Les migrations humaines n’ont jamais cessé au fil de l’histoire humaine.
Mais l’homme moderne est devenu sédentaire.
Après 100.000 ans, l’Afrique, puis l’Asie Centrale ont constitué les principaux berceaux de migrations vers l’Europe.
Puis les époques coloniales romaines, les Vikings, les vastes razzias sur les côtes africaines pourvoyeuses d’esclaves bon marché aux Amériques sont venues.
Aujourd’hui notre confort petit bourgeois européen est incapable d’admettre cette nouvelle vague migratoire sur nos côtes.
Il faudra pourtant s’y faire.
Que ça se passe mal est compréhensible.
L’Europe et les États-Unis en particulier le vivent très mal.
Les réactionnaires de droite une fois au pouvoir sont capables du pire.
Comme Trump…ou comme Orban en Hongrie.
Sans parler de l’Italie plus récemment.
En France, on n’en est plus aux vagues migratoires du réfugié espagnol, italien fuyant Mussolini.
Ni à l’appel d’air magrébin des années 60 impulsé par le patronat en recherche de main-d’œuvre bon marché.
Aujourd’hui, ce sont des populations déstabilisées qui fuient leurs sols, déstabilisées par les régimes politiques, la faim, les guerres…et le réchauffement climatique dont les pays riches sont grandement responsables.
Il n’est pas facile de se faire une opinion, tiraillé par les enjeux politiques qui tendent à travestir la réalité.
Dans mon quartier, j’ai autour de chez moi des familles tunisiennes, algériennes et turques…et aussi quelques Alsaciens « de souche ». Moi je suis l’immigré de l’intérieur comme on dit ici.
Je n’observe pas d’incompatibilité dans le vivre-ensemble pour autant que chacun respecte le mode de vie de l’autre.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème d’adaptation ailleurs, mais après une ou deux générations, l’intégration se passe plutôt bien.
Attention l’intégration n’empêche pas le communautarisme.
Le fondamentalisme religieux en est le plus souvent à l’origine.