous laisse avec cette politique-fiction de 2015 écrite par Houellebecq.

J’étouffe. Je me méfie car Houellebecq est parfois visionnaire.

Je vais prendre l’air et cracher mon virus épidémique rapporté du Languedoc.

Janvier 2024

Jogging du samedi

Zuber à VTT

le chalet refuge Zuber

Ce n’est pas la première fois que je monte à la vue Zuber au-dessus de Thann.

D’année en année, c’est plus difficile. Lorsque j’arrive au col de Teufelsgrund j’ai 320m de déniv avec 7 km de montée. J’ai 6 segments à plus de 10% qui font que je pousse car mon cardio monte trop haut à plus de 140.

Au col un groupe de marcheurs. On échange.

Vous devriez passer à l’électrique,

vous n’avez pas assez de pignons à l’arrière…

Je monte le single étroit en poussant et je m’assois sur le banc. J’ai de la chance le temps s’éclaircit et je vois Geishouse.

le poêle est tiède
dans la descente, en bas Leimbach
dans la descente, au loin le réservoir de Michelbach
mon itinéraire est en bleu dans le sens antihoraire

Le chevalet jaune du Neuweiher

le lac du Neuweiher

Résumons.

Un propriétaire forestier (le GFF du Wustkopf) qui vient d’acquérir 64 hectares de forêt du coté de Rimbach-près-Masevaux entend interrompre le passage des randonneurs sur les sentiers délimités par le Club Vosgien, chevalet (croix jaune) et rond bleu. Et il le fait savoir à l’association qui entretient chemins et balisage.

Voir ma rando à VTT de 2017 ci-dessous

Le ton est comminatoire  « Nous interdisons tout passage sur notre propriété, selon la loi du 2 février 2023. Aucune tolérance ne sera admise. Veuillez enlever votre balisage cloué sur les arbres et passerelle […] au plus tard le 1er  février » (DNA 19/01)

les deux sentiers croix jaune et rond bleu contestés par le propriétaire foncier

L’association forestière Doller Thur qui fédère les propriétaires fonciers de la vallée se démarque, elle ne cautionne pas cette décision du GFF du Wustkopf qui n’est d’ailleurs pas membre de l’Association Foncière.

Le maire de Rimbach est embarrassé car nombreux sont ceux qui parmi les randonneurs prennent le départ de leur marche depuis le grand parking de la commune. Mais peut-être que le propriétaire forestier s’est emballé un peu trop vite pour interdire les accès « Il s’avère que le Steinweg, balise chevalet jaune, est inscrit sur le cadastre comme chemin rural, c’est-à-dire communal. Il ne peut être fermé même s’il traverse une forêt privée », affirme le maire, Michel Dallet. (DNA 25/01)

Les réseaux sociaux sont mobilisés et l’on dit qu’une pétition circule. J’y souscrirai si on me la présente.

Affaire à suivre…

Vélo et tracteur

rue du Traineau Aspach-le-Haut, un itinéraire cyclable.

Le monde agricole fait parler de lui.

On imagine que les arguments des manifestants sont fondés. Comment gérer une entreprise avec autant d’investissements qui vous étranglent au point de ne plus dégager un salaire? et encore moins de pouvoir s’assurer une aide administrative au quotidien?

Mais la France rurale pèse de moins en moins face au mondialisme économique.

C’est sûr que barrer des autoroutes avec des tracteurs imposants, ça impressionne davantage qu’une manif cycliste au bord d’un rond-point.

Je n’ai pas une grande sympathie pour le monde agricole, je le confesse.

Pistes cyclables mises en examen

2500 km de pistes cyclables en Alsace. Mais dans quel état?

Où passe le pognon?

C’est dans les DNA du 24 janvier qu’on apprend que la Chambre Régionale des Comptes va se pencher en 2024 sur la politique de la CEA en matière de pistes cyclables. (La CEA c’est la Communauté Européenne d’Alsace).

« L’angle d’approche, c’est la question de la mobilité douce telle qu’elle est encouragée en Alsace, notamment à travers la création et l’entretien des pistes cyclables, 2 500 kilomètres en Alsace, explique Christophe Strassel, le président de la Chambre régionale Grand Est. On va voir quels sont les objectifs, quels moyens sont mis en œuvre ; la Collectivité européenne d’Alsace dépense un million d’euros pour les pistes cyclables, il sera intéressant de savoir pour quoi faire. Il sera aussi intéressant d’avoir des indicateurs de fréquentation. Savoir si les déplacements sur ces pistes sont plutôt liés à des activités loisirs ou à des activités de transport au quotidien ». 

