Fin de série


Une aquarelle barbouillée à l’acrylique, ça peut toujours redonner un peu d’espoir à ses échecs.

Avant la fin de l’année, je range mes peintures. Elles sont logées dans des classeurs depuis quinze ans.

Les moches aussi. Une peinture moche, c’est une peinture loupée à laquelle tous les peintres amateurs sont confrontés. Ne pas se décourager: mes peintures moches, je les estime à 80%! Il est vrai qu’au fil du temps, on est de plus en plus sévère avec soi-même. Mais je les garde car c’est un souvenir, un moyen d’identifier un état d’esprit, la preuve de ses difficultés à aborder le sujet. Bref, aborder sa médiocrité et l’accepter c’est aussi un encouragement à mieux faire la prochaine fois.

Il reste les inévitables déchets, ceux qu’on n’osera pas mettre dans le classeur…sans aller jusqu’à les déchirer ou les mettre à la poubelle. Ceux-là, je les stocke à part. Puis de temps à autre, je cherche à les réhabiliter ou à les recycler. Recycler, c’est la mode.

Alors voila un exemple.

Une aquarelle ratée, je la couvre à l’acrylique. L’acrylique a cet avantage de couvrir la mocheté du dessous.Et en plus, ça m’entraine à tester ce medium fort distrayant.

Autrefois, je lavais l’aquarelle sous le robinet, je la séchais et je recommençais…chose qu’on apprend dans toutes les écoles pour débutants, histoire de ne pas gâcher la feuille.

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