Une affaire de cœur

Au col du Herrenfluh, beau temps, le soleil est de la partie. La plaine d’Alsace est dans la brume
Avant de poursuivre la grimpée je me suis demandé si je n’allais pas rencontrer des arbres en travers de la route comme ici à l’embranchement de Wattwiller

Je suis monté au Vieil Armand en dépit de l’interdiction. Je m’attendais à voir les autorités chercher les délinquants à vélo. Non, elles n’étaient pas là. J’ai croisé deux cyclistes qui descendaient et deux voitures m’ont dépassé. L’une d’elles est revenue vers moi pour me dire qu’un gros arbre barrait la route et que j’aurais du mal à passer.

Je suis passé.

Vieil Armand, un seul arbre subsiste et barre la totalité de la route. Une volonté délibérée d’empêcher la circulation sauvage, sans doute.
A vélo et à pied ça passe

Cette montée là Uffholtz-Vieil Armand, je ne l’aime guère car elle est difficile pour moi avec une pente de 7 à 8% permanente….et comme je ne monte pas vite, fatalement ça dure plus longtemps.

Quand j’arrive au col du Herrenfluh, je souffle. Je pose le vélo et je grimpe dans la roche pour voir le paysage. Et je redescends avec peine vers mon vélo car mon entorse est toujours douloureuse, je ne souhaite pas me tordre à nouveau la cheville. C’est terrible la vieillesse!

Effectivement, après la nécropole, deux arbres en travers. Mais on passe à pied facilement. De part et d’autre la chaussée entre Uffholtz et Freundstein est dégagée sur des demi-largeurs sauf ici. Ce qui témoigne d’une volonté d’interrompre tout trafic automobile en dépit des barrières.

Je disais donc affaire de cœur pour moi que de monter le Vieil Armand puisque le cardio est sollicité pendant près de 50 minutes. Normalement je m’astreins à ne pas dépasser 150 bips, l’essentiel étant d’arriver.

Quand j’arrive à la nécropole, la fraîcheur est perceptible, il ne fait que 4°C et quand j’arrive à Freundstein, le soleil a disparu. Je descendrai donc dans la froidure, celle qui fait grelotter sur le vélo et rend les doigts blancs en dépit des gants.

Jusqu’au bout de la vie

Le Covid est venu siffler la fin de la partie: nous ne sommes pas immortels comme on aurait pu le croire et du jour au lendemain un virus peut nous faire passer de vie à trépas. Au même titre qu’un accident de vélo dans une mauvaise rencontre avec un véhicule ou un virage mal négocié en montagne qui vous propulse dans l’abîme.

C’est une belle réflexion philosophique que nous livre Jean-Pierre Le Goff dans son livre « La Société Malade » qui vient de paraître (les Essais Stock).

Avant 1914, une catastrophe mondiale ne troublait le quotidien qu’avec retard

Jean-Pierre Le Goff profite qu’il a été malade au tout début du Covid pour nous livrer sa vision de la société moderne et de la façon dont elle appréhende la pandémie.

Mourir en bonne santé, c’est tout ce dont nos contemporains souhaitent. Sans parler de ceux pour qui la mort est une chose surnaturelle!

Tourner en rond pendant le confinement:un enfermement moral que l’on paie encore

Le Goff en profite au passage pour tailler des croupières aux médias et sur la façon dont ils traitent en direct l’épidémie avec des flux de paroles et d’images anxiogènes …

L’aide de 50 euros s’arrête le 31 mars

Bénéficiez de l’aide de 50 € pour la réparation de votre vélo

Vous êtes déjà propriétaire d’un vélo mais vous souhaitez le remettre en état de marche ou tout simplement procéder à des réparations ?

Vous pouvez profiter – jusqu’au 31 mars 2021 – de l’aide de 50 € du programme Coup de Pouce Vélo du ministère de la Transition écologique et solidaire, en partenariat avec la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB).

Les conseils de Bercy-Infos…

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