Un million d’euros saupoudré à la sauvette

Je trouve le sujet pour le moins croustillant lorsque l’on sait que dans notre immense millefeuille administratif, chaque élu fait ce qu’il veut en matière de pistes cyclables, c’est à dire pas grand chose.

J’en veux pour preuve que la piste de la Thur qui va d’Ensisheim à Kruth comporte des décideurs multiples et que l’état de cet ouvrage est dans un état désolant. En matière de fréquentation, il est avéré que beaucoup de cyclistes ont choisi de fuir cet itinéraire jonché de boue, de trous, de racines, de raccords impropres à un usage cycliste.

J’avais interrogé notre député en octobre dernier à ce sujet de la piste de la Thur. On y découvrait que tous les trois kilomètres l’autorité en charge administrative changeait! (lire ici) et qu’en conséquence on ne pouvait pas s’attendre à des décisions efficaces et coordonnées. Une piste cyclable en Alsace, c’est comme un hochet qu’on agite sur un bulletin municipal à la veille des élections pour verdir son image. La dernière illustration à Cernay c’est la piste en construction pour relier Aspach-Michelbach.

J’imagine qu’il y a des cyclistes parmi les membres de la Chambre des Comptes pour se lancer dans une telle aventure.

Faut-il supprimer les bandes?

Je n’ai pas cette aisance des youtubeurs pour démontrer combien rouler en ville à vélo est anxiogène.

Cette vidéo aborde un point régulièrement débattu, celui du partage des chaussées. Je sais que les pratiquants du vélo en ville réclame à cor et à cri des aménagements. Ils les obtiennent au fur et à mesure, comme par exemple avec ces couloirs délimités le long des axes principaux.

Et maintenant?

Maintenant, les cyclistes se plaignent qu’on les frôle de trop près. La règle du 1 mètre pour dépasser un vélo est oubliée. Il faut se débrouiller dans cet espace contraint qui nous été alloués.

très drôle (Neuve-Eglise)

Personnellement, je préfère lorsqu’il n’y rien. Je peux ainsi prendre la place dont j’ai besoin pour éviter de devoir franchir cette limite lorsque je souhaite éviter un emportièrage ou lorsque la bande est encombrée de véhicules, de poubelles, de panneaux de travaux.

Illzach Modenheim

D’autres préconisent le trottoir partagé

Riedisheim
Dans ma ville, ce trottoir partagé a été supprimé, largeur non conforme. Il faut trois mètres pour un trottoir partagé (Thann)

J’estime que là aussi c’est une fausse bonne solution puisque les piétons sont mécontents à juste titre qu’un véhicule soit déporté sur leur espace et les cyclistes sont astreints à laisser le passage à chaque intersection notamment lorsqu’un véhicule venant par l’arrière tourne à droite.

En conclusion

la voie centrale partagée redonne de l’espace au cycliste (Viuex-Thann)

La solution idéale n’existe pas, le mieux étant de généraliser des itinéraires cyclables dédiés avec zone de rencontre, pistes en site propre, et aussi voie centrale partagée.

Cent Cols et VAE, la polémique rebondit

Notre ami relevait de maladie, il nous a accompagné avec son VAE. Rien à dire!

En 2020 déjà, la question était posée. lire ici

Faut-il admettre les vélos à assistance électrique au Club des Cent Cols?

La question est à nouveau en débat et les arguments ne manquent pas de part et d’autre des partisans du VAE et des adeptes du « statuquo ».

Personnellement j’ai déjà émis des réserves à l’extension de la règle fondatrice. Elle prévoit qu’un col doit être franchi avec son vélo avec le concours de la seule force musculaire.

Pourquoi changer la règle?

L’argument qui prévaut est celui de la popularité acquise par le vélo à assistance électrique et du VTT notamment du fait pourrait-on dire « qu’on en a plus pour moins ». Pédaler avec un vélo électrique permet de monter plus facilement les côtes et d’aller plus vite. C’est une façon de mieux durer dans un exercice physique où les forces mobilisées déclinent fatalement avec l’âge.

La pyramide des âges à la FFCT en 2011 (congrès de Grenoble). Aujourd’hui on n’ose plus la publier

Ce qui vient faciliter notre jugement en faveur du vélo à assistance, c’est justement que l’âge moyen dans les clubs ne cesse de croître. Pas seulement au Club des Cent Cols!

Avec l’avènement des machines électriques, il faut compter aussi avec le désintérêt des plus jeunes pour les formules « club ». On roule pour soi-même ou avec des copains mais pas dans une discipline encadrée comme on peut l’être en club. Il faut savoir que les clubs de marcheurs ici dans les Vosges sont confrontés au même phénomène de vieillissement de leurs membres au point d’abandonner à la nature nombre de chemins de randonnées.

