Les potins du lundi

La reprise de la saison cycliste en 2021 avec un Covid persistant

L’épidémie va t-elle tuer aussi les clubs cyclistes?

Un grand club mulhousien de cyclotouristes (CCK) affiche sa reprise ainsi…

Dimanche ce sera la reprise officielle de la saison avec en plus
une météo agréable en prévision.
Par contre, covid oblige nous ne pourrons pas offrir l’apéro au retour.
Vous trouverez ci-contre les parcours ainsi que les gestes barrières à respecter.

Le séjour de Cinque Terre des Cent Cols annulé pour la seconde fois

Au Club des Cent Cols le séjour italien du club de mai 2020, reporté en 2021 est de nouveau annulé.

Aujourd’hui les clubs font profil bas: ils n’affichent rien dans leur programme, les assemblées se sont déroulées à la sauvette et les groupes de discussion sont désertés sur le net.

Potins basiques ce matin puisque je vais aborder des questions simples que tout cycliste habitué de voyages et de rencontres est amené à se poser. Si l’on a les questions, on n’a pas encore les réponses tant la crise épidémique semble insaisissable dans notre Europe empêtrée dans ses dogmes et ses valeurs. La France est frivole, on ne la brusque pas, on préfère vivre avec une épidémie qui frise les 300 morts journaliers plutôt que de garder ses distances. Garder ses distances, c’est notre problème de monde moderne et de ses cités peuplées. On devrait tous pouvoir s’acheter une ile.

Quand les rencontres cyclos pourront-elles reprendre?

Il est censé être l’alpha et l’oméga de la sortie de crise épidémique, le vaccin anti-Covid.

Par exemple après avoir été vacciné, on pourrait imaginer pouvoir à nouveau faire du vélo en groupe, participer à des rencontres cyclistes sans craindre de se contaminer.

Ce serait fabuleux, alors on n’attend plus qu’une chose: pouvoir être vacciné…

Cette solution qui semble simpliste tant elle résout l’ensemble du problème n’est pourtant pas envisageable à brève échéance puisque, on le constate chaque jour, les chiffres de gens vaccinés avancent à un train de sénateurs. C’est à dire très peu vite au point qu’il faut s’attendre à passer encore cet été avec un régime de semi-liberté.

Le gouvernement qui a la main sur les libertés publiques va t-il pouvoir débloquer les vannes qui interdisent de se réunir comme bon nous semble?

Jusqu’alors j’ai milité contre le certificat médical imposé pour participer en club vélo. Il s’agissait alors de vérifier qu’on était apte à faire du vélo. Pour moi qui fait du vélo comme je marche cela devenait une intrusion insupportable dans mon modus vivendi et non pas une question de santé publique. J’ai donc choisi de quitter les instances sportives qui s’étaient couchées devant cette injonction. Je dois avouer que j’ai accepté contre mon gré de quitter une organisation cycliste (la FFVélo) avec laquelle j’avais noué des relations amicales et réalisé plusieurs projets au cours des décennies écoulées.

Mais avec la Covid, il en va tout autrement puisque, potentiellement, c’est en contact avec d’autres qu’on prend le risque de se contaminer. Imaginons que la vaccination soit libre…alors lors de la sortie dominicale d’une dizaine de participants, on aura les vaccinés et les non-vaccinés ensemble. Du coté des vaccinés, pas de risque en principe si on est protégés contre tous les variants. Mais du coté des non-vaccinés, il suffira qu’un seul des dix participants (vaccinés ou pas) soit porteur de la maladie pour qu’il infecte tous les non-vaccinés…et nous créons un mini cluster. On connait dorénavant le mécanisme de contamination auquel je le constate nombre d’entre-nous ne prennent pas garde.

Alors je sursois, c’est à dire que je ne rejoindrai un groupe de cyclistes qu’avec un certain nombre de garanties…sinon, je resterai tout seul

Oui au certificat de vaccination anti-Covid

Le certificat vaccinal que l’on a tendance à baptiser « passeport » serait la solution. Vous vous inscrivez à la Randonnée des Trois Ballons Vosgiens mais à une condition, être vacciné, puisque c’est le seul moyen de faire barrage à la propagation du virus. Je ne vois pas comment les organisations sportives non professionnelles vont pouvoir à nouveau fonctionner sans prendre le risque de propager le virus.

Seulement voilà: deux obstacles de taille s’opposent à ce doux rêve de l’altruisme, se vacciner pour se protéger et protéger l’autre

  • d’une part vacciner prend du temps, des mois voire des années, et on n’imagine pas que tous les interdits d’accès ou de réunions puissent être levés sans garantie sanitaire
  • d’autre part c’est sans compter sur l’immense opposition que suscite cette obligation vaccinale parmi les anti-vaccins au nom de toutes sortes de principe dont celui de la liberté individuelle qui serait supérieure à la liberté collective de vivre en société.

On risque donc encore d’attendre longtemps avant de pouvoir reprendre le vélo collectif en toute confiance. J’observe sur les réseaux sociaux un silence: celui des clubs sportifs. Les administrateurs semblent tétanisés par l’interdit qui les frappe: aucun n’est en mesure d’avancer une solution pour empêcher que le club ne périclite. Faire du vélo à six, pas plus et c’est tout. Tout l’été risque de ressembler à cette injonction si entre-temps le virus ne prospère pas davantage.

En attendant je fais du vélo tout seul.

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