J’te mets une grosse claque?


lucet
Ici un scooter empruntant une voie sur berge réservées aux vélos. Cas d’école

Vous allez entendre des phrases comme celle-là: j’te mets une grosse claque dans ta gueule pour commencer…

Ce soir sur la 2 « Envoyé Spécial » les conflits d’usage auto-vélo en ville.

C’est pas beau à voir.

Si le cœur vous dit…

Dans cette montée en puissance des oppositions entre usagers, force est d’admettre que la puissance publique s’avère dans l’incapacité de faire appliquer les règles.

On en est donc là et le pire est à venir.

D’un coté des encombrements inextricables urbains causés par la circulation automobile et de l’autre des cyclistes qui revendiquent le droit à de la place pour circuler.

article en relation: un an de vélo dans les rues de Rouen

…et cet autre aussi

7 réflexions sur « J’te mets une grosse claque? »

  1. J’ai tout suivi de A à Z.
    Pas de parti pris: un seul salut, celui de la violence.
    Donc tout le monde peut être content…ou plutôt déçu puisque rien ne changera dans ce modèle de développement absurde.
    Bien sûr que dans un autre monde, celui où les cyclistes seraient légions et les voitures cantonnées aux entrées de ville, on pourrait s’abstraire de tout cet arsenal réglementaire, source de violence et de délinquance routière générée par l’automobile: panneaux, feux et signalisation en tous genres deviendraient inutiles.
    Mais ça c’est pour un autre monde.
    Celui de l’utopie, sans doute.

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  2. Ce qui me laisse toujours pantois, c’est le réflexe quasi généralisé aujourd’hui de la vulgarité et de la violence verbale. Avec des dialogues impossibles avec certains, pétris de mauvaise foi et culturellement arriérés. On ne peut nier que c’était très différent il y a encore quelques dizaines d’années lorsque nous étions une civilisation. Européenne. On ne peut nier non plus qu’il est plus facile de dégringoler sous les mauvaises influences que de continuer à s’élever…

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    1. Oui c’est vrai. Mais cette brutalité, cette violence des rapports sociaux (pas seulement propre à la relation auto-vélo) est une caractéristique nouvelle qui ne laisse rien augurer de bon. Il faut dire que la compétition qu’on veut inculquer partout n’arrange rien.

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      1. La compétition est positive, c’est aussi ce qui a construit notre civilisation. Et on peut être compétitif avec civilité, savoir-vivre et éducation à la française, ça n’est pas antinomique ! Le problème est ailleurs et nos politiques avec les médias comme relais serviles qui promeuvent des modèles négatifs ont une lourde responsabilité.

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  3. J’ai tout suivi aussi. Evidemment pour moi la fin a été très dure et m’a ramené 9 ans en arrière à la mort de mon fils dans des circonstances probablement semblables à cette cycliste miraculée (angle mort du camion).
    Je reviens d’ailleurs du Var où après ce décès tragique nous nous sommes faits des amis parmi ses collègues de travail et là j’ai pu constater que notre société était complètement dépassée et que face à cette circulation effrénée nos élus ne font (et ne peuvent ?) pas faire grand chose; les routes y sont saturées, les ronds-points engorgés et ce sont d’interminables bouchons.
    La machine s’est emballée ; comment sortir par le haut de cette impasse ?
    Sinon le reportage était parfois un peu caricatural et le cycliste qui brûle un feu rouge en passant sur le trottoir pour moi c’est pas vraiment brûlé (absence de tourne-à-droite cycliste ?). J’aime bien, le calme de 50 euros et les gendarmes cool .

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    1. Lire aussi cet article chez Isabelle et le vélo où un Plan Vélo National pourrait ne jamais naître…https://www.isabelleetlevelo.fr/2018/05/24/il-ny-aura-peut-etre-pas-de-plan-velo-en-france-en-2018/
      La France n’est pas encore mûre pour le vélo au quotidien. Comme on dit « on est retard d’un wagon » par rapport à nos voisins dans ce domaine là aussi. Il suffit de voir le rejet que suscite le vélo parmi les inconditionnels de la voiture. On comprend que les politiques hésitent à se lancer dans l’aventure. Regardons comme c’est difficile de bouter les voitures hors des centre-villes…

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      1. « On comprend que les politiques hésitent à se lancer dans l’aventure »

        Eh oui, pour être élu il faut plaire à la majorité. Donc à la médiocrité. Mais il paraît que la démocratie – et la nôtre en particulier – sont admirables…

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