Dès lors on l’aura compris, prolonger l’esprit club devient prégnant dans les organisations. Pourquoi ne pas alors accepter le principe de rouler avec un vélo à assistance?

Du coté des opposants au changement de règle, l’argument qui fait mouche est évident:

pédaler avec un vélo assistance en côte revient à doubler la puissance disponible pour arriver en haut.

Moi qui suis un piètre grimpeur malgré 1200 cols à mon actif, je sais ce que pédaler veut dire à plus de 70 ans et je ne suis pas surpris parfois d’être dépassé sur mon VTT par des joggers bien plus affutés que moi physiquement. C’est dire si j’avance lentement au point même de descendre de mon vélo.

Notre ami centcoliste Gérard Birelli s’est livré à un calcul qui démontre que la pratique du VAE est une discipline sans commune mesure avec le vélo dit musculaire

  • Un vélo de route de 9 kg
  • Un VAE de 19 kg. (il y a moins lourd mais c’est très cher)
    Une puissance musculaire de 200W et 250W pour un VAE (limite réglementaire).
    La puissance musculaire est basée sur mes tests d’effort personnels. (puissance d’endurance que j’étais capable de développer pendant 1h pour une puissance maxi de 320 W). Aujourd’hui je ne développe plus que 270 W maxi à 75 ans et pas pendant 1h.
    De manière simplifiée avec un VAE on disposerait donc de 450W en pointe jusqu’à 25km/h.
    On peut donc voir que pour franchir un col à 6% moyen (Col d’Izoard par exemple), on pourrait grimper à 14km/h en vélo de route en musculaire et 24 km/h en VAE.
  • Ce n’est donc pas la même chose en termes de performance.

Du coté de l’administration du club, je sens poindre des hésitations sur la conduite à tenir

Comment satisfaire tout le monde? ne va t-on pas précipiter les départs en modifiant la règle? comment endiguer le vieillissement naturel du club qui peine à convaincre de nouveaux venus?

Le silence ne devrait pas durer car il stigmatise les positions, les rancœurs des uns, les espoirs des autres.

Probikeshop n’est plus en règlement judicaire

Ce n’est pas un scoop, ça date d’octobre dernier. Le commerçant en ligne Probikeshop était en règlement judiciaire.

Son site en ligne semble toujours fonctionner.

Selon le site Big Bike « le groupe allemand avait fait l’acquisition de Probikeshop en 2017, ce qui laisse l’ex-leader français de la vente en ligne de vélos et d’accessoires liés au cycle en redressement judiciaire. Tout comme Bikester d’ailleurs, et par extension des marques de vélos telle que Vitus et Nukeproof, issues de Chain Reaction Cycle. La faillite d’Internet Stores, c’est celle de la première plateforme mondiale dédiée au vélo sur internet. Tout simplement.« 

Le 20 décembre Probike a fait l’objet d’une reprise et de 20 employés sur 28. L’offre principale concerne vingt collaborateurs. Émise par l’entreprise de commerce international Troika International Ltd, basée à Hong-Kong, elle prévoit la poursuite de l’activité de vente en ligne de vélos. Le tribunal de commerce a fixé une entrée en jouissance des nouveaux propriétaires au 1er janvier 2024.(source le Progrès)

Nouvelle de Belgique

Jean-Pierre Sniers nous adresse un nouveau panneau de signalisation de col belge, le col du Rosier.

La Belgique est aussi sous la neige.

Merci Jean-Pierre.

Sortie neige

La neige est fugace. Elle disparait très vite. J’en profite pour faire quelques photos derrière chez moi en souvenir. De quoi trouver des modèles à peindre.

Honfleur

Huile sur toile 54×44

Voilà mon sujet du jour.

L’exception allemande

En France on ne sait pas faire ça, avoir un feu vert vélo pour traverser sur son vélo. Il faut descendre et traverser à pied (en théorie).

On ne sait pas pourquoi. C’est un blocage culturel. Peut-être que Rachida Dati va l’attribuer au mépris de classe et faire avancer le code de la route fissa.

Je classe en « humour » pour ne pas être taxé d’islamo-gauchiste.

Mois froid

Janvier 2024 semble vouloir être froid.

Avec moins sept ce matin, j’ai encore laissé le vélo au garage, le délaissant pour un simple jogging.

ce coté là est facile, je cours au milieu du chemin où la couche fine n’est pas tassée

Le jogging c’est un peu ma roue de secours pour courir et ne pas rester enfermé derrière ma fenêtre.

