Ce n’est qu’après qu’on sait où on va. Au départ je ne savais pas. Pas en altitude, me dis-je. Il fait trop mauvais. Mais je ne vais pas rester à plat. Je vais m’offrir une petite grimpée à Vieux-Thann dans la Bruderthal. (tal ou tahl c’est la vallée et bruder, le frère, je présume…) Je vois l’indication Stèle Jacquot. C’est pas pour les VTT, ça grimpe en zigzag. Mais j’ai envie de voir la stèle Jacquot. Je pousse. Je suis devant la stèle, celle d’un résistant fusillé en 44, Anatole Jacquot. lire l’histoire ici
Puis je termine la grimpette en zigzag. Sur le chemin, un beau Labrador. Et ses patrons qui suivent. Je devais redescendre vers Steinbach. Perdu! Je prends Waldkapelle. Et après ? quoi faire? je suis indécis…
Finalement je prends le col de Pastetenpatz. J’alterne marche et pédaler. Aucune honte. Et après, la suite coule de source.L’abri du Baecherskopf. Des bâtons devant et des marcheurs qui terminent la vaisselle. Coucou Max!…Coïncidence de rencontres avec des amis.
Le point de vue du Baerenthal mérite le coup d’œil. Puis je poursuis jusqu’au camp Turenne. Un expert a affiché l’histoire des lieux.
Je me faufile dans un single casse-gueule jusqu’au rocher d’Ostein. Ça vaut le détour.
Puis je reprends la descente single jusqu’à la ferme. Une fois sur le chemin, je me laisse descendre à Willer-sur-Thur. Avant Willer, je prends la chapelle Saint-Nicolas. J’ai bien fait, elle est magnifique dans son écrin de verdure avec ses tuile émaillées.