Ce matin, il faisait gris sur le massif et j’ai du forcer sur les pixels pour avoir de la lumière à Geishouse
Je monte rarement de ce coté à Geishouse. Par Mehrbächel.
A Saint-Amarin, on monte tout droit la vallée du Finsterbach/Vogelbach à partir de l’hôtel du Cheval Blanc
Les orthographes varient, mais la pente reste la même. On écrit Meerbaechel, Mehrbächel, …et ce matin dans les DNA (14/6), Joseph Peter du Club Vosgien écrit Mehrbachel…C’est au bout de cette grimpée que se trouve l’auberge du Boskopf.
Dans le passé, on venait avec les copains depuis Mulhouse y boire une bière, puis on rentrait par Geishouse.
La montée par Saint-Amarin est réputée difficile car la pente plutôt régulière varie entre 9 et 12% sur 4 km environ.
Le col de Geishouse Höh est discret juste avant la rue du Panorama à l’entrée du village.
Mehrbächel juin 2009Beau panorama à Geishouse avec le Grand Ballon en arrière-plan
Une fois redescendu dans la vallée, je prends Kruth. Pour voir les travaux.
A Kruth, la digue est en travaux et l’accès au tour du lac est totalement interdit y compris aux piétons. Le parapet a été démonté.
Grimper au Molkenrain avec un VTT électrique, fastoche!
Aujourd’hui balade à VTT électrique avec Alicia au Pays des Merveilles, la jeune femme guide et chargée de mission à la communauté de communes de Saint-Amarin qui grimpe le col Amic en compagnie de la journaliste .
« Mais je n’avais pas souvenir d’une pente si ardue ! » dit Alicia. Il n’en fallait pas plus pour appuyer sur le mode turbo de l’assistance (c’est celui qui travaille à notre place !). (sic)
On voit bien qu’on a affaire à des amateurs du vélo qui n’ont ni pratique ni entraînement. Vous descendez du train, vous enfourchez un vélo et run!
Depuis Moosch jusqu’au col Amic, il n’y a qu’un coup de pédale grâce au VTT électrique. Cette boucle de 27 km, authentique et sympathique, permet de rallier un col bien connu des cyclistes de route, avant de redescendre, à travers forêt, jusqu’aux villages montagnards de Goldbach-Altenbach.(DNA 3 sept.19)
Voici plusieurs semaines de l’été que nos journaux locaux se font les apôtres du VTT électrique. L’explication tient en un mot « Le tourisme d’abord » ou comment appâter une nouvelle clientèle d’jeune plutôt bobo et qui n’a pas forcément envie de transpirer sur un vélo. Ce matin encore un grand article consacré au VTT électrique avec au programme la montée au col Amic en passant par Freundstein. A Willer-sur-Thur, comme on s’en doute, il faut un sérieux entraînement musculaire pour grimper jusqu’à Goldbach par la route; alors par le chemin forestier, je ne vous fais pas de dessin!… Mais avec l’assistance le premier venu qui se souvient comment monter sur un vélo laisse tout le monde sur place.
Les rues sont calmes, on traverse le village, passe devant la nécropole nationale, avant de demander à l’assistance électrique de nous donner un premier (sérieux) coup de pouce.
Ces articles sont en fait des publi-rédactionnels qui honorent peu la profession de journaliste puisqu’ils sont téléguidés par les Offices de Tourisme de la Région sans nuance, sans aucun égard pour le vélo, le vrai, celui qui fait appel à nos ressources musculaires.
Un seul coup de pédale pour monter depuis Moosch jusqu’au col Amic, vraiment? J’invite la journaliste qui a commis cet article à venir avec moi sur un vélo sans moteur à refaire le parcours…
Quand arrivent les ruines du château de Freundstein, évidemment le tracé est étroit alors il faut faire attention aux autres. Les autres ?…au mieux on les évite, belle mentalité!
La descente commence. Sur le sentier, on croise – ou plutôt on évite – les randonneurs, très nombreux dans le secteur. C’est au bout de ce tunnel ombragé que l’on devine le fameux col Amic, hissé à 828 m d’altitude. « C’est un endroit où viennent beaucoup les cyclistes sur route », commente Alicia. « Et grâce au VTT électrique, tout le monde peut y monter. »
Ben voyons! J’attends avec impatience les récriminations du Club Vosgien face à ces nouveaux envahisseurs qui ont reçu l’onction de l’Office de tourisme et de la communauté de communes de la vallée de Saint-Amarin
C’est dans « L’Alsace.fr » qu’on apprend qu’un cycliste a glissé en traversant la voie SNCF à Saint-Amarin cet après-midi.
Sous le choc, son casque s’est littéralement fendu. Souffrant d’un traumatisme crânien avec perte de connaissance, le sexagénaire a été secouru par les sapeurs-pompiers.
Le casque n’assure donc pas une protection totale.
Mieux vaut le savoir plutôt que de se croire en sécurité.
On n’attendra même pas le 2ème tour des Cantonales.
Le nouveau conseiller général du canton de Saint-Amarin a été
élu, haut la main avec 53,57% des voix.
Il s’agit de Jean-Jacques Weber. Il le dit lui-même, « j’aurais pu vivre tranquille à Geishouse », mais le démon
de la politique l’a repris.
Un homme politique qui a un long passé politique derrière lui et
en qui les électeurs ont eu confiance. En dépit d’aléas.
Ce matin, le journal DNA dresse un portait flatteur de l’ancien
Président du Conseil Général du Haut-Rhin, et ex maire de
Sausheim.
On ne sait pas si les itinéraires cyclables vont prospérer dans
la vallée après cette élection surprise. Mais nul doute que
Jean-Jacques Weber est attendu pour déméler l’imbroglio compliqué
qui plombe le devenir de la vallée.
Au premier plan, l’emploi et l’économie exsangue, puis le
désenclavement et les transports routiers et ferroviaires et enfin
le tourisme.