Je rame tout de même au fond de mon être pour arriver à faire le tour du lac dans un temps honorable, c’est à dire en moins de 7 minutes le km.

Mon ambition lorsque le temps sera meilleur sera de faire le tour du lac en partant de chez moi soit 15 km. Je n’en suis pas encore là.

Dolleren

Huile sur toile 50×40

Thannerhubel (bis)

Je me hâte de peindre la neige car on en a peu d’année en année.

Le Thannerhubel est ce massif au-dessus de Thann perché à mille mètres d’altitude. On y aperçoit la neige depuis la ville. Le seul tire-fesses en exercice est bichonné par les bénévoles du ski-club de Thann.

A partir d’une esquisse, j’identifie des secteurs à peindre

Puis j’aborde les teintes

je commence à donner du modelé à la neige

J’ai tué le peintre

Dorian Gray, un jeune, beau et riche dandy londonien se fait peindre le portrait. Séduit par sa propre beauté, son hédonisme, Dorian souhaite voir son image vieillir à sa place. Mais le tableau fait plus car il adopte au fil du temps des traits répugnants.

Trouvé sur une liste de lectures.

Lorsque j’ai un coup de cœur, je le charge aussitôt sur la liseuse et je commence.

Le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde me plonge au cœur de la période victorienne de la fin du XIXème siècle.

C’est fantastique et on le lit vite et facilement. Les thèmes abordés, la beauté, la jeunesse, la morale, l’homosexualité.

Mes lectures à venir

Je vais reprendre « Soumission » de Houellebecq que j’ai abandonné en cours (un futur proche en France dans lequel est élu un président de la République issu d’un parti politique musulman). Une invraisemblable hypothèse chez nombre d’entre nous. Pourtant notre nouveau gouvernement ne cesse de nous surprendre par la singularité des modes de vie de nos ministres.

Mais « La défaite de l’Occident » d’Emmanuel Todd qui vient de paraître va peut-être passer avant. J’adhère tellement à cette idée de l’effondrement de la Grande Europe que je ne résiste pas.

Je suis avide de découvrir l’avenir que je ne verrai pas de nos sociétés. C’est toujours extraordinaire de confronter le présent, ses théories d’exclusion, ses murs d’inhumanité et les grandes transhumances irrésistibles du monde auxquelles nous ne voulons pas nous préparer.

Sortie neige à VTT

Il fait encore moins 4 degrés cet après-midi.

J’ai choisi de sortir à VTT tout en restant non loin de chez moi afin de pouvoir rentrer au plus vite.

Je commence par la grimpée du Rangen rue du Kattenbachy, puis le chemin Montaigne.

J’ai droit à un beau point de vue sur la cité enneigée.

La neige du jour est à moitié verglacée par le passage des promeneurs. Il faut adapter son pilotage, repérer les ornières de glace pour les longer. Dans les descentes ne pas perdre le contrôle et freiner par anticipation.

Globalement, la machine est pilotable vu la faible épaisseur de neige. Mais dès qu’on entre dans la poudreuse fraîche, il faut pédaler plus fort pour imprimer sa marque.

Au bout de douze kilomètres, je rentre à la maison par la nouvelle déviation Vieux-Thann/Leimbach

La France en travers

Brest-Strasbourg 1050 km 88 heures? ou Dunkerque-Menton 1190 km 100 heures?

Ce matin je suis dubitatif tout en reprenant mon article de 2012.

J’ai écouté le podcast de Marc; il s’agit d’un enregistrement radio de 36 minutes, celle de Vincent (un Alsacien) qui a effectué Brest-Menton en 2023. Je vous encourage à l’écouter. Il détaille fort bien ses préparatifs, son entraînement, ses itinéraires, et explique comment était équipée sa bicyclette avec des roues de 700 à 36 rayons, des pneus de 28 renforcés et une dynamo au moyeu. Trois plateaux 30/40/50. Pas de GPS, juste des feuilles de route!

https://www.podcastics.com/podcast/episode/vincent-brest-menton-bm-271659/

J’ai tout de suite noté les difficultés au rang desquelles pouvoir pédaler 15 à 16 heures d’affilée pendant trois ou quatre jours, dormir très peu, manger à la va-vite et prévoir à l’avance où dormir.

Tout ça me rebute, je n’en serais pas capable.

En outre dans une Diagonale, il y a forcément un triangle dont deux cotés sont à réaliser en train. Alors là non!

Chapeau en tous cas aux finalistes.

Sortant timidement des limbes de la nuit profonde, j’imaginais enfourcher ma randonneuse dans le petit matin frais et me lancer dans une première Diagonale.

En rêve